Chapitre 10
Recroisant le cadavre du chien, puis les dessins sur les tableaux, je savais que je me dirigeais vers l'ascenseur et qu'il fallait que je trouve un endroit pour me cacher. Après être arrivée juste devant celui-ci, je regardai partout autour de moi avant de foncer derrière un mur pour ne pas me faire voir. Je me retrouvai encore toute seule, j'espérai que mes sœurs aillaient bien et qu'elles s'étaient toutes cachées.
Tout à coup, j'entendis une nouvelle fois des pas s'approcher dans ma direction. Jetant discrètement un coup d'œil pour savoir de qui il s'agissait, je reconnus immédiatement la fille du gourou de ma mère. Un sourire se dessina sur mon visage, j'étais ravie de tomber sur elle. Celle-ci s'approcha peu à peu de là où je me trouvai en pointant son arme devant elle, jusqu'à ce que je brandisse ma hache pour lui couper la main.
Je fus encore une fois aspergée de sang. Elle hurla de panique et de douleur, je savais que les autres n'allaient pas tarder à se ramener. Gardant ma hache dans ma main, je pris son arme dans l'autre pour la braquer sur elle. Je lui hurlai dessus pour qu'elle me dise où se trouvait la sortie, mais elle était bien trop occupée à crier. Tirant dans le sol pour lui faire peur, je lui répétai ma question pour qu'elle me réponde. Commençant à pleurer, elle tenta de m'expliquer, à travers ses sanglots, qu'elle se trouvait dans un couloir caché. Voilà qui me rajouta une autre question, où se trouvait-il ?
Elle essayait désespérément d'arrêter le sang gicler de sa main en m'insultant en même temps. Laissant échapper un petit rire sarcastique, je tirai dans ses deux jambes par pur plaisir. Celle-ci tomba en hurlant et pleurant de douleur, mais cette fois-ci en me suppliant de ne pas la tuer. Elle n'était pas en train de m'insulter, il y a deux secondes ?
Entendant les autres arriver, je lui tirai dans la tête avant de me mettre à courir vite, très vite. Ils se trouvaient tous derrière moi et je traversai tous les couloirs à la recherche d'une cachette. Certains de leurs tirs résonnèrent dans mes oreilles, puis ils m'insultèrent tout en me poursuivant. Je commençai à être essoufflée, mais je ne devais surtout pas m'arrêter sinon c'était la fin pour moi. Je ne comptais pas abandonner mes sœurs, il fallait que je tienne bon.
Soudain, l'un d'eux me jeta sa batte dans les pieds pour me faire tomber. Je m'écrasai au sol, sans même avoir le temps de réaliser qu'ils étaient déjà tous devant moi.
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