Mais Je t'aime
Je t'aime
C'est fou ces deux mots.
On n'ose jamais vraiment les dire.
Pour la famille c'est facile. Pas tout le temps.
Moi je t'aime.
On a passé 8 mois dans une sphère, tous les deux, bien aux chaud.
On était lancés plus personne pouvait nous arrêter.
C'était bizzare mais j'étais bien.
Et puis après... T'étais devenu distant, tu me parlais plus trop, t'évitais mon regard. Tu parlais d'abord à mes amies et moi en dernier recours.
Quand tu me parlais sans gêne, et encore; c'était pour me demander ma colle. Tu m'évitais, ça me blessait.
Alors j'ai tout tenté, les dessins remplis de cœur, les petites attentions, les bonbons, les réponses aux devoirs, aux contrôles.
C'était périlleux mais je t'aimais de tout mon cœur, folle d'amour, un besoin insurmontable d'affection et de mots doux en permanence.
Tu ne m'as jamais tenu la main. Tu ne m'as jamais enlacée. Tu n'as jamais approché tes lèvres des miennes.
Tout ces gestes je les ais tentés.
Tout ces gestes, j'ai échoué.
Et puis un jour sans le savoir, je t'ai écrit ce court message. Pour te dire que je t'aimais.
Ta réponse m'a brisée. Et pas que le cœur.
Pour nous deux c'était fini. Fini les regards entre nous, les délires à deux, les messages remplis de cœurs et d'amour, les confidences, tout ça c'était fini.
Et puis il y a les deux camps. Mes amies t'en voulait. Moi je souffrais, moi je pleurais, moi je saignais.
Et puis un mois est passé, un mois à espérer. À espérer ton retour, les mots d'amour, en vain.
Aujourd'hui ça fait quatre mois. Même si je ne le montre plus mon cœur a encore mal.
Je souffre quand je relis nos messages, quand je pense à nos regard, nos rires et toutes ces lettres.
Alors oui, quand je pense à toi, je pleure je souffre je saigne.
Alors, oui, je t'aime encore
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