Anne
Une minute de lecture
Au risque de te déplaire, tu me plais !
Ne me reproche pas pas cet élan stupide,
Ne m'en veux pas pour ces mots intrépides,
Et offre-moi encore ta lecture, s'il te plait.
As-tu entendu cette rumeur ?
Ne serait-ce pas un sentiment perdu
Ne trouvant plus le chemin du cœur
Et qui croise passion sans l'avoir vue ?
Anne, ne vois-tu rien venir ?
N'est-ce pas le désir qui veut te ravir ?
Ne vois-tu pas le prince qui soupire
En espérant ton visage encore sourire ?
Avec un peu d'audace, j'aurais pu dès ce soir
Nourrir de ton regard mes tendres rêveries,
Naviguer vers tes yeux et puis enfin m'asseoir,
Exténué par les cavaleries, les voileries.
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