Merci pour cette année
Bientôt un an sur Scribay, quelle année.
L'année passée, vers 18h, adieu le W orange, privé de la plus petite étincelle de talent et bonjour la baie des scribes. Du temps, des mots, du surligneur, des souvenirs... soupir... le pied, vraiment. Une année littéraire sympa, pleine de découvertes et d'internautes plus ou moins plaisants. À la réflexion, voilà mon paraphe pour 2022 : "plus de défis, d'ouvroir à créativité et machine potentielle, autour d'un projet assez fantasmé".
2021 ? Pas terrible, en fait. Trop de vagues, de temps manquant... trop de trop, contre suffisamment de volonté, sinon de repos. Nonobstant, point seulement de "trop", de "plus", de "moins", bref de répétitions.
Par ce défi liponymique, l'écriture ! Monochrome ou colorée, de vers ou de pierre, duveteuse comme emplumée, voici la prose d'aujourd'hui. Des erreurs, des fautes, toujours contre quelques grincements dentaires, voire des piques acerbes au sein de longs fils polémiques. Rétrospectivement, une frêle pincée grammairienne pour une liberté syntaxique unique. Comme ici, avec ce manquant.
À chaque fois, à chaque lecture, le même élan ou moteur : un fragment de rêve, un bout d'imaginaire au service d'un manuscrit sans barrière. Paradoxe ? Possiblement, pourtant même avec ou grâce à l'entrave, quelle liberté ! Quelle inventivité ! Dommage pour les prix cependant, car là-bas, là-haut, parmi les grands et les pédants, oui à la prose restrictive ou du souci, mais seulement officinal. Du coup, une pointe d'agacement pour moi, face à la répétitivité. Celle des dernières sorties et des styles photocopiés à l'infini au plus grand bonheur des paresseux orgueilleux.
Enfin, avec une chanson kitch, un brin ringarde, d'un certain Christophe Michel dans les tympans (Je... titre impossible ici, mais avec un verbe propre à la chanson), voici maintenant les derniers mots de cette année scribayenne : "Merci les scribes".
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