CLEMENT

Je suis fier de ce que me rapportent Matt et Patrick au sujet de la formation de ma petite chérie, ils voient en elle un futur sapeur pompier volontaire autant dans sa qualification que dans son attitude et qu'elle sera capable de faire de grandes choses. Anaïs a eut un peu de mal à se remettre de sa première victime décédée mais elle demeure toujours debout ! Matt a emmené les filles à cette intervention car tout premièrement ce sont les deux plus appliquées et impliquées des jeunes mais aussi pour pouvoir leur apprendre à gérer leurs capacités émotionnelles. En clair, à se blinder davantage pour pouvoir surpasser toutes les interventions éprouvantes tant moralement que physiquement. Elle vallait bien le coup d'être sauvée de la prison qui la menaçait car lorsque l'on creuse bien pour la connaître, Anaïs est une personne en or ! Et moi, elle me rend heureux aujourd'hui ! Cela me fait du bien de l'avoir H24 à mes côtés et que nos parents aient enfin acceptés que l'on vive ensemble.

Je me dirige vers la chambre et pousse la porte de celle-ci pour retrouver Anaïs pliée en deux sur le lit se tenant le ventre à deux doigts de pleurer. Je balance mes baskets dans le coin de la porte et viens m'asseoir sur le lit avec elle en posant ma main sur son côté.

• Bébé, c'est encore ton mal de ventre ? Murmurai-je en caressant ses très longs cheveux blonds.

• Oui... Gémit-elle. Cela me plie en deux ! Tu vois c'est au niveau de mes ovaires ... Ou de mon utérus, je ne sais pas trop. J'ai trop mal Clém...

• Tu devrais peut-être consulter un gynécologue ? Je peux t'emmener à l'hôpital si tu veux, car ce n'est pas normal que tu aies mal comme ça ! Chuchotai-je en embrassant son front.

Anaïs se réinstalle confortablement, elle vient poser sa tête entre mes jambes m'appuyant légèrement sur la bite ce qui n'est pas très agréable mais je préfère qu'elle soit bien installée. J'encercle sa poitrine de mes bras et caresse l'intérieur des siens.

• T'inquiètes pas Clément, c'est sans doute à cause de mon IVG ! Rétorque ma blonde en me regardant attentivement, elle tend le bras pour m'effleurer la joue.

• Justement si ça m'inquiète ! Je t'aime et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose ! Murmurai-je. Cela fait un an que ta grossesse a été interrompu, donc cette douleur est anormale ! Normalement si tu as à en avoir c'est dans les semaines après, pas un an plus tard ! Matt m'en a parlé également ! Il voit bien que tu n'es pas bien pendant les exercices physiques bébé ! Ne le prends pas à la légère, si tu ne te vois pas parler d'utérus et de sang avec moi, parles en à ta maman ou à Lélia !

• Mais il ne va rien m'arriver mon chéri, ça va disparaître comme c'est arrivé ! Renchérit-elle complètement insouciante de son état de santé. Juste une mauvaise passe...

• Est-ce que tu as mal comme si tu avais tes règles ? (Anaïs secoue la tête de gauche à droite) Ok... C'est plus fort comme douleur ? (Elle secoue la tête de haut en bas) Donc c'est bien ce que je dis, il y a bien un problème ! M'inquiétai-je. Tu devrais peut-être faire un test de grossesse... Des fois que la pilule n'ait pas été efficace...

• C'est déjà fait Clém, je ne suis pas enceinte, il était négatif ! J'en ai fais un deuxième idèm ! S'exclame t-elle.

• Alors pourquoi tu ne veux pas consulter ?! Insistai-je.

• Parce que j'ai peur que l'on m'annonce un truc grave ! Suite à l'IVG ! J'ai peur que l'on m'annonce un cancer de l'utérus, ou bien une descente d'organes et qu'il faut tout enlever ! Que je ne sois jamais capable d'avoir un enfant ou bien que j'ai un kyste aux ovaires ! Je ne sais pas ce que j'ai Clém et ça me fout la trouille tu comprends ?! S'écrie t-elle en pleurant. J'irai que lorsque ça sera vraiment très douloureux !

• Sois raisonnable bébé, c'est tout ce que je te demande rétorquai-je.

Ma chérie se lève en pleurant et toujours en se tenant courbée, bras contre la zone de son pubis, je la suis toujours anxieux et l'observe défaire un comprimé de doliprane de la plaquette. Elle l'avale en deux secondes puis s'assoit sur la chaise la plus proche.

• Regarde dans quel état tu es, tu ne peux pas rester comme ça ma chérie... Dis-je en la désignant avec mon bras.

• Aïe... ça va chéri, ça va... Aië.............. gémit-elle de nouveau.

• Mais Naïs je vois bien que ce n'est pas le cas enfin ! Et tous les risques que tu m'as énoncé franchement ça ne m'empêchera pas de t'aimer ! M'exclamai-je avec une voix vive. Tu dois te faire examiner ! Si tu veux, je peux demander à ma pote sage femme ?!

• Clém, ne me force pas, je suis majeure ! Je suis encore capable de prendre les décisions moi même ! Riposte t-elle. Tu ne peux pas dire ça Chéri ! Je ne suis pas d'accord ! Tu es jeune et je sais que tu aimerais avoir des enfants ! Pas maintenant mais plus tard ! Et si ça se trouve, je ne pourrai jamais te les donner !

• A-N-A-Ï-S, la plus importante, c'est toi ! Affirmai-je en lui saisissant les joues pour qu'elle me regarde. Donc le reste ce n'est que secondaire !

Un quart d'heure après, ma petite femme retrouve un peu de couleurs sur son visage, cela me rassure quelques part et elle ne semble plus avoir mal.

• Si ça ne t'embête pas, je vais me coucher, ça m'a fatiguée bébé ! ? Demande t-elle en attendant une affirmation de ma part.

C'est vrai que j'aurai préféré profiter de la soirée avec elle mais je ne peux pas l'empêcher de se reposer. Ma main dans la sienne, je l'accompagne jusqu'au lit et l'aide à s'asseoir au bord de celui-ci. Ses petits yeux me dévisagent et un grand sourire s'affiche sur ses lèvres. Elle n'hésite pas à me sortir un doux je t'aime que je prends un malin plaisir à faire répeter. Un mot qui me plaît beaucoup.

Lorsqu'elle tente de se déshabiller, son ventre la tiraille d'un violent poing au niveau de son pubis. Je prends soin de retirer délicatement son legging de sport noir qui lui fait un cul d'enfer ! Et tendrement je lui passe son shorty court de couleur prune avant de lui ôter son pull. Mes yeux se posent sur ses mignons citrons lorsque je la débarrasse de son soutien-gorge puis je l'aide à enfiler un t-shirt blanc à travers lequel ses tétons sont devinés par une légère transparence. Elle n'aurait pas été aussi mal en point, Naïs serait passée à la casserole !

Ma petite blonde s'étale dans le lit et s'endort en à peine dix minutes. Je quitte la chambre sur la pointe des pieds pour m'isoler dans le salon afin de téléphoner à ma belle-soeur.

• Allô petit Clém ?! S'exclame Lélia. Tu vas bien ?!

• Nan... pas trop ! Répondai-je machinalement en ruminant mon chewing-gum à la pêche.

• Oh ben que t'arrive t-il ?! Déclare ma belle-soeur.

• C'est au sujet de ta petite soeur ! Je m'inquiète beaucoup pour elle Lélé dis-je en ayant le nez et les yeux qui piquent. Cela fait un sacré bout de temps que Naïs à des douleurs au niveau de.... voilà quoi alors que l'IVG a eu lieu il y a très longtemps quand même, moi je trouve pas ça normal ! Mais... (Je finis par craquer) Elle ne veut pas consulter par peur qu'on lui trouve une merde ... Je ne peux pas la laisser comme ça Lélé ! Elle en est à prendre plusieurs dolipranes par jour ! A se tordre et se plier en deux tellement ça tire sur son bas ventre ! Je ne sais plus quoi faire ! Là ça l'a mis K.O elle dort profondément ! Nos heures de travail ne sont pas tout le temps sur le même roulement ! Je ne veux pas qu'elle reste seule à la maison, c'est trop dangereux !

• Ah, ça ne passe toujours pas ? Effectivement cela fait longtemps qu'elle m'en a parlé ! La dernière fois elle n'avait pas eut ses règles et la douleur était si insupportable que ça allait jusqu'à la faire vomir ! Répond t-elle. Ohhhh Clém calme-toi s'il te plait tu vas me faire de la peine. Je pense comme toi, ce n'est pas très normal tout ça ! J'essayerai de l'inciter un peu plus à consulter ! Tu m'étonnes elle doit commencer à baliser de ouf ! Mais ça va s'arranger Clém ! On va trouver un moyen t'en fais pas ! Demande à Matt s'il peut te mettre sur le même roulement qu'elle ?! Il comprendra et tu seras plus serein ! Tu te doutes bien que je ne peux pas trop t'aider... Je ne suis pas médecin mais elle doit écouter son corps ! Il y a urgence ! Surtout que c'est quelqu'un qui habituellement supporte bien la douleur.

• Non mais Lélé sérieux, y a pas moyen que ta mère puisse nous aider ?! Faut qu'on la force à y aller ! On ne peut pas la laisser comme ça ce n'est juste pas possible ! C'est même pas envisageable ! Oui désolé tu dois me prendre pour un faible d'avoir craqué mais je l'aime trop ta soeur moi ! Ben ouais c'est bien pour ça qu'on doit faire quelque chose ! Je ne sais pas venez l'engueuler ou lui faire peur ! Le dialogue posé sa marche pas, elle me dit non ça va t'inquiètes pas ! Ben si moi je suis mort d'inquiétude ! Débitai-je en avalant enfin ma salive.

• On ne peut pas la brusquer Clém ! Je connais par coeur ma soeur, elle va super mal le prendre ! Déclare Lélia. Je vais essayer de mettre maman dans le coup mais je ne te grantis pas que ça fonctionnera ! Bon sinon, ta préparation au grade de caporal, ça avance ?!

• Ok merci quand même... J'aurai préféré un véritable coup de main ! Avouai-je déçu et inquiet. Oui oui je progresse bien d'après Patrick et Matt ! Voir Ethan car lui aussi m'apporte quelques conseils ! Mais je dois tout à ton homme ! C'est lui qui me coach ! J'ai perdu tous mes moyens à l'entrainement oral devant Patrick, Matt et Alexandre ! Patrick m'a sermonné, il m'a dit que si je fais ça à mon oral de caporal, je suis sûre de ne pas avoir mon grade ! T'inquiètes pas que Patrick se charge de me mettre la pression ! Alors ça me braque un peu sur le coup mais ça m'aide pas mal à avancer ! Et toi le boulot ça va ?

• Je sais Clément mais on va y aller doucement avec Anaïs, mollo mollo ! Renchérit Lélia. Hihi à la dure ! J'en connais un qui a subit le même traitement jusqu'à maintenant ! (rires) Tu vas y arriver haut la main, tu ne dois surtout rien lâcher ! Tu es Clément Thorel et tu es capable d'y arriver comme tout le monde parce que tu en as les capacités ! C'est ce que tu dois te dire ! Oui, ça va ! Je culpabilise un peu parce que ma collègue s'est fait virée mais je pense avoir fais ce qu'il fallait faire ! Il faut écouter son coeur et il nous dictera toujours là où il faut ! Bon, je vais te laisser, j'ai promis un petit massage à ton lieutenant ! Il avait mal au dos, enfin c'est un bon prétexte pour se faire tripoter ! Hihi ! Je te laisse, et tu n'es pas seul d'accord ? Bisous Clém ! Je t'adore !

• Oui tu as pensé au bien-être des résidents, c'était le plus important ! Merci à toi ! Moi aussi je t'adore fort ! Bisous !

Je soupire en rabattant l'étui de mon portable puis le fais tourner entre mes mains l'air pensif jusqu'à que je me rende compte de ce que je suis en train de faire. Je finis par le poser sur le buffet et me dirige en direction de la salle de bains pour prendre une petite douche.

Mes vêtements sautent dans la corbeille de linge sale et j'enjambe le léger rebord de la douche, ma main droite actionne le robinet et l'eau du pommeau vient me masser entre les omoplates grâce à la fonction jet puissant. Je suis surpris qu'il soit réglé sur cette fonctionnalité.

Je le règle en pluie massante et ferme les yeux durant de longues minutes en pensant que c'est sans doute Anaïs qui l'a mis sur ce cran là, je souris bêtement en comprenant que probablement elle s'est fait un petit solo avec le pommeau de la douche. Et elle aurait bien raison ! Elle est si belle ma chérie et pourquoi devrait-elle se priver de ce genre de plaisir complémentaire à tout ce que l'on fait ensemble. La vision de ma chérie sous la douche habillée exactement comme je l'ai couché se détaille dans la partie imagination de mon cerveau. Je repense à ses magnifiques mamelons bronzés qui pointaient sous son t-shirt blanc, qui mouillé laisserait encore plus de transparence.

Ses cheveux blonds seraient tout ondulés sous l'eau ruisselante et elle les balayerait en arrière dans un geste grandement sensuel. Son shorty se plaquerait sur ses fesses bombées et dessinerait le triangle désirable de sa vulve. A ces pensées érotiques, je sens mon sexe s'irriguer et se dresser chatouillant mon bas ventre jusqu'à ressentir une certaine excitation et une envie de baiser.

Ma main droite glisse le long de mon ventre, effleure au passage les quelques poils châtains situés sur la ligne partant du nombril jusqu'au pubis. Ceux-là je les ai laissé ayant poussés depuis peu, cela me donne un brin de virilité et je me sens moins enfantin même si mon sexe est entièrement rasé.

Je saisis ma verge à l'intérieur de l'anneau que je forme avec main et entame des coulissements pour la branler très lentement. Pour une fois je laisse mes complexes de petite bite de côté (Oui elle doit faire entre 10 et 12 cm grand max, plutôt dix) afin de profiter du plaisir qui est en train de me submerger en fantasmant bien sûr sur ma petite Anaïs ! Bien gaulée avec ses petits nichons et son pubis tout lisse !

C'est tout visqueux, collant entre mes mains mais mon dieu que ça fait du bien de me masturber sous la douche. Naïs poserait ses lèvres autour de mon gland pour le suçoter avec la plus grande attention possible. Je les sentirai fermement autour de la couronne puis sa langue qui remonterait tourner dessus au niveau du méat urinaire ce qui me provoquerait quelques soubresauts. Elle n'oublierait pas mes testicules qu'elle prendrait plaisir à masser aussi tendrement que d'habitude.

Ma main accélère le rythme et mon bassin simule les mouvements d'un coït lent à modéré où j'ai pleinement le contrôle sur mon plaisir. Mes narines soufflent plus bruyamment, je me mords les lèvres alors que mon pouce frictionne le dessus de mon sexe raide. J'actionne le pommeau de douche que j'oriente sur mon gland alors que ma main continue de maintenir un bon rythme.

Mon autre main se raidit contre la faïence et mon biceps devenu plus imposant avec l'entrainement se gonfle juste en face de mon visage. J'halète de plus en plus, mes pectoraux se soulèvent, mes orteils se crispent jusqu'à me donner des crampes.

Jusqu'à aujourd'hui, j'avais toujours jugé le plaisir solitaire comme inutile et que je ne savais pas m'en procurer comme il se doit. Pour moi, c'était avec une partenaire ou RIEN. Mais peut-être bien que je vais bien finir par prendre goût à la masturbation ! Rien de plus agréable que de visualiser ma jolie blonde à genoux devant mon attribut qui lui correspond bien.

Anaïs s'active sur ma tige en me regardant droit dans les yeux tout en malaxant ses seins entre ses petites mains faisant pointer de temps en temps ses tétons entre ses doigts. Ses cuisses bien écartées mettant en valeur la partie bien visible de son clitoris.

• Argggggggggggggggggggggggg mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm.... Soufflai-je en me mettant à trembler signe d'orgasme chez moi.

Tout mon corps vibre, je tremble de la tête aux pieds et grogne en accélérant les vas et viens ce qui ne cesse de diffuser l'hormone du plaisir à l'intérieur de tout mon corps. Mon plaisir remonte à l'extrémité de mon sexe bandé au maximum qui frétille de manière incontrôlée.

J'éjacule sous l'eau dans un puissant râle masculin m'imaginant innonder la bouche ou le vagin de ma chérie qui pousserait quelques gémissements de plaisir.

Je me rince très vite puis sors de ma douche pour me sécher, l'érection traversant quasiment le drap de bains pointé fièrement en apesanteur sur ma queue. J'enfile un boxer moulant qui flatte ma silhouette puis rejoins Naïs toujours endormie profondément puisque je l'entends ronfler bruyamment. Cela risque de m'empêcher de dormir mais je ne prendrai pas le risque de la secouer alors qu'elle a trouvé le sommeil, chose pas évidente ces jours avec ses douleurs lancinantes.