Ma belle-mère oui j’en ai une.

Mais déjà, quel est l’abruti qui a inventé ce mot qui est un non sens total ? Je ne suis pas sexiste même si c’est une abrutie la question est la même !

La langue française est riche de Robert Larousse Littré de l’académie française et on n’a pas su désigner autrement la maman de nos maris.

La mienne n’est ni belle ni mère. La beauté est subjective mais sa haine des êtres humains dégouline de son visage, transpire de ses aisselles (quoique le souci est peut-être autre !) : elle n’aime que ses chats mais même eux je ne suis pas certaine qu’ils la trouvent belle. Ils ont juste compris qu’elle fournit la pâtée gratis. Ça doit d’ailleurs être le seul effort financier qu’elle fait : cadeaux aux fils ou petits-enfants, elle ne connaît pas. Elle a vaguement tenté d’expliquer que c’était à cause des oursins dans ses poches. Les mêmes qui l’empêchent de se baisser ou préparer un repas. Je pense plus aux poils dans les mains car beau-papa … ah non c’est vrai on n’en parle pas !

Et la deuxième partie de ce mot : mère. Et bien pareil. Ça ne lui correspond pas. Elle a enfanté et accouché et visiblement personne ne lui a expliqué qu’il y avait quelques années à élever ses momes ensuite, leur apprendre la vie. Les oursins ça se garde longtemps dans les poches vous croyez ? À un moment ça pue non ?

Une fois qu’elle a mis tous ses gosses au boulot, elle a tué le beau-p … ah non c’est vrai on n’en parle pas. Et là miracle de la vie, pire qu’une transformiste : de la jupe plissée chemisier col Claudine, on est passé à jupe ras la fouffe et un truc en haut mais comme elle a des œufs aux plats ça ne change pas la phase du monde … bref une belle-mère devenue … enfin vous voyez le genre. Le veuvage ça a un effet fou, ou feu aux fesses.

Et drame : la vie passe, les années coulent, personne ne trépasse (pas encore pas encore), elle devient grand-mère mais elle refuse qu’on l’appelle par les petits noms si familiers que nous avons donnés à nos grands-mères donc ça sera son prénom, affreux comme elle …

Et là le summum de l’insolence, elle qui n’a pas su chérir, accompagner, faire grandir ses enfants, elle s’improvise experte en mouflets, mais ne veut surtout pas les garder (ça tombe bien je ne lui aurais même pas laissé un quart de seconde). Il faut faire comme ci et comme ça et fais pas ci fais pas ça, toussa toussa… le pire ce n’est même pas ça, c’est qu’elle s'adresse à mon mari alors que réellement c’est à moi qu’elle parle (ca respire l'amour entre nous !) car oui mon mari au début y savait pas non plus trop comment faire avec le préma. Bref quelques mois de joyeux conseils et il a pété un plomb. Et on ne l’a plus jamais revue. Elle n’est pas belle la vie sans belle-mère ? Si admirablement bien.

Les enfants ont des grands-parents de substitution et ne manquent de rien. Et je me prépare à être belle-mère... même si ne suis pas belle car tous les goûts sont dans la nature mais mes enfants je les aime, moi.

PS : elle a fini par trépasser et on a fait une vraie dinguerie avec les beaux-frères (ils sont triplés donc tous beaux et à la réflexion, ceci explique peut-être cela. Paix à son âme).

jFA

Défi : On a tous (enfin, je généralise mais je pense ne pas être loin de la vérité quand même, vous me le direz en répondant à ce défi. Bon je vais arrêter les digression sinon, vous n'allez rien comprendre au thème de ce défi...) une belle-mère. Soit vous êtes en couple et vous en avez-une, soit votre père s'est remarié, soit vous connaissez quelqu'un qui en a une (si, là si vous répondez non, c'est que vous vivez dans un grotte au fin fond des Cévennes et comment vous faites pour avoir du wifi?.... Vous n'existez pas, donc vous ne pouvez pas répondre à ce défi). Je vous demande d'écrire un texte humoristique au sujet de cette belle-mère (la votre, celle d'un ou d'une autre, m'en fous, mais sur la belle-mère, le beldoche....). Amusez-vous !