Le cratère du Oraco
Je me tiens dans le vent au-dessus du cratère
Ici l'Oraco a rougit pour la dernière fois sur Terre
Après lui chût du monde la précieuse perle du Ciel
Et ce cratère s'est formé enclenchant le providentiel
Et la magie de la Terre d'È s'est répandue
Je veux chanter d'ici cet âge perdu
Du sommet d'où je me tiens, je contemple de mes yeux
Dans la plaine se dresse les murs de la ville d'Œ
Autour tous ces champs que j'ai traversé
A pieds, en été, hier, ce bonheur glané insensé
La journée commence pour moi dans ce calme
Il m'empêche d'imaginer le monde en oriflamme
Ma terre va me manquer mais je pars chanter
Je prends une dernière image de mon foyer
Puis je tournerai les talons vers les vallons
Je pars au nord, aux abords de la forêt de Dalon
Les routes sont sûres jusqu'à la ville de Gilor
La cité enrichies du commerce avec le nord
Sur ces routes beaucoup de compagnons
Je me ferai des amis, un public, aucun cabanons
Sous lequel dormir la nuit, non, un vrai et grand lit
Et, j'espère, je ne serais prit de mélancolie
Je serais toujours joyeux et toujours heureux
Je veux chanter le monde, mon nom est désireux.
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