Pensées de Nature
Je me sens si petite face à l'immensité des montagnes qui m'entourent... La Nature nous remet à notre place : celle de mortelle, perdu dans l'immensité verte de la Terre.
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Le premier feu monte, la détonation est puissante, rapide. Les couleurs jaillissent, les gens crient. L'église semble s'enflammer. Les gens pointent le ciel du doigt, les chiens jappent et les montagnes qui nous encerclent font caisse de résonnance.
- Oh, la belle rouge !
Le feu d'artifice est fini, on rentre. La nuit noire est accueillante. Il n'y a personne, juste nos ombres sous les lampadaires, couverts de diverses étiquettes, plus ou moins récentes. Pas un murmure, pas un chat. Même le vent s'est couché.
Le bruit de la fête que je viens de faire semble un mirage lointain, la fatigue me fait divaguer. Mais quelle beauté que le spectacle des étoiles sur la vallée !
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La rando fait dix kilomètres qu'elle disait... On va pas se perdre qu'elle disait... Pas de dénivelé qu'elle disait... Dix-huit kilomètres, on s'est perdus, on est crevés, on s'est mangé la pente à 45° dans les dents !
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