Dies Irae
Une minute de lecture
Toi l’issue incertaine, encéphale en folie,
Qui me fais de mon âme accepter l’abandon,
Je te dois ma migraine à friser l’embolie
Et cesser d’avancer comme un boustrophédon.
Toi qui n’existes pas mais que je cherche encore
En épanchant mon cœur lors d’un lacrimosa,
Je bois ton élixir espérant l’ellébore
Et rêve de Byzance en l’épais Canossa.
Toi qui me suis des yeux vers l’opaline lune,
Et que mon pas résonne à ton colimaçon,
Je m’attends à la plage en voyant ta lagune
Mais le sable est gelé, l’océan un glaçon.
A toi, Guadalupe, la créance de l’homme,
A toi que produisis le premier arrivant
Je t’augure un haro, ce dessein que l’on gomme :
Mon cerveau n’est pas mort, il est encor vivant.
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