La poubelle sans fond

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Joan aime faire les brocantes, vide-greniers ou tout autre manifestations de ce genre. Elle aime se promener entre les allées de marchands, flâner tranquillement sans se presser. Pouvoir y dénicher de petits bibelots ou des meubles qu’elle nettoie répare ou personnalise pour embellir et donner du caractère à son espace de vie. Elle fait littéralement vivre sa maison par de petits changements discrets.

Pour les membres de sa famille c’est toujours une surprise: un meuble qui change de couleur ou de place ou d’aspect ou bien qui disparait tout simplement au profit d’un autre, plus grand ou plus petit. Plus rond ou plus carré. Une nouvelle statuette de chat sur le linteau de la cheminée rejoignant la myriade d’autres petits animaux en porcelaine. Une nouvelle bouteille avec une forme étrange ou une couleur peu commune. Un nouveau « truc » qui trône sur la tablette du salon, un « bidule » dans la cuisine ou un « machin » dans l’entrée. On pourrait penser que sa maison ressemblerai à un capharnaüm. Mais au contraire, tout est fait avec gout. Joan s’arrange toujours pour que toutes ses trouvailles et ses créations s’accordent du mieux possible. Elle appelle cela « L’harmonie du chaos » ou « Le désordre vivant ». Les maisons rangées où tout est placé au millimètre près lui donne des frissons voire parfois même de l’angoisse.

  • « Une maison sans chaos c’est une maison morte ! » a-t-elle coutume de dire. « He puis si tu n’aimes pas tu n’as qu’à arranger selon tes gouts à toi! » répond-t-elle à son mari lorsque celui-ci laisse transpirer une esquisse de remarque. Mail il ne déplace jamais ce que Joan à mise en place. Il aime ce que Joan fait de cette maison et ce qu’elle fait de sa vie.

Aujourd’hui Joan se trouve dans une petite ville du Sud de la France. La route est longue pour s’y rendre mais il parait que l’on peut y dénicher des « choses » que l’on ne trouve nulle par ailleurs. Et cela fait déjà plusieurs mois qu’elle projette de s’y rendre. Hélas tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite et Joan n’a cessé de repousser cette longue virée pour de plus petits plus prêt de chez elle. Soit sa mère devait venir la voir, un de ses enfants devait aller à un match de basket ou encore voir un ami - il fallait donc jouer le taxi. Difficile de trouver un moment bien a soi.

Mais aujourd’hui, c’est décidé. Elle y va coute que coute. La maison pourrait s’écrouler devant elle que cela n’empêcheras pas Joan de se rendre à destination !

Et enfin. elle y était. Dans une semaine ce sera l’anniversaire de Maxime, l’ainé de ses enfants. Chose étrange il aime les consoles « rétro ». Joan sais qu’il y a de forte probabilité qu’elle arrive à dégoter une de ses anciennes console Nintendo ou Sega accompagné de un ou plusieurs jeux avec de cela chance. Maxime parle assez régulièrement de Nintendo pour faire passer le message.

Mais aujourd’hui c’est aussi une journée ou il fait chaud. Très chaud et même trop chaud. S’il n’y avait pas eu de climatisation dans la voiture Joan pense qu’elle aurait renoncée à son périple.

La voici flânant entre les étals des vendeurs, tantôt à chiner de la porcelaine imaginant si son vaisselier ou sa cheminée pourrait l’accueillir sans trop l’encombrer, tantôt à zieuter l’un des innombrables stands proposant des affiches « vintage » et cherchant dans sa mémoire quel endroit encore vierge de la maison pourrait arborer fièrement cette nouvelle médaille. Et de temps en temps Joan jetait un oeil sur les « bidules » électronique à la recherche de son Graal de la journée.

Elle faisait pour l’instant choux blanc et n’avait encore rien acheté - ce qui s’apparentait à une sorte d’exploit. Par contre la chaleur, elle, n’arrêtait pas d’attiser l’envie pressante de se réfugier dans un endroit frais. Malheureusement Joan avait beau chercher de tout les cotés rien qui puisse ressembler à une oasis de fraîcheur ne pointait à l’horizon. Pourtant la place où de trouvait le vide grenier est bordée d’immense platanes qui arrivaient à couvrir presque entièrement de leur ombres la fourmilière de gens qui s’affairaient à faire des affaires. Mais sans une once d’air cette ombre était totalement inutile. Joan sentait la sueur perler sur son front et sentait de temps à autres de minuscules goulettes tomber sur ses pieds en tongs.

  • « Comment les gens peuvent-il supporter cela. » se demandait-telle. Se rappelant assez rapidement qu’elle devait surement les comprendre puisqu’elle fait partie de cette curieuse foule.

C’est en levant les yeux des articles qu’elle scrutait attentivement; ceux qu’un marchant avait négligemment posés sur une bâche en plastique bleu et qui ressemblait en tout point à une console Nintendo NES en parfait état. En prime avec une cartouche laissant apparaître la mention « Zelda »; ce qui pourrait signifier pour Joan la fin toute proche de son terrible parcours. C’est donc en levant les yeux du but ultime de sa quête que sont regard fut attiré par un phénomène assez particulier pour une journée si ensoleillée. En tout cas assez particulier pour chasser instantanément ce à quoi elle pensait.

Là devant, sur sa droite, à quelques dizaine de mètres d’elle se dressait un petit barnum blanc d’ou provenait une voie à la fois puissante et chaude. C’est d’ailleurs certainement cette voie qui, inconsciemment, avait attiré l’attention de Joan. Bien qu’elle ne puisse pas entendre clairement tout le discours, Joan était quasiment certaines, du moins le supposait-elle, qui était derrière cette voie:

  • « Un Camelot qui à du coffre » pensa-t-elle.

A y regarder de plus prêt ce n’était pas tant la voie que l’attroupement sous et autour du barnum qui attira vraiment l’attention de Joan.

  • « Ils doivent crever de chaud la dessous » se dit-elle.

Les bâches plastique n’étant pas vraiment réputées pour procurer de la fraîcheur par temps chaud. Le chapiteau était posé à l’un des rares endroits ou les arbres n’était pas assez haut pour donner de l’ombre. Un thermomètre la dessous devrait exploser en moins de deux secondes.

Contre toutes attente les gens semblaient attirés par le spectacle qui s’y déroulait. Tous ceux qui approchaient à portée de voie du Camelot était happés sous le barnum. Ils s’agglutinaient, se poussaient, se faufilaient. Le Camelot avait-il eu une sirène comme mère ? Avait-il jeté des sorts pour les attirer ? Tissait-il sa toile comme une araignée, séduisant les quidams avec de la camelote en leur promettant monts et merveilles ?

- « Une râpe à légumes connecté, un chausse-pied automatique, des verres en cristal incassables ? des nappes que les tâches fuient ? » Joan s’exerçait à trouver, peut être avec un peut trop d’imagination, ce qu’il pouvait bien y avoir de si exceptionnel la dessous.

De temps à autre une personne arrivait à s’extirper et repartait, victorieuse son butin en main. Joan regarda le trophée durement arraché au mont Camelot. Et fut surprise et peut-être un peu déçue; cela ressemblait à s’y méprendre à une poubelle. Pas une simple poubelle, pas de bout de plastique noir avec un couvercle. Non. Celle-ci était une poubelle luxueuse, pour autant que l'on puisse parler de luxe pour une poubelle. Une poubelle en aluminium brossé ou en acier, ni trop grande, ni trop petite.

  • « He bien. » pensa-t-elle, « Il vous à bien eu. Comment allez vous maintenant trouver des sacs adaptés à cette poubelle. A coup sur il vous a donné une carte avec l’adresse d’une site en ligne ou vous allez acheter de luxueux sacs pour votre luxueuse poubelle, surement acheté a un prix très luxueux lui aussi »

Joan revint alors ce qui l’occupait juste avant l’interruption: la console. Elle décida d’entreprendre la joute avec le marchand:

  • « Bonjour Monsieur. Combien pour pour la Console avec le jeu ? »
  • « Bonjour Madame. Une console ? Quelle Console ? »
  • « La Nintendo que vous proposez ici. » dit Joan en la pointant du doigt.
  • « Ha la nin-ten-do » Dit le marchant découpant chaque syllabes.. « Vous savez je ne sais pas si elle fonctionne encore. Ce sont de vielles affaires laissé par mon fils et je ne sais pas vraiment comment cela marche. »
  • « Ha. Bon tout dépendra de prix demandé dans ce cas. » dit Joan. Elle savait que Pierre, son mari, arriverait certainement à réparer cette console s’il le fallait. Du moins l’espérait-elle. Il lui était déjà arrivé de réparer des appareils électronique parfois, il faut le dire, à son plus grand étonnement. La magie des tutoriels Youtube !
  • « Vous savez que ce type de matériel est très recherché ? » ajouta Joan qui n’aimait pas profiter des gens.

Le marchand la regarda en haussant les sourcils et en levant les épaules.

  • « Ha ben non madame. Je n’en avais aucune idée. Merci de me le faire remarquer. » lui répondit-il.
  • « J’espère qu’il ne pas pas trop gonfler son prix. » pensa Joan.
  • « Cela dit » reprit le marchand « vous savez je ne suis pas ici pour l’argent. Je viens principalement pour voir du monde et me débarrasser de vielles affaires. Cet object à de la valeur parce que certains veulent bien lui en accorder, au final cela ne reste qu’un bout de plastique pour moi. Je vous le vends pour 15€. Si cela peut servir à quelqu’un d’autre plutôt que de dormir dans mon garage c’est tant mieux. »
  • « Avec la cartouche de jeu ? » s’enquit Joan.
  • « La cartouche ? »

Joan montra alors la cartouche de jeu en question posé à coté de la console.

  • « Ha ben voyez. Je me demandais justement ce que cela pouvait être que ce truc. Oui 15€ avec `le jeu` » Répondit-il en souriant.
  • « Vous êtes certain ? »
  • « C’est mon dernier mot Madame ! » utilisant la formule d’un célèbre jeux télévisé dont qu’il adorait regarder en compagnie de sont épouse.
  • « Ecoutez, je vous en offre 30€. Pas moins !» Joan se sentait mal de proposer moins. Elle connaissait la valeur que ce genre d’objet rétro pouvait avoir.

Le marchand fixa Joan en fronçant les sourcils regardant autour de lui pour vérifier l’éventuelle présence de caméra. Il avait déjà vu des émission qui piégeaient des gens avec des canulars. Il décela dans le regard de l’acheteuse une détermination contre laquelle il serait vain de lutter. Aussi conclut-il que le seul canular qui pourrait y avoir serait lui en train de refuser cette offre. Le marchand tandis alors la main et Joan la saisie pour sceller leur marché.

La console et le jeux dans un sac, le sac autour du poignet. Il était maintenant l’heure de songer à se retirer dans un habitacle mobile bien plus frais et d’envisager le retour vers la maison. Sa montre indiquait déjà 16h00.

Joan salua le marchand, qui la gratifia en retour d’un sourire jovial. Elle s’apprêtait à prendre la direction de sa voiture lorsqu’elle croisa une autre personne avec une autre poubelle similaire à celle qu’elle avait vu peux de temps auparavant. En jetant un coup d’oeil rapide autour d’elle, dans les autres allées et un peut plus loin devant. Joan comptabilisa pas moins d’une bonne douzaine de personne arborant la récompense métallique.

  • « Tout cela ne colle pas » se dit Joan. « nous sommes dans un simple vide grenier. Ce n’est pas ici que des marchands de luxes viendraient faire affaires. Qu’est ce que cette poubelle à de si spéciale »

Joan devait en avoir le coeur net. Elle fit alors demi tour et changea son plan. Quelques minutes de plus n’allait pas la faire fonde.

  • « Du moins je l’espère. » Se dit-elle tout bas.

En s’approchant Joan parvenait à entendre plus nettement le discourt du Camelot.

  • « Approchez-vous! Venez! N’hésitez pas il y aura de la place pour tout le monde »
  • « Mais où les mets-il tous ? » pensa Joan.
  • « Avancez vous. Placez-vous par là Monsieur s’il vous plaît. Si celles et ceux qui sont grand peuvent laisser passer celles et ceux qui le sont moins ce serait parfait. Merci. Voilà c’est cela. »

Joan faisait partie de la seconde catégorie de fait elle n’arrivait pas à voir ce qui pouvait se passer derrière cette foule compacte. La chaleur l’accablait déjà énormément et elle ne savait pas si cela en valait vraiment la peine.

  • « Parfait. Cette fois c’est avec un grand. Regardez et vous verre que j’ai raison. » entendit dire Joan suivi d’un « Ho » de la foule accompagné de quelque applaudissement.

Voila qui piquait encore plus la curiosité de Joan.

  • « J’y vais !» s’exclama-t-elle intérieurement.

Fermant les yeux, s’apprêtant à affronter le feu, les odeurs de sueurs, la transpiration, les vêtements qui collent. Pire ! Les gens qui collent.

  • « J’espère que cela en vaut le peine ! » pensa-t-elle.

- « Allé 3, 2, 1, Go… »

Et puis…

Rien.

Enfin non pas rien mais plutôt rien de ce qu’elle fait prévu ne se passa. Ou plutôt rien ne se passa comment Joan l’avait imaginé.

Tout d’abord elle s’attendait à suffoquer un peu plus hors la première chose qui saisit Joan fut une sensation de fraicheur. Pas la fraicheur qui s’immisce petit à petit comme une brise. Non plus comme une brume rafraîchissant qui vous colle à la peau temporairement. Non. Ici la fraîcheur vous tombait dessus sans prévenir, mais sans vous donner la sensation d’avoir froid. Vous vous sentiez bien. C’est le seul mot qui venait à l’esprit de Joan. Bien comme les première journée de printemps où le soleil pointe sont nez sans trop se faire sentir et ou il est possible de conserver une petite veste se sentir mal à l’aise. Bien comme une petite brise légère qui vient caresser votre visage. Bien. dans ces moments ou vous pouvez fermer les yeux et apprécier l’instant présent.

  • « Reprends toi ! »

Joan ouvrir les yeux. Passé cette première sensation elle scruta le haut du barnum à la recherche de petits brumisateurs ou tout autre appareils du genre. Un coup d’oeil au dessus d’elle, à droite puis à gauche, le toit avait l’air tout ce qu’il y a de plus normal pour une toit de barnum. Des barres en fer. Du plastique. Rien de plus.

Le second point qui l’étonnait, et pas qu’un peut finalement s’il fallait vraiment être honnête: les gens n’avait pas l’air si serré que cela. Bien moins que ce qu’elle avait imaginé vue de l’allé. D’ici il semblait y avoir plus de place. Cela pouvait presque passer inaperçu mais Joan en était persuadée il y avait plus de place sous ce chapiteau qu’à l’extérieur. Ce qui était totalement illogique elle est était conscience. Voilà qui pourrait défier toute les lois de la physique. Joan opta alors pour l’explication l’a plus simple: La chaleur - maudite chaleur encore elle - avait dû altéré ses sens voilà tout. Quelle autre explications pourrai-il y avoir ! Un Camelot sorcier ? Ben voyons !

- « Oui mais cette fraicheur alors ? D’où vient-elle ? » Se demanda Joan. Puis le discours du Camelot chassas ses pensés.

  • « Tenez en voila une pour vous. Et un autre pour vous. Faites en bon usage et Au revoir. ou plutôt: a jamais » s’exclama-t-il en riant accompagné en coeur par quelques personnes près du stand.
  • « Venez approchez-vous encore. Faites passez les gens du fond devant maintenant s’il vous plait. La démonstration ne dure pas longtemps venez. » Dit le Camelot.

Joan se fraya facilement un chemin à travers la foule pour se retrouver à quelques mètres du Bonimenteur. Elle s’attendait à un stand composé d’innombrable babioles. Les fameuses cartes de visites avec le lien du site internet pour acheter tout le nécessaire: des sacs, à l’évidence. Un produit nettoyant révolutionnaire; après tout il ne fallait pas abimer cette poubelle. Pourquoi pas un module connecté à votre téléphone pour vérifier la quantité journalière de déchet livré avec une application vous alertant lorsque est temps de changer de sac. Il devait bien y avoir des dizaines de produits possible pour cette poubelle avec un peut d'imagination.

Contre toute attente, elle trouva une table en forme de U entourant le Camelot. Sur celle-ci était disposé des bouteilles d’eau. Tout simplement. Pas de cartes, pas de produite révolutionnaire, pas de cas. Joan s’en trouva un peu déçue. Elle qui pensait avoir tout compris. Sa méfiance s’en trouva renforcé mais aussi sa curiosité.

- « C’est une fontaine à eau qu’il vend finalement ? » s’interrogea -t-elle.

  • « Vous voilà tous. Merci. ». Présentant les bouteilles de la main le Camelot continua: « Vous avez des bouteilles d’eau devant vous. Servez vous si en ressentez le besoin; je sais qu’il fait chaud à l’extérieur. »

Joan fut déroutée un court instant par la distinction qu’il faisait entre ici et l’extérieur. N’était-il pas sensé lui même se trouver à l’extérieur ?

Le Camelot repris rapidement coupant Joan dans ses pensées:

  • « Bonjour à toutes et à tous. Mesdames, Messieurs aujourd’hui est un jour spécial. Très spécial. Un jour où un aspect rébarbatif de votre quotidien, ou de votre semaine va changer à jamais. »

Le regard du Camelot passait de personne en personne, vérifiant certainement s’il captait leur attention.

Autour d’elle Joan croisa le regard d’autres personnes tout aussi perplexe qu’elle. Et ce sentiment de fraicheur et de bien être qui perduré.

  • « Ho mais ceux ne sont pas des paroles en l’air mes amis. Attention il n’est pas question ici d’un bouleversement total dans votre vie. Non Si vous cherchez cela c’est le marchand de voiture volantes qui se trouve un peut plus loin qu’il faut allé voir. » Finit-il en riant.

Se joindront à lui la foule ria aussi. Une chose est sure il avait leur attention.

  • « Voyer vous, ici aujourd’hui, nous allons changer une petite habitude qui vous grignote peu de temps chaque jour ou chaque semaine. Peut être pas grand chose, quelque minutes, quelque secondes. Mais au final nous allons apporter un grand soulagement et surement quelques économies substantielles sur l’année. » doit-il en clignant de l’oeil. »

Petit rire de l’assemblée qui donne ainsi son accord pour qu’il continue son discount de charmeur.

  • « Un discount sur les économies pouvant être réalisés avec un produit magique. C’est assez basique. » Pensa Joan.
  • « Je suis le seul à proposer cette opportunité. Dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde croyez moi, J’ai vérifier ! Ici, aujourd’hui, je vais vous proposer un objet indispensable, tout simple par l’aspect mais au combien utile tout les jours. Pas électrique, aucune électronique, pas de mécanique; si peut en fait. Un objet que vous utilisez tous les jours. Oui car vous en avez déjà un. Même certainement plusieurs, dans différents format je dirai. »

L’assemblée s’interroge.

  • « Mais à quoi me servirait-il d’acheter un objet que j’ai déjà allez vous me demander ? » continua le Camelot penchant la tête et se tournant de droite à gauche pour scruter son audience.

- « Nous y voilà, le mot est lâché » pense Joan. « Acheter, il faut évidemment acheter.»

L’assemblé acquiesce.

  • « He bien par ce que ce que je vais vous proposer ici sera le dernière objet du genre dont vous aurez besoin. Il va remplacer, totalement et inconditionnellement la totalité des objets qui ont la même fonction. Je peux vous l’affirmer Ici. Une fois que vous aurez vu ce dont il est capable, vous allez vouloir repartir avec.» Sourire du Camelot, petit sourire de l’assemblée. « car mes amis. vous n’en reviendrez tout bonnement pas de ses possibilités. »

Sur ces derniers mot le Camelot se déplace un peu sur la droite pour laisser apparaitre une table derrière lui sur laquelle repose le fameux polyèdre en aluminum brossé qu’il présente des deux mains.

-« Mais attends un peu… » se dit Joan « depuis quand cette table est-elle là ? Je suis persuadée qu’il n’y avait rien il n’y a pas 30 secondes. Cela dit est ce que j’en suis absolument sure ? Après tout mon attention était attirée par le Camelot. Surement un truc utilisé par les prestidigitateurs.»

L’assemblé est dubitative.

  • « Ha ! He Oui une poubelle. C’est effectivement une poubelle. Mais ce n’est pas n’importe quelle poubelle. Ce sera la dernière poubelle de votre vie. »

Quelques personnes partent, d’autres arrivent.

  • « En quoi cela pourrait-il être la dernière de notre vie ?» dit une personne.

Le Camelot le pointa du doigt.

  • « Excellent question John ! Quelles sont les raisons pour lesquelles vous changez de poubelle. » Il marque une pause pour laisse le temps de gens de répondre mentalement à cette question puis il reprit: « Les autres sont fragiles et se cassent rapidement, se salissent et finissent par conserver de mauvaises odeurs. Elles sont aussi inesthétiques. Et vous pourriez en trouver d’autres plus à votre gout chez la concurrence. Certes . Cependant elle ne seront jamais capable d’en faire autant que celle-ci. »
  • « Moins chère aussi surement ! » cria une autre personne un peu plus au fond.

Le Camelot pointa le doigt dans la direction de la personne.

  • « Moins chère ! Bien-sur que le prix est important. Nous sommes tous pris à la gorge et les fin de mois sont parfois difficile. Mais ici je peux vous assurer que vous ne trouverez pas moins cher ! Je pourrais m’en mettre les mains à couper, mais j’en ai trop besoin. »

Rire de l’assemblé, finalement toujours sous le charme du Camelot.

  • « Cela dit avant de vous parlez du prix, et croyez moi vous allez avoir une excellente surprise. Je vais surtout vous dire pourquoi vous allez partir avec. »
  • « Une surprise ? Que va-t-il donc nous offrir » se dit ironiquement Joan.
  • « Cette poubelle est la première du genre. Vous en verrez certainement d’autres dans les mois ou les années à venir, mais ici est la première des poubelles du genre. Car elle est la première poubelle… sans fond. » Le camelot finit sa phase brutalement et cherche une réaction de l’assemblée. »
  • « Sans fond ! Ben voyons! » Pensa Joan.

Le Camelot se trouera alors vers elle:

  • « Vous ne me croyez n’est ce pas? » Dit-il en la regardant.
  • « Aucune doute Joan c’est à toi qu’il s’adresse. Mince ai-je dit cela tout haut sans m’en rendre compte ? Je ne crois pas » se dit Joan en détournant un peu le regard gênée d’avoir été démasquée. Encore une ligne à ajouter dans la liste des mystères du jour.

Revenant vers le Camelot elle lui dit:

  • « Vous entendez quoi sans fond ? Que tout ce que l’on va mettre d’une coté va ressortir de l’autre ? Ce n’est pas vraiment pratique pour une poubelle. »

Rire de l’assemblée. Le Camelot ria aussi de bon coeur.

  • « Evidemment ma chère Joan ! Vous avez totalement raison cela ne serait pas vraiment pratique pour une poubelle. »
  • « Joan ? quoi ? Mais comment connait-il mon prénom ? » Elle resta sans voix.
  • « Non lorsque je vous parle de poubelle sans fond c’est que vous ne pourrez jamais, et je dit bien jamais, la remplir. Vous pourrez essayer tout au long de votre vie, vos enfants essayons aussi, vos petit enfants et nous pourrions continuer comme cela longtemps. Personne, de vous à tous vos descendant, vos amies, votre famille. Personne n’arrivera à venir à bout de cette poubelle. Et c’est bien pour cela que je vous dit que c’est la dernière de votre vie. Car vous n’en aurez besoin d’aucune autre ! »
  • « Finit de changer les sacs car il n’y a pas de sacs, fini la corvée pour sortir de poubelles car il n’y aura rien à sortir, fini le trie car cette poubelle accepte absolument tous les déchets et j’insiste bien sur tous. Alimentaire, Pile, ampoule, carton, revue, électronique, électrique, bois métaux. Tout, vous pouvez absolument tout mettre dans cette poubelle. »
  • « Cette poubelle est aussi légère que cette bouteille d’eau devant vous, aussi solide que le plus solide est objets auquel vous pouvez penser et même plus solide encore. Vous ne pourrez pas la casser, la cabosser ou bien encore la rayer. Le métal utilisé ici est le plus dur jamais construit par nos ingénieurs.

L’assemblé reste dubitative.

  • « Inutile de la nettoyer, elle le fait toute seule! Cette poubelle est traité pour éliminer 100% des microbes et bactéries. » Le camelot marque une petit pause. Nous parlions ici de nouvelle qu super pouvoir il fallait un peut de temps pour que l’assemblé digère cette information. « Cette poubelle sera la dernière dont vous aurez besoins dans toute votre vie. »
  • « Oui je sais cela semble difficile à crois. Moi même la première fois je n’y ai pas vraiment cru. Mais je sais ce que nous allons faire. Nous allons simplement essayer de la remplir ensemble. » dit le Camelot en sortant de sous la table tout une tas de carton, tube en fer, papier usagés, revues et autre déchets de tous les jours.
  • « Il n’y avait rien sous la table tout à l’heure » s’interrogea Joan. Il se passe décidément des choses vraiment étranges ici.

Quelque personnes partent, le charme est rompue pour eux. Mais la grande majorité reste soit pour assister au grand miracle ou la grande débâcle.

-« Venez n’hésitez pas , venez de mon coté prenez ce que vous voulez. Placer dans la cette poubelle. Essayer de la remplir. Je suis prêt à donner 100€ à la première personne qui y arrive. ».

Si la foule se sentait hésitante ce dernier argument donna l’impulsion au premier volontaire. Un homme, évidemment, la quarantaine qui enleva ses lunette de soleil peut être pour mieux voir la poubelle ou tout simplement essayer de repérer le subterfuge qui pourrait se dissimuler entre lui et la somme promise par le Camelot.

  • « Bravo Jérôme ! Excellent initiative » L’homme se trouva décontenancé. Visiblement il ne s’attendant pas à être appelé par son prénom.
  • « Nous nous connaissons ? » Lui dit-il.
  • « Pas du tout Jérôme. Vous m’avez simplement donné votre prénom tout à l’heure. Les 100€ vous tente ? ».

L’homme sembla fouiller dans ses souvenirs sans vraiment parvenir à se remémorer cet instant.

  • « Quand vous voulez Jérôme. Si d’autres veulent se joindre à lui. Vous recevez tous 100€ si vous parvenez à me donner tord »

Personne ne bougea. L’homme était plus grand que le Camelot, il le toisa et un petit rictus apparus sur sa bouche. Pensant certainement que ce serait les 100€ les plus facilement gagner de sa vie. Jérôme commença par soulever la poubelle et vérifia en dessous et la table. Il aurait pu y avoir un trou. Le Camelot avait déjà raison sur un point. Cette poubelle était vraiment légère. Jérôme la reposa sur la table et commença par quelque cartons qu’il déchira soigneusement avant de les placer à l’intérieur. Il pris ensuite quelques revues qu’il mit à la suite; de nouveau quelques cartons, quelques brique de lait vide pour enfin en venir à quelques bouteille en verre. Jérôme plaçait soigneusement les déchets les un après les autres dans la poubelle non sans jeter de temps en temps un oeil aux Camelot. Pensant être prêt du but Jérôme se hasarda à jeter un oeil dans la poubelle. Il ne vit rien, juste du noir, il faisait d’ailleurs vraiment très noir la dedans malgré la lumière ambiante. Impossible de voir le fond ni d’ailleurs tout ce qu’il avait pu y placer depuis quelques minutes. Aucune trace des déchets si méticuleusement déposés. Le rictus de Jérôme s’effaça il commenca a prendre de plus en plus de déchets sur la table. Après 5 minutes de combats acharné, les minutions toutes épuisées - la table était maintenant vide, mis à part les quelques bouteilles d’eau - Jérôme stoppa net et balanca la poubelle par terre.

  • « C’est de la triche. Il y a forcément un truc! » s’exclama Jérôme en menaçant le Camelot. Mais un instant après il sentit toute sa colère s’envoler et se rendit compte de son geste. Embarrassé il s’excusa auprès du Camelot, et retourna près de sa femme de l’autre coté du stand.
  • « Oui Jérôme, il y a forcément un truc sinon je n’aurais jamais misé 100€. Mais rien de plus que ce que j’ai dit auparavant. C’est une poubelle sans fond, voilà tout. »
  • « Mouais » grommela Jérôme.

Le Camelot ramassa la poubelle, facilement au vu de la quantité de déchets qui devaient s’y trouver, la reposa sur la table et ouvrir le couvercle.

  • « D’autre volontaire ? Non ? Alors laisser moi vous parler du prix de cet objet fantastique.»

Le Camelot fit un tour pour regarder les nombreuse personnes encore présentes et faire durer le suspense.

-« Cet objet vous ai offert ! Oui vous m’avez bien entendu cette poubelle est gratuite la dernière poubelle dont vous aurez besoin vous ai gracieusement donné. Alors pourquoi hésiter ? Qui en veut une ? »

Les gens se regardaient entre eux cherchant à savoir s’il avait bien compris. Certains sentaient que c’était une arnaque et partirent. D’autres étaient en train de discuter entre deux, de peser le pour et le contre. Enfin les certains s’avancèrent vers le Camelot pour leur demander un exemplaire.

  • « Voila pour vous. Et une pour vous. Ne bouger pas je vais en chercher d’autres » Le camelot se dirigea vers sa voiture, dont le coffre n’était pas plus grand qu’un petit utilitaire et en sorti deux, puis trois, puis quatre puis encore d’autres.
  • « Voila pour vous et pour vous Monsieur. voici Madame. ».

A en juger par la taille de la poubelle, le nombre d’entre elles que Joan avait vu à l’extérieur et le nombre qu’il avait sorti de se fourgonnette.

  • « Cela ne colle pas! Comment une si petite fourgonnette peut contenir autant de marchandise. Encore un mystère. » nota Joan dans sa liste mentale. »

Les gens partaient petit à petit, il ne reste que quelques personne en train de regarder, de parler, s’interroger.

Le Camelot se tourna alors vers Joan et dit:

-« Et pour vous Joan, je vous en donne une aussi ? »

-« Comment connaissait vous mon prénom ? »

-« Allons vous me l’avez donné tout à l’heure. »

-« Monsieur, vous pouvait rouler Jérôme dans la farine, mais je ne suis un Jérôme. Je suis sure de ne pas vous connaitre et de voir voir pour la première fois. Comment connaissez vous mon prénom ? »

Le Camelot eu un petit sourire pour Joan.

  • « J’ai ce truc. Il m’arrive parfois de deviner les prénoms. Disons que cela est surement du en partie à mes nombreuse années sur les marchés. » dit-il en souriant. « Une petite poubelle pour améliorer un tout petit peut votre quotidien ? »:

Joan n’aurez pas de réponse à sa question. Elle n’en été plus à un mystère près. Qui allez la croire lorsqu’elle raconterai cette histoire. Elle voyais déjà la moue dubitative de son mari. Au moins avec cette poubelle - si ce n’était pas une arnaque - elle aura un début de preuve.

  • « Ok » dit-elle.

Le Camelot lui tendit lui exemplaire qu’elle attrapa.

- « Bon sang c’est vrai qu’elle est légère ! »

- « Vous savez Joan. Les choses vont changer dans le monde. Pas brutalement, pas en imposant de nouvelles règles strictes. Non les choses vont changer car des personnes ont pris conscience qu’il fallait que cela change. Cela se fera petit à petit, par touche. Par ci par là. Des petites choses utiles au quotidien mais qui auront un impact énorme sur la vie des gens. »

- « Comme une poubelle sans fond ? » Dit Joan.

- « Comme une poubelle sans fond. » répondit le Camelot.

Joan salua le Camelot. Sortie de sous le barnum. La chaleur étouffante vient de nouveau saisir Joan. Elle se précipita vers sa voiture et rentra chez elle en pensant comment elle pourrait raconter cette journée à sa famille. Une journée riche en mystères c’est certain. Elle ne dirait peut être rien. Elle laisserai son mari découvrir, au bout de combien de temps elle ne saurait le dire, qu’il ne sortait plus les poubelles et surtout qu’il y en avait plus qu’une. Enfin si cela n’était pas une arnaque.

Quelque part dans le laboratoire d’une grande entreprise:

Cette réunion fait suite à la découverte d’un objet qui attire toutes les convoitises et dont émane de nombreux mystères. Il fut trouvé totalement par hasard sur un marché dans le nord-est de la France.

Assiste à cette réunion, G. Glunant le PDG de l’entreprise (que nous appellerons X pour instant), D. Martin l’avocat de l’entreprise s’occupant des missions juridiques et de la gestion des brevets. H. Tovalos, ici ingénieur en chef désigné pour le projet accompagné de S. Robert et R. Smith ici désignés ayant accomplis les mesures et observations avec M Tovalos. Enfin M. Laurant ici chargée de transcrire le contenu de cette réunion. Nous sommes le dimanche 3 mars 2024. Il est 20h24. Cette réunion est couverte par le secret des affaires. Toutes personnes divulguant toute ou une partie de cette réunion est passible d’amendes et de peines de prison (cf dispositions dans les articles de loi R464-100 à R464-104).

- « Vous pouvez commencer. » indiqua M. Laurant à M. Glunant.

  • « Donc quelles sont les nouvelles à propos du projet K-001 ? »

Mal à l’aise l’ingénieur en chef se racla la gorge et bu une gorgée d’eau avant de prendre la parole:

  • « A vrai dire nous n’en savons pas plus qu’au premier jour. » dit-il en regardant M. Glunant.
  • « Développez je vous pris. »
  • « Les premières mesures n’ont rien données: aucun champ électrique ou électromagnétique n’est mesurable. Aucun bruit n’est mesurable. S’il y a un moteur ou tout autre engins électriques ou électroniques dans le K-001, ils ne font tout simplement aucun bruit et n’exploitent aucune énergie telle que nous les connaissons actuellement. »
  • « Ne peut-il simplement pas y avoir des batteries enfouies quelques parts, ou peut être un système a induction comme il est possible d’avoir sur les téléphones de nos jours ? » coupa calmement le PDG.
  • « Nous avons réfléchit à cela aussi. En essayant de prendre les mesure de l’object nous sommes arrivés à la conclusion que cela ne pouvait pas être le cas. Si batteries il y a elle ne sont pas comme celles que nous utiliserions actuellement dans nos produits et qui, je vous le rappelle, sont les plus fines du marché. » Commenta M. Smith.
  • « L’épaisseur des parois est mesurable et ne font guère plus que 5 mm. Le couvercle est lui aussi mesurable même s’il a une forme concave sont épaisseur reste constante à 5mm » dit M. Robert. « Pour la profondeur c’est plus compliqué » continua-t-elle.
  • « Comment cela » demande M. Glunant.
  • « Bien. Dès lors qu’un appareil de mesure est positionné dans le K-001 il semble… » M. Robert s’arrêta et regarda M. Tovalos qui lui indiqua, par un signe de tête de continuer son rapport.
  • « …He bien ill semble disparaitre. »

Cela ne choqua pas vraiment M. Glunant. C’était bien le problème puisque tout ce qui était mis dans ce fameux K-001 disparaissait comme par magie. On ne sait où. Aucun résidus, aucune trace, le vide.

M. Glunant acquiesça et M. Smith continua.

  • « La seule chose qui ne semble pas disparaitre ce sont les matières organique humaines. »
  • « Vivantes et mortes ? » coupa M. Martin.
  • « Nous n’avons pas d’échantillons de matière mortes pour cela M Martin. » dit M. Tovalos. « Pour ce qui est de la matière vivante, ce produit est utilisé par des dizaines de personnes et aucun problème n’a apparemment était remonté. Nous avons nous mêmes essayer en posant les appareils de mesures. Les textiles disparaissent, le reste est intact. C’est comme cela que nous sommes arrivé à en mesure la profondeur. Qui correspond à peut près à la hauteur du K-001. »
  • « Pouvons nous nous en procurer ? Je veux parler de matière organique inerte ?»
  • « Je doute que cela soit vraiment utile. Notre principal problème étant de savoir comment cela fonctionne. »
  • « Oui vous avez raison. Désolé pour l’interruption. Je vous en pris continuer M. Smith. »
  • « Je n’ai pas grand chose à ajouter sinon qu’il est impossible de séparer les deux éléments apparents constituant le K-001. Il sont comme aimanté l’un à l’autre, peuvent pivoter l’un par rapport à l’autre. Mais aucune charnière n’est visible, nous ne savons pas comment cela fonctionne pour l’instant. » conclut-elle.
  • « Avez-vous quelques chose à ajouter M. Tovalos ? »
  • « Tout à été dit Monsieur le président. Nous avons essayé de démonter, rayer, casser, cabosser le K-001. Mais rien aucune rayure n’est visible aucune faiblesse structure n’est décelable. Nous avons essayer les plus grosse presse hydraulique que nous avions. Deux d’entre elles sont maintenant en réparation et nous avons évité la catastrophe de justesse avec la troisième. Nous avons aussi essayer les armes à feux. Tout d’abord à l’extérieur, sans résultats. Puis en tirant à l’intérieur, aucun résultat visible non plus. Nous ne savons pas comment cela fonctionne mais simplement que cela fonctionne. Nous avons essayé toutes les matières disponible, bois, métal, roches, végétaux. Le K-001 accepte tout du moment que cela passe son ouverture. »
  • « Avez-vous essayer les éléments radioactifs ? » s’enquit M Martin.
  • « Oui M Martin. Et comme pour tout le reste, l’échantillon disparait une fois insérer dans le K-001. »

M Martin détourna les yeux pour se replonger dans ses pensées.

  • « Avez-vous essayer de mettre un dispositif enregistreur ? » demanda M Glunant.

Cette fois c’est M Smith qui répondit:

  • « Oui nous avons aussi essayé cela à de multiple reprise. Sans fil, avec fils. Dés lors que le disposition est placé dans le K-001 le signal est coupé instantanément et le dispositif disparait »
  • « Très bien. » M. Glunant réfléchit quelques instant puis continua « Merci pour vos rapports. Continuer à chercher pour l’instant. Mme Laurant, la réunion est maintenant terminée. Pourriez-vous, s’il vous plait, nous laisser seul avec M Martin. »

Mme Laurant finissait de taper les dernières notes de la réunion tandis que les trois ingénieurs rassemblaient leur affaires et sortirent les uns après les autres. Avant de sortir M Tovalos se tourna vers M Glunant.

  • « Monsieur le président, je trouve K-001 absolument incroyable et, je l’avoue, tout aussi effrayant. Nous avons ici accès aux technologies que beaucoup considèrent comme les plus avancées dans les domaines de l’informatique de l’électronique ou du quantique. Et bon nombre ne sont pas encore au courant des nouvelles avancées que nous sommes arrivés à mettre au point. La technologie utilisé pour le K-001 dépasse tout ce que nous connaissons et nous a ramené à l’âge de pierre si je puis dire. Il m’est impossible de vous expliquer comment cela fonctionne et je pourrais y consacré ma vie entière je ne suis pas persuadé d’en découvrir beaucoup plus sur cet objet. Ceux qui en sont à l’origine ont la capacité de changer le monde tel que nous le connaissons. Si nous arrivions à la comprendre et à la manipuler c’est un bon phénoménal que nous ferions. Mais à l’heure actuelle c’est tout simplement impossible. »
  • « Merci pour votre franchise M Tovalos. »

M Tovalos sorti suivie de Mme Laurant qui ferma la porte.

M Glunant laissa échapper un soupir. Il posa ses coudes sur la table et joignit ses mains en croisant les doigts et tourna son regard vers M Martin. Ce dernier ouvrit son carnet de note car il savait ce que le président du groupe allait lui demander. En signe d’introduction il fit négligemment non de la tête.

-« Rien. Il est impossible d’attaquer juridiquement. Aucune brevet n’est enfreint. Nous sommes peut-être même en tord de mener ce genre de recherche nous même. »

  • « Tout le monde le fait. Toute la concurrence fait la même chose. Nous sommes tous désemparés. Ce sont potentiellement des marchés de plusieurs milliard d’euro qui sont en jeux. »
  • « J’en ai conscience monsieur le président mais nous ne pouvons rien faire légalement. »
  • « Ne pourrions nous pas alerter le gouvernement sur des dangers potentiels »
  • « Ils ont obtenu toutes les certification nécessaire. Mais uniquement pour notre pays pour l’heure. Je ne sais pas ce qu’ils projettent de faire. »
  • « Et du coté des contrats ? »
  • « Ils ne sont tenus à rien. Ces contrats sont avantageux mais la contre-partie c’est qu’ils peuvent y mettre un terme à tous moment. Si une offre devient plus intéressante par exemple. Ce qui n’est pour l’instant pas le cas. »
  • « Mais cela ne saurait tarder M Martin. » dit M Glunant. « Ceux qui sont derrière le K-001 ont la possibilité de tous nous mettre au chômage et de mener le groupe à la ruine. De mener plusieurs groupe à la ruine.»

M. Martin ne put que rester silencieux. Pour l’instant la société et le groupe allait bien mais il connaissait les inquiétudes qui taraudaient M Glunant.

  • « Merci M Martin ce sera tout. En sortant pouvez vous dire à la personne qui attend dans le couloir d’entrer s’il vous plait ? »
  • « Au revoir M Glunant » dit M Marti en se retournant.

Il ouvrit la porte et articula quelques mot. Un homme mince et de grande taille s’avança dans le laboratoire. Il referma la porte sur le regard interrogateur de M Martin.

  • « Bonjour Monsieur Glunant vous vouliez me voir ?»
  • « Oui, Bonjour. Trouvez moi toute les informations que vous pourrez à propos de ceci. » tendant un morceau de papier sur lequel il avait griffonné un nom.
  • « Faites vous discret. Je ne peux pas vous affirmer que cela est sans danger ».
  • « Ne vous en faites pas monsieur Glunant. »
  • « Merci. Au revoir. » M Glunant fit un signe de tête à l’homme signifiant que l’entrevue était terminé.

L’homme mis le papier dans sa poche se retourna.

  • « Laissez la porte ouverte en sortant je vous prit. » dit-il avant que l’homme ne quitte la pièce.

Le président se leva lentement et scruta le laboratoire. Tout au fond à gauche, posé sur une table trônait ce petit rectangle en métal inconnu qui lui posait tant de soucis. Il le lâcha du regard et se dirigea vers la porte. Il ne pouvait rien faire de plus pour l’instant et d’autre sujets avaient besoins de son attention. Il ferma la porte du laboratoire sans se retourner.

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