Dimanche - La vie d'étudiant

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 Bière en main, je m'accoude à la rambarde de la terrasse où mes copains et moi avons installé notre apéro. Les rires fusent, des bouteilles s'entrechoquent et une douce odeur de barbecue envahit l'air. Je remarque Paolo, grand et imposant, se cogner légèrement la tête en passant sous le parasol. Il marmonne quelque chose avant de rejoindre le groupe.

 « T'as pas un tire-bouchon ? » demande Katia, en secouant une bouteille de vin blanc. Ses yeux pétillent de malice tandis qu'elle scrute la table à la recherche de l'objet convoité.

 La soirée avance, et les verres se remplissent de nouveau. Une dispute éclate soudain entre Jules et Marco. Leurs visages rougissent, les mots s'enveniment et les gestes deviennent brusques. Jules, visiblement hors de lui, se jette à l'eau, provoquant un grand éclat de rire général. Ses mouvements sont désordonnés, mais il nage avec une détermination farouche vers la maison du voisin.

 « Jules, reviens ! » crie Claire, amusée et inquiète à la fois. Mais il n'écoute pas. Il grimpe maladroitement sur la pelouse d'à côté où un autre barbecue crépite joyeusement. Les voisins, un peu surpris au début, finissent par l'inviter à leur table, offrant encore un apéritif. Des burgers et des frites passent de main en main et la bonne humeur semble contagieuse.

 Plus tard dans la soirée, la dispute reprend entre les deux zigotos, cette fois autour de la cuisson des steaks. Les mots fusent, les esprits s'échauffent encore. Exaspéré, Jules traverse la route pour rejoindre une fête d'étudiants. Là, l'ambiance est encore plus déjantée : la musique bat son plein, les verres débordent d'alcool et certains consomment des hallucinogènes avec insouciance.

 Je me retrouve au milieu de ce chaos, essayant de retrouver mes copains et les voisins. Encore à boire, encore des rires. Je me laisse tomber par terre, éclatant de rire sans même savoir pourquoi. On s'amuse, on danse, on oublie le temps qui passe.

 Le lendemain matin, je me réveille, la tête lourde et les souvenirs flous. Tout semble s'être estompé dans un brouillard épais. Je me redresse péniblement, observe les bouteilles vides éparpillées autour de moi. Une seule pensée me traverse l'esprit : On recommence ce soir ?

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