Un long murmure chatouille tes oreilles,

Depuis mes lèvres doucement affairées,

En ton cou d’opale à la chair effleurée,

Tandis que je rêve à d’autres merveilles.

Enivré par ton beau sourire alangui,

Je descends gaiment le vallon moelleux,

Où délicieux flottent les pitons heureux,

Que mordillent mes désirs allouvis.

Je glisse dans le creux de tes reins,

Et disparais bientôt en un rire amusé,

Là où s’unissent ces douces vallées,

Qui veillent sur ton joyau sibyllin.

Ton corps s’affole sous le sentier de mes baisers,

Et je te sens haleter, m’agripper, ivre d’émoi,

Lorsque je caracole sur le doux voile de soie,

Derrière lequel palpite le fantasme d’un brasier.

Ma langue gourmande n’aspire plus qu’à te gouter,

Et joueuse serpente en toi jusqu’à l’ultime abandon,

Qui te voit folle et gémissante sous ma douce incursion,

Lorsque nos lèvres enfin s’étreignent dans l’obscurité.

Tes doigts dans mes cheveux s’accrochent un peu plus fort,

Tout ton être en transe se tortille en une audacieuse danse,

Lorsque dans l’écrin de tes cuisses je ressens la jouissance,

D’un corps qui exulte et hurle encore, encore, encore !