Perpétuelle veillée
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Ô sommeil, cruel sommeil ! N’as-tu donc point pitié de moi ? Pourquoi persister à me fuir comme la nuit sous l’assaut du soleil ?
J’ai pourtant cédé à tes caprices les plus insensés, asséché mes pensées comme l’ondée épuisée sur le sable des lointains sahels. En vain. Me voilà toujours face à ce plafond imbécile et aride qui se rit de mes odieuses insomnies.
Morphée… mon vieil ami, combien de semaines encore avant qu’enfin tu ne me pardonnes ?
Fais vite, sans toi la vie me semble pure folie.
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