Soupir
Une minute de lecture
Si jamais ton cœur saigne encore
Et que toujours sur toi plane l’ombre de la mort
Si la douleur n’a pas cessé de t’aiguillonner
Et que tu ne sais comment la conjurer…
Si la nuit ton lit devient océan
Si le jour le soleil se teinte de sang
Et que sans relâche les ténèbres te pourchassent
Et que sans espoir tu soupires et te lasses…
Et si tu ne retrouves plus ton chemin
Si bien que la peur te prive de lendemain…
Déteste-moi,
Venge-toi,
Fais-moi ressentir aussi fort
Ta douleur que mon remords
Je n’ai pas su veiller sur toi ;
Libère-toi,
Détruis-moi,
Fais couler mon sang sans fin
Nourris-toi à cette source qui te veut du bien
Et pardonne-moi.
Annotations
Versions