chapitre 1
La lumière filtrant à travers les rideaux opaques dessinait des ombres étranges sur les murs de la chambre. Vous tentiez de vous convaincre que c'était simplement la lueur d'un lampadaire de rue mal positionné. Vous refermiez les yeux, espérant retourner dans le doux abîme du sommeil, mais l'inquiétude persistait.
Soudain, un détail vous frappa. La maison d'à côté, celle de votre voisine défunte, était plongée dans l'obscurité depuis des semaines. Elle était vacante, délaissée après le décès tragique de votre voisine. Vous vous leviez, l'intrigue vous poussant hors de votre lit. Un frisson parcourait votre échine alors que vous vous approchiez de la fenêtre.
Les volets étaient partiellement entrebâillés, et de la lumière émanait de la chambre de votre voisine disparue. Votre cœur battait la chamade, et une étrange appréhension vous envahissait. Vous descendiez précipitamment l'escalier, laissant votre demeure plongée dans l'obscurité.
En arrivant devant la maison déserte, vous constatiez que la porte était entrebâillée. Une lumière faible se déversait dans le couloir obscur. La tension montait alors que vous pénétriez dans la demeure silencieuse.iquement, était maintenant en mouvement, tapant des caractères invisibles sur une feuille de papier. Un frisson d'horreur vous traversait l'échine. Vous scrutiez la pièce à la recherche d'une explication rationnelle, mais rien ne pouvait justifier ce phénomène surnaturel.
À côté de la machine à écrire, un aspirateur semblait se déplacer tout seul, aspirant des grains de poussière invisibles. La lampe à huile sur la table diffusait une lueur vacillante, créant une atmosphère lugubre dans la pièce. Des murmures inintelligibles flottaient dans l'air, comme si l'esprit de votre voisine était piégé entre deux mondes.
Vous vous approchiez avec précaution, le cœur battant, lorsque soudain, le bruit d'un objet tombant sur le sol résonna dans la pièce. Vous vous retourniez et découvriez un pot de ciment renversé, sa substance épaisse s'étalant sur le plancher. C'était comme si l'invisible avait pris une forme physique, vous défiant de comprendre.
Une odeur âcre emplissait l'air, et vos sens étaient en alerte. Vous sentiez la présence d'une entité inexplicable, une force qui jouait avec les objets du quotidien. Les murmures s'intensifiaient, et l'atmosphère devenait de plus en plus oppressante.
Soudain, une voix familière, celle de votre voisine décédée, résonna dans la pièce. Elle murmurait des mots incompréhensibles, mélange de regrets et de désirs inassouvis. Vous frissonniez, tiraillé entre la peur et la compassion.
Dans un geste impulsif, vous fermiez la porte de la chambre, coupant le lien entre les deux mondes. La lumière s'éteignit brusquement, plongeant la pièce dans l'obscurité totale. Vous restiez là, incapable de bouger, écoutant le silence revenir.
La machine à écrire s'arrêta, l'aspirateur s'éteignit, et la lampe à huile s'éteignit également. Vous vous retrouviez seul dans la noirceur, les murmures s'estompant lentement. La tragédie qui se déroulait dans cette chambre semblait maintenant apaisée.
Vous quittiez la maison, laissant derrière vous l'énigme insoluble de la vie après la mort. Le citron acide dans votre main, que vous aviez instinctivement emporté avec vous, était le seul souvenir tangible de cette nuit étrange. La réalité et le surnaturel s'étaient entremêlés, laissant place à une fin brute et à des questions sans réponses.
La chambre de votre voisine était éclairée d'une lueur blafarde. Vous restiez interdit devant l'étrangeté de la scène. La machine à écrire, autrefois utilisée par votre vois
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