Stéphane

Une minute de lecture

Que tu sois cuisinier, pompier, électricien,

Il connaît ton métier tout autant que le sien ;

Qu'il s'agisse de vin, d'histoire, et caetera,

C'est sûr il ne dira jamais "je ne sais pas".

Il a le verbe haut et le rire arrogant,

Jamais on ne le voit, sans parler, écoutant :

Il discourt, il commente, il conte, il affabule,

Se juge aristocrate et rêve particule.

Il voit dans sa longère un grand palais princier,

Dans sa cour un grand parc, en sa mare un étang,

A l'hippodrome, il est éleveur de renom,

Puisqu'il possède enfin un maigre canasson.

Aux leçons de la vie il est aveugle et sourd ;

Vous pouvez tempêter et battre le tambour,

Rien ne le fait changer, il se ridiculise,

Et chacun, soupirant, excédé, le méprise,

Sans qu'il sans rende compte... étant si sûr de lui,

Qu'il prend pour des lauriers la moindre des orties.

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