Espoir
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J'ai pu confier mes pas au chemin qui serpente,
Jeter au fossé creux le chaos des pensées
Qui ouvrait à mon front une ornière béante
Un cloaque sans nom aux noirceurs insensées.
A peine les yeux clos, l'angoisse insatiable
Refusait au repos toute immobilité ;
Le vertige infini des fontaines grisâtres
Dérobant au sommeil sa douce satiété.
Je me veux, oublieuse des noirceurs nocturnes,
Sentir glisser au bleu d'un quotidien meilleur :
Que mes matins se lèvent d'un coton de brume,
Et que s'ouvrent enfin de plus ferventes heures.
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