14
Je me retourne et découvre une femme d'une cinquantaine d'années, elle n'ai pas grande et très mince. Elle a la même couleurs de cheveux d'Ace et les même yeux. Je remarque une marque dans les ton jaune autour de son oeil. Elle s'avance, Ace la regarde toujours.
- Je suis Miranda, se présente-t-elle.
- Anna.
- Vous êtes sa petite amie.
- Non, c'est juste une amie, qu'est ce que tu fait là maman?
- Je t'ai vue par la fenêtre alors je me suis dit que ça faisait longtemps que nous nous étions pas vue.
Ace se lève et ce tourne vers moi.
- Anna, tu m'attend là.
- D'accord.
Je vois Ace et Miranda sortir. Je l'ai fixe à travers la vitre. Je n'ai jamais vue Ace comme ça, il ne cesse de bouger, passe sa main dans ces cheveux, il fait de grand geste avec ces main. Sa maman ne cesse de parler, je ne sait pas ce qu'il se disent, mais elle à les larmes au yeux. Ace fini par la prendre dans ses bras. Il revient mais tout est différent, il n'a plus son sourire, ne termine pas sa glace. Il semble maintenant ailleurs.
- Tout va bien?
- Oui, oui excuse moi. C'est juste que sa faisait un moment que je n'avais pas vue ma mère.
- Oui, je comprend. Tu a terminer?
- Oui.
Nous quittons nos places et regardons sa moto. Je grimpe derrière lui puis nous prenons la route jusqu'à son appartement. Une fois dans celui-ci il se dirige vers la salle de bain et s'y enferme.
Ace
Putain merde! Je me passe de l'eau froide sur mon visage et pose mes mains sur le lavabo, les jointures de mes mains deviennent blanche.
" - Non s'il te plait arrête! Hurle ma mère
- Ferme la salope! Tu n'ai qu'une pute! Tu a aimer que ce connard te parle! Hein! Répond! Hurle mon père.
- Ce n'ai qu'un collègue de travail Johny, dit elle en pleurant.
- Un ami ouais c'est ça! C'est pour lui que tu t'habille comme une salope!
- Mais arrête papa! Dis-je en me mettant devant ma mère.
- Barre toi de là sale petit merdeux! Je suis sur que tu était au courant que ta mère se tapait ce type.
- Papa!
Il s'approche de moi, attrape mon t-shirt et me balance dans le coin de la pièce sans même un regard pour moi, il s'approche de ma mère et je l'entend crier, lui implorée d'arrêté, je ferme les yeux mais ça n'enlève pas les bruits de coups de poing, de pieds, les cries, les pleures. Le silence se fait. J'entends les pas de mon père se diriger vers moi, puis la boucle d'une ceinture qu'on défait. Les premiers coups s'abat sur moi. Je pleure, mon père hurle de toute ces force. J'ai mal, je souffre. Mon enfer se termine, j'entends les sanglots de mon père"
Mon poing atteri dans le miroir, le brisant en mille morceaux. Ma main est en sang.
- Ace tout va bien? Me demande une petite voix.
- Oui, oui. J'ai trébucher et casser le miroir.
- Tu veux que je t'aide?
- Non Anna c'est bon. Ne t'inquiète pas.
- D'accord.
Elle ne doit pas me voir comme ça, elle en a assez baver dans la vie. Je dois être fort pour elle, être digne d'elle. Qu'elle ne me vois pas faible. Je soigne comme je peux ma main, ramasse les morceaux de verres brisée. Je retrouve Anna dans le salon, quand elle me vois, elle se lève et attrape ma main blesser.
- Ace...
- Ce n'ai rien ma belle.
- Mais tu saigne.
- T'inquiète pas. Qu'à tu envie de manger?
- Ace, il n'ai que 17h00, je n'ai pas faim.
- Ah oui, je n'avais pas fait gaffe, lui dis-je en souriant.
Nos mains toujours ensemble elle me guide jusqu'à la télé. Sa tête se pose sur mon épaule. Mais mes souvenirs me hante, je n'arrive pas a enlevé les images de ma mère blesser par cet enfoiré. Je pensais qu'elle l'avais foutu dehors, mais j'aurai du savoir comme a chaque fois qu'elle retournerais avec, il n'a cas lui emmener des fleurs et elle oublie tout. Mais a chaque fois ces pareil, il recommence encore et encore. Je suis partie de la maison à 14ans, mais ils ne mon jamais recherché, je pense que ma mère oui mais ce connard a du lui faire des menaces pour qu'elle arrête.
Je baisse les yeux sur une petite main qui me caresse le bras. Anna. Bordel si tu savais a quel point j'ai envie de te faire vivre un vrai compte de fée, te prouver que tous les hommes ne sont pas comme ça. Que je ne suis pas comme ça.
- Tu ressemble beaucoup à ta maman, me dit-elle.
- Oui, il paraît.
Je sait qu'elle n'a pas connu ses parents, mais moi je ne suis pas un bon exemple.
- Et ton papa?
- Mort.
- Je suis désolée.
- Ne le soit pas, dis-je.
Elle se redresse et plante ses magnifique yeux vert dans les miens, je pose ma main sur sa joue.
- Tout va bien ma puce d'accord?
- Oui...
Elle me sourit et repose sa tête sur mon torse. Je ne voudrais jamais lui faire vivre ça. Je tiens a Anna, j'aime sa présence, son odeur, son sourire. Son innocence.
J'ai dit a Logan que Anna était ma Roxy, et je ne me suis pas trompé, cet elle que je veux.
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