Le Chat.
Un jeune chat solitaire
Regardait dans les airs
Des oiseaux noir et vert.
Et d'autres plus bas,
Le plumage un peu las,
Se battant pour leur repas.
Il se demanda alors comment
Si les uns avaient l'air contents
Les mêmes autres étaient déments.
Puis soudain passa au loin
Une chatte, l'air serein
Pour qui il eut le béguin.
De doute, à nouveau plein,
Il maudit alors le chemin
Le séparant de son destin.
Les yeux suivant la belle,
Il pria alors le ciel
Pour la faire venir, elle.
Les oiseaux toujours là,
Se demandaient bien pourquoi
Le félin ne bougeait pas.
Le voyant pourtant triste,
L'air même défaitiste,
Il restait attentiste.
Quand ils virent soudain
Un bien beau bout de pain
Et fondirent sur le festin.
La chatte s'en alla,
Et le chat resta là...
(Il manque une strophe entre les deux premières mais j'ai plus envie là ^^)
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