Au fur et à mesure des saisons,

Les solstices usent ma raison.

Ils tissent des liens infinis,

Où je mesure ma folie.

Vient d'abord l'Hiver.

Qui dessine un blanc désert.

Apportant la mort,

Recouvre de son manteau,

Une vie en devenir.

Puis c'est au Printemps

De changer son petit monde.

Faisant fondre l'autre,

Il réveille tous ses hôtes,

Les fait danser tous en ronde.

Ensuite l'Été.

Sous la chaleur enivrante,

La vie est en fête,

Douce, paisible, amusante,

Elle célèbre l'éternel.

Et enfin l'Automne,

Offre ses beaux coloris.

Un peu monotone,

Joint par la mélancolie,

Il laisse tout repartir.

Au fur et à mesure des saisons,

Les solstices sont ma raison,

De tisser les liens infinis,

D'une bien belle vie.