L'eclipse (5 mai 1821)
Dictant ses mémoires aux échos de l'histoire,
Il se débat, aspire à reconquérir sa gloire.
Mais l'horloge implacable sonne le triste jour,
De sa captivité, où s'étiole son amour.
Son esprit affaibli, son corps en déclin,
Napoléon succombe, emporté par le destin.
Les médecins l'entourent, impuissants face au mal,
Dans cette lutte vaine contre l'ombre fatale.
L'ulcère rongeant, sournois, implacable,
Éteint peu à peu la flamme inébranlable.
Les mots énigmatiques, ultimes soupirs,
S'échappent de ses lèvres, pleurs dans le pire.
Le poison du mercure, fatal et amer,
Accélère le déclin de l'homme solitaire.
Dans la douleur, il chancelle, vers l'ultime nuit,
Ses pensées vagabondent, vers la France qui fuit.
Au dernier souffle, l'empereur s'éclipse,
Dans le silence lourd, la mort dénoue ses lèvres.
17h49, le canon tonne, funeste écho,
Saluant la fin d'un règne, le dernier repos.
Sur cette île lointaine, où le temps se fige,
Napoléon repose, dans l'ombre des vestiges.
Son nom résonne encore, au-delà des âges,
Dans les pages de l'histoire, éternel hommage.
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