Prisonniers des brigands ( 1ère partie )

2 minutes de lecture

Forêt de Sologne, vers 1300... Alors que nous escortions l'épouse de notre

seigneur, nous avons été attaqués ( voir L'embuscade ) par une dizaine de

brigands, commandés par une belle jeune femme. Après seulement quelques

minutes de combat - leurs gourdins contre nos épées - nous les gardes du seigneur

Gui, avons été vaincus par ces coquins. Nous sommes honteux d'avoir ainsi

succombé et d'être désormais prisonniers de ces vilains, avec dame Tiphaine,

l'épouse de notre seigneur, alors que pour sa part, la cheffe de ces vilains jubile :

" Avec de simples gourdins, mes hommes ont neutralisé des gardes bien mieux

armés et pas moins nombreux qu'eux ; et qui s'ils l'avaient pu, les auraient embrochés

sans vergogne. Mais nous avons été plus agiles et plus malins que ces gardes, et nous

les avons mis hors de combat. Une fois que nous serons arrivés au campement, je

punirai ces gardes qui voulaient embrocher mes hommes ."

Pour le moment, nous marchons, les uns derrière les autres, les mains ligotées dans le

dos, et surveillés de près par les brigands. Leur cheffe ferme la marche avec dame Thiphaine

et un brigand qui porte un grand sac. Bathilde - c'est le prénom de la cheffe des brigands -

est agacée car nous avançons trop lentement à son goût, et s'en prend à moi qui suis le

dernier garde de la colonne :

- Garde, marche plus vite ou il va t'en cuire.

Je veux lui répondre mais elle ne m'en laisse pas le temps :

- Garde, baisse la tête et avance.

J'obéis et accélère le pas, et les autres gardes font de même. Je voudrais occire cette jeune

diablesse ainsi que tous les coquins qui l'accompagnent, et libérer dame Tiphaine, mais je ne

le peux malheureusement pas.

Nous arrivons dans une clairière. Cela fait longtemps que nous marchons et je me dis que le

repaire de ces brigands ne doit plus être loin. D'ailleurs, Bathilde stoppe le groupe :

- Halte, mes compagnons ! Faites asseoir les gardes sur le bord du chemin et vérifiez

leurs liens. Ils ne doivent pas pouvoir s'échapper et prévenir leur seigneur.

Nous sommes désormais assis sur le bord du chemin. La cheffe de ces coquins prend des

cagoules dans le grand sac et s'écrie :

- Mes compagnons, mettez une cagoule à chaque garde ! Aucun de ces gardes ne doit

savoir où se situe notre campement !

Les brigands nous remettent debout et nous reprenons notre marche avant que la nuit tombe.

Dans peu de temps, nous serons au campement de ces coquins et leur cheffe décidera de notre

sort.

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