Chapitre X : Sous le toit conjugal
Cécile, allongée dans le lit près de Romain, est bien réveillée.
Le jour se lève. La lumière commence à filtrer à travers les volets.
Romain va bientôt se lever pour son footing dominical. Il retrouve des amis.
Hier soir, ils sont allés au cinéma. Comme prévu elle a convaincu Romain et ils ont fait appel à Guillaume pour garder les enfants.
Que cela lui semble facile de tromper son conjoint ! Elle apprend à dissocier vie sexuelle et vie de couple.
Le film - « je suis heureux que ma mère soit vivante » - était intéressant. Un enfant adopté retrouve sa mère, et noue avec elle une relation ambiguë. Mais Cécile n’a pas réussi à vraiment se concentrer sur l’histoire.
Enfoncée dans le fauteuil, elle se projetait.
C’était déjà du plaisir.
Guillaume est un gentil garçon, mais elle n’a pas d’Amour pour lui. C’est sa jeunesse qui l’attire.
Sa queue !
Elle en a encore le goût dans la bouche.
Au moment de reconduire Guillaume un violent orage s’est abattu sur Lyon et Romain n’a pas voulu que Cécile prenne de risque et il a proposé à Guillaume de rester dormir à la maison. La chambre d’amis était disponible.
Celui-ci a prévenu chez lui.
Le savoir si près met Cécile dans un état de tension extrême.
Rêve-t-il de moi en ce moment ?
Pourtant, cette nuit elle est déjà allée le retrouver.
Une fois couchés, Romain lui a fait l’amour. Trop classiquement, trop rapidement à son goût. Romain n’arrive pas à se détacher de son boulot, et son comportement à la maison, dans tous les domaines, en est affecté.
« L’astreinte » du samedi soir !
La routine.
Vêtue d’une simple nuisette, Cécile a rejoint Guillaume quand elle a été certaine que Romain dormait profondément.
Il l’attendait.
Elle a dégagé la couette et s’est assise au bord du lit.
Il bandait déjà quand je l’ai retrouvé. Il devait penser à moi. Elle sourit à cette évocation.
Elle lui a descendu son boxer et elle a branlé lentement cette belle queue.
Elle la tenait avec ses doigts, comme s’il s’agissait d’un fragile trésor.
Qu’elle est douce, longue, fine !
Puis elle s’est penchée pour la lécher et la prendre en bouche. Elle savourait de sentir Guillaume s’abandonner à sa caresse.
Il était tellement excité ! Il ne pouvait pas résister bien longtemps !
Elle ressent encore cette bite tressauter dans sa bouche en envoyant de longs jets dans sa gorge.
C’était divin
Et elle est retournée dans le lit conjugal comme si de rien n'était. Coupable et en manque !
Mon corps n’a pas eu son compte !
Elle aime une jeune bite.
Et Bertrand ?
Il a été tellement tendre et poétique l’autre soir dans la salle de classe. Il a ému Cécile.
A-t-elle envie de lui ? Oui.
Deux amants ! Je suis folle !
Romain se lève. Il va partir pour son jogging. Cécile a bien essayé de l’en dissuader.
« Tu ne veux pas rester un peu au lit avec moi, ce matin ? Pour une fois » Il y a quelques années, il n'aurait pas résisté à ses caresses.
Elle voudrait qu'il l'apaise, qu'il la serre dans ses bras, qu'il la baise.
Qu'il l'empêche ainsi de retrouver Guillaume.
Le veut-elle réellement ?
Elle est dans l’attente d’autres sensations.
Qui lui provoquent une douce chaleur dans le bas du ventre.
Elle mouille.
Elle a hâte d’un apaisement et ce n’est plus de Romain qu’elle l’attend.
Peu de temps après que la porte de la maison se soit fermée, elle se précipite vers la chambre d’amis.
Elle sait que le temps lui est compté.
Les enfants, même s’ils traînent un peu le dimanche matin, ne vont pas tarder à se lever.
Dans la chambre, une légère odeur de sperme flotte encore.
Cécile s’assoit immédiatement sur Guillaume. Et après des préliminaires rapides, elle s’empale sur le pieu de chair, objet de ses désirs.
De nouveau, c’est elle qui prend l’initiative.
Elle assume.
Elle s’assume.
Elle a bien changé depuis cette caresse dans le train. Elle redécouvre son corps. Elle réapprend à l’aimer.
Merci Bertrand
A cheval sur Guillaume elle se surprend à penser à lui !
Elle guide les mains de Guillaume sur son ventre, ses seins.
Tout son corps s’enflamme à cette pénétration adultère. Sous le toit conjugal.
Elle joue de ses fesses pour varier les sensations.
Cette bite la chavire et elle se mord les lèvres pour ne pas crier.
Juste un souffle rauque.
Qui s’accélère.
Elle se penche sur Guillaume et cherche ses lèvres.
Baiser fougueux.
Fesses tendues.
Sexe rempli.
A nouveau elle reçoit des jets puissants par saccades.
Ils jouissent lèvres collées.
Le corps est apaisé.
Le corps. Seulement le corps.
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