NUL NE CONNAIT LE JOUR NI L'HEURE
Nul ne connaît le jour ni l'heure
Où le Divin sur moi pointera son doigt,
Me foudroyant debout face aux miens en émoi,
Où dans un lit d'agonie entourée de prières,
Qui m'accompagneront tout droit vers sa lumière.
Commencera alors le plus long des voyages,
Qui se terminera par-delà les nuages.
Pour m'emmener vers Lui, que je ne connais pas,
Lui qui me jugera sur ma vie d'ici-bas.
Expier mes méfaits pour préserver mon âme,
A genoux, à ses pieds y déposer mes armes,
Obtenir le pardon et son absolution,
Renoncer à jamais à toute tentation,
Après avoir avoué tous mes mea culpa,
Chanter les hosannas du fond de mon trépas,
Mon âme avancera dans cette éternité,
Pour s'endormir, sereine, en immortalité.
En attendant ce jour du Jugement dernier,
Qui m'arrachera à la douceur du foyer,
Je veux m'enivrer jusqu'à la damnation,
Des plaisirs de la vie à en perdre raison ;
Car, nul ne connaît le jour ni l'heure.
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