Poème en vers libre écrit en 2015.
Toi, garçon diaphane et belle révélation,
Dont les yeux bleus transpercent le premier passant,
Tu suscites en moi un bon nombre de questions,
comme si le monde m'était inconnu.
Accoudé près de la fenêtre, tu soupires, envahi par la mélancolie,
Telle une divinité prisonnière de son enveloppe charnelle
Pour te dire que le bonheur existe quelque part,
Et moi, femme perdue, je t'admire dans les tréfonds de l'ombre.
Tu veux retrouver tes ailes et hurler pour t'envoler ailleurs,
Mais ta beauté terrestre t'en empêche et elle te condamne à petits feux
Doucement mais sûrement.
Si tu veux être libre, attire-moi à ta lumière mais je ne peux pas te supplier,
car tu me domines à part entière.
Serviteur des Cieux, tu dois faire le grand saut.
Va, Ange au regard d'acier, envole-toi, exalte-toi, mais regarde-moi une dernière fois, éclaire-moi de
tes connaissances et de tes pensées, et la beauté céleste sera tienne.
Va et soyons sereins.