Chapitre 56: Convalescence.

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Je suis allongé dans un des lits de l'infirmerie, l'infirmière à dis que je n'avais rien cassé à première vu, mais que j'aurais sûrement de beaux hématomes, j'ai quand même extrêmement mal, je ne sens plus ma jambe droite, mon bras me fait terriblement mal, mon cœur bat encore à fond, mais elle préfère quand même que j’aille passer une radio s’inquiétant pour mon bras et ma jambe...plus le temps passe plus je me rend compte que sur ce coup-là Allan à fait fort. Sans lui je ne sais pas si je serais encore là pour vous raconter mon histoire. Il a réussi à mettre à mal Jack et sa bande, cinq mecs qui se battent souvent, qui ont pas mal dans les bras mais rien dans le cerveau. La rage d'Allan est vraiment sans commune mesure, lorsque l'on ose toucher à un de ses amis, où plutôt lorsque l'on ose me toucher, toute la rage d'Allan s'exprime et lui donne des ailes, une force, une colère et une détermination à toute épreuve. Allan s'emballe, ses poings cognent et rien ne l'arrête avant de voir les personnes qui me font souffrir parterre. Je me demande chaque jour s’il ne tiendrait pas plus à moi qu'a Victor, je me demande chaque jour si moi-même je ne l'aimerais pas plus que Sacha. Notre relation est indéfinissable, intense, et sans pareil, une amitié, de l'amour ? un frère ? un ami ? ou plus encore ? Allan tient une place extrêmement importante dans mon cœur, il est tout pour moi...Mais il y a Sacha, ce petit ange qui fait battre mon cœur avec qui je partage tout l'amour dont j'ai besoin. Il faut que je sépare ces deux êtres exceptionnels qu'Allan reste l'ami sans pareil qui illumine mes journées et me protège, et Sacha reste l'amour dont j'ai besoin qui réchauffe mon cœur et m'aime de l’entièreté du siens.

La porte s'ouvrant sur l'infirmière qui vient prendre de mes nouvelles me fait sortir de toutes mes réflexions, elle s'approche de moi, prend ma température qui est toujours au plafond, puis me dis :

Inf: J'ai appelé tes parents, ton père ne peux venir te chercher que ce soir vers 18h, ça ira ?

Z: Ouais !! Mais pourquoi vous avez appelé mes parents, j'aurais très bien pu rester là pour aujourd’hui et repartir en cours demain.

Inf : Non Zachary, il en est hors de question !! Tu dois te reposer et allez passer une radio, afin de déterminer si tu n'as réellement aucune fracture, ton bras et ta jambe m'inquiète grandement et cette poussée de fièvre n'est pas du tout normal.

Z : Bah si j'avais une fracture à la jambe, je n'aurais pas marché jusque-là. Et puis regardez mon bras je peux le bou... Aie. Ah ouais je peux pas le bouger tant que ça.

Inf : Zachary ne met pas en doute mon avis, tu dois allez voir un spécialiste. Et il est possible qu'un problème se déclare avec un léger temps de latence après le choc. Donc tu n'as pas le choix tes parents viendront te chercher ce soir, et tu iras faire une radio. Je ne leur ai rien dit au sujet de ton agression. J'estime que c'est à toi de leur en parler si tu le souhaite.

Z: Ouais merci madame !!

Inf : Bon sur ce, repose-toi encore un peu, avant qu'ils arrivent tu en as grandement besoin.

L'infirmière s'en va de la pièce, ce qui me permet de repenser à toutes les choses qui me tracassait avant son arrivée, mais je reste persuadé que la bonne solution et de garder Allan en ami et Sacha en petit ami, de ne rien changer car tout est bien ainsi. Il faudra que je puisse le remercier ce con avant que je parte, c'est sympa que l'infirmière n'est rien dis sur mon agression mais de toutes façons mes parents ne sont pas nés de la dernière pluie et le comprendrons très vite, donc autant tout leur dire direct. Je revois la scène Jack qui arrive un coup qui vole, puis un autre puis je tombe, et je me fais rouer de coups encore et encore jusqu'à l'arrivée d'Allan, aillant veillé au préalable qu'il n'arrive rien à Sacha. Je revois son sourire angélique lors de notre petite balade au bord de l'eau main dans la main, avant que ce gros con vienne tout gâcher. Je m'imagine entouré de ses petits bras, ça me réconforte, j'ai l'impression d'être sur un petit nuage, la douleur s'en va peu à peu et je sombre dans les bras de Morphée. J'ouvre peu à peu mes paupières et voit la lumière du soleil qui commence à entamer la fin de sa course, qui envahit la pièce et éclair mon meilleur ami se tenant debout dans l'encadrement de la porte, elle le bénit comme si elle émanait de lui. Allan rentre dans la pièce voyant que je suis enfin réveillé, suivis par Sacha qui a un visage des plus angoissés, je ne dois pas être beau à voir, dans un état des plus déplorables. Mon ami entame le premier la conversation.

Al : Alors la belle au bois dormant, enfin réveillé ça fait plusieurs minutes qu'on poirote devant la porte avec ton prince charmant. Je lui ai bien demandé d'aller faire un baiser à sa belle endormie, afin de la réveiller de son sommeil profond, mais il a refusé sous prétexte que tu devais te reposer et que je cite : " Il est trop mignon quand il dort en plus" n’importe quoi.

S : Bah quoi c'est vrai qu'il est trop mignon quand il dort, se retournant vers moi. D'ailleurs t'as bien dormi mon cœur ? T'as pu te reposer un peu.

Z : Ouais !! ça va mais j'ai toujours mal un peu partout surtout à mon bras gauche.

Al : Si ce gros con et ses chiens de larbins t'ont cassé quelque chose, je crois que je vais faire un meurtre.... dit-il en s’énervant.

Z : Non Allan, ça ne ferait qu'empirer les choses, tu as déjà fait beaucoup pour moi, si tu n'étais pas intervenu, je m'en serais beaucoup moins bien sorti, et je tiens à t'en remercier.

Al : Bah !!! Y'a pas de quoi, c'est normal pas besoin de me remercier. Mon meilleur pote et en danger j'accoure, c'est comme ça !!! Plus fort que moi, je dois protéger les personnes qui me sont cher !! Pour ne pas refaire la même erreur qu'autrefois. Je me suis juré de sauver toutes les personnes que j'aimais s’il leur arrivé quelque chose, alors c'est tout à fait normal que je sois accouru à ton secoure mon Zach !!

S: Mais euh !! Zach c'est pas le tiens il est à moi dit-il en boudant.

Il tire alors la langue à Allan qui lui réponds de suite en lui ébouriffant les cheveux.

Al : Mais bien sûr qu'il est à toi P'tit frère !!! Rooh c'est qu'une façon de parler je vais pas te le voler ne t'inquiète pas.

S : J'espère bien, oui !!!

Z : Je sais que je suis irrésistible mais ne vous battez pas pour moi les gars !!!!

On part tous dans un fou rire qui nous fais à tous du bien, baissant enfin la pression de cette journée éprouvante. Même si rire me fait mal au ventre sûrement à cause de coups bien placés. J'informe mes deux amis, que je ne vais rester ce soir et durant la fin de semaine, Allan me fait promettre de le tenir au courant s’il a une fracture ce qui ne manque pas de faire réagir Sacha qui le suis dans sa démarche. Je leur promets à tous les deux, qu'ils seront les premiers informés, en rappelant cependant à mon meilleur ami, de ne pas s'emporter et de tuer personne si fracture il y a, en lui faisant promettre aussi. Sacha doit malheureusement s'en aller pour prendre son bus. On continue de discuter avec Al de tout et de rien, avant que l'infirmière arrive dans la pièce suivis de mon père.

Inf : Zachary j'ai informé ton père de ton état, vous allez passer une radio dès ce soir. Sur ce je vous laisse bon rétablissement à toi. Au revoir messieurs.

P: Alors, comment ça va mon grand ?

Z: Bof !! J'ai un peu mal partout, et j'avais pas mal de fièvre mais elle diminue grâce au cachet, puis bah par contre j'ai atrocement mal au bras gauche, c'est peut être lui qui est pété.

P : Et bien tu t'es pas loupé, comment tu t'y est pris, au vu de ton visage tuméfié, je dirais que tu t'es bat..., il arrête sa phrase et regarde Allan qui lui aussi à le visage sacrément amoché, rassurez moi, les enfants vous ne vous êtes quand même pas battu tous les deux ?

Z : Non Papa !! Un type m'a agressé alors que j'étais avec Sacha et Allan et venu à mon secoure.

P : Et c'est qui ce type, pour que j'aille lui expliquer un peu la tolérance et la vie.

Al : Ne vous inquiétez pas Tony, s’adressant à mon père, il a eu son compte, je me suis bien chargé de lui et de ses petits moutons.

P: D'acc !! Merci Allan de ton intervention.

Al : Bof y'a pas de quoi comme je disais à votre fils, c'est tout à fait normal, quand un de mes amis à des soucis je viens à la rescousse.

P : Fort bien, je t'en remercie quand même, ce n'est pas tout le monde qui fait ça malheureusement et qui y arrive. Et au vu de ton état je me doute que ce n'a pas été une mince affaire. Bon allez mon grand, tu peux te lever ? On doit passer aux urgences pour prendre une radio et si on peut éviter d'y passer la nuit ça m'arrangerait.

Z : Je vais avoir un peu de mal, mais ça devrait le faire.

P : Oui, on va t'aider !! Allan aide moi à le lever et l'amener jusqu'à la voiture s'il te plaît.

Alors que mon père et Al essaye de me lever, je m'appuie sur eux, puis m'écroule violemment parterre, avec une douleur atroce à la jambe qui se lance. Hurlant de douleur, l'infirmière accourt en panique dans la pièce, demandant s’il y a besoin d'un fauteuil roulant afin de m'amener à la voiture, mon père lui réponds à la positive, étant donné que du haut de mes 16 ans je ne pèse plus tout à fait le même poids que quand j'en avais dix de moins. Mon père et Allan m'accompagne donc à la voiture, me trainant dans ce fauteuil roulant, la sensation d'être dépendant des autres est loin d'être agréable mais bon je n'ai pas trop le choix, ils m'aident tous deux à m'installer sur le siège passager. Puis Allan prend le fauteuil roulant afin de le ramener à l'infirmière, mais avant il ne manque pas de me dire au revoir :

Al : Bon beh repose toi bien, et n'oublie pas de me tenir informer et t'inquiète je n'irais pas les tuer même si t'es en miettes.

Z : Ouais, ne t’inquiète pas, je te tiens au jus vieux. Allez Salut !!

P: Allan si tu veux, tu pourras passer à la maison ce week-end, pour voir Zach et aussi lui donner les cours qu'il aura loupé durant ces trois jours.

Al : Yes !!! Pas de soucis, je vais demander à ma mère mais normalement y'a pas de soucis, je tiendrais Zach au courant. Allez au revoir et bon courage pour l'hosto, je m'y connais et c'est pas la joie là-bas.

On rigole un peu. Puis mon père démarre, je fais signe à Allan de mon bras encore valide il me le renvoi avec un grand sourire et en levant son pouce, pour me dire que tout ira bien, n’empêche il est craquant lorsqu’il sourit ce con. Le lycée n’est plus visible, on avance dans les rues de la ville et on se gare devant les urgences, mon père va chercher un fauteuil roulant pour m'y installer et on rentre dans l'hôpital, pour une longue attente dans la joie des urgences.

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