Tourments du crépuscule
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Le temps se montra incertain puis, soudain, l'horizon s'obscurcit. S'éleva alors le chant des sirènes, son corps l'avait abandonné au sol. Prisonnier d'une cage de chair, l'homme se réfugia dans son jardin secret. Ici, nul besoin de sa puissance d'antan. Il cultivait en toute autonomie le souvenir, le tendre sourire, de sa bien-aimée. Elle l'encourageait. Sans elle, il se serait reposé. Il fatiguait. Il brandisait depuis bien trop longtemps déjà ce bouclier avec lequel il se frayait un chemin à travers les tourments du crépuscule. Ses forces s'amenuisaient...
Heureusement, la vaillance de son coeur ne souffrait d'aucune faiblesse.
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