Arbre de pastis
de Léonard Maral
Dans le village des Moukoumbé, près de Saint-Quentin dans les Yvelines, séjournent des milliers d'âmes bouillonnantes.
Tout au long de la journées, les Moukoum (à ne certainement pas confondre avec la patisserie), exhultent de leurs corps des travaux divers. Ils s'attelent à l'armement, le gonflement de grands oran-outans (des sculptures de baudruche), mais encore à bien d'autres menus amusements.
Au contraire des poissons, dont les vies se font et se défont dans le fond de l'océon, les humains violent le Soleil pour mourir sous la Lune.
Pour mettre un terme à cette mascarade, l'esprit Pastisseur (et non pas le pastissier, créateur des Moukoum), décida l'aventure de l'Arbre de pastis.
Alors une nuit, pleine de lumière des astres fantastiques, avec un peu de grillons et de moineaux qui se tourniquotent, paf la naissance.
Donc un arbre, ça demande quelques idées, et puis du bois un peu faut pas déconner, et de la sève enfin les feuilles.
Mais le lendemain de la naissance : rien.
Comment ça ? Eh bah oui, c'est-à-dire que sans les fruits ça ressemble à un chêne à peu près, ou à un bouleau, enfin ça a une gueule habituelle.
Alors pour casser l'habitude, le commun, l'usuel il nous faut le fruit.
Et le pastis, c'est pas liquide ? C'est là le problème de notre Pastisseur, il y avait pas pensé en écrivant son texte, attendez voir.
Eh ben non, avant que ce soit liquide en fait c'est un fruit, voilà comme l'Orange.
S'appellorio Pastos, voilà on l'appelle le Pastos. Alors on presse et ça fait du pastis.
Puis on revient à nos Moukoum, l'un deux s'appelle Geordino, il se lève comme il faut et devant lui : pouf, l'arbre a produit le fruit.
Bien, Geordino il comprend pas "comment ça, je connais pas ce fruit là, on dirait une poire mais avec une drôle de couleur !". Bon, alors il goûte.
"Eh mon cochon, dis-moi que ça c'est différent de tout ce que j'ai goûté jusqu'à alors !".
Ni une ni deux, il démarre en trombe ses petites gambettes pour alpaguer son collègue Clérikel et lui dit : "Oh viens voir par là, j'ai découvert un arbre très sympa !"
Alors Clérikel il s'en fout des arbres, donc l'autre il insiste : "Si si, tu viens ou je t'en colle une, je suis pas là pour négocier, tu verras ça vaut le coup !"
Bon, avec ces arguments compétents, comment échouer dans son affaire ? Clérikel comprend l'importance de la manoeuvre et il se rend sous l'arbre, récupère un petit pastos et puis se le fourre dans le gosier.
Suite à quoi, il s'exclame "Eh ben ça, c'est une belle découverte !"
Alors, ensuite peut-être qu'il se passera des aventures je n'en sais trop rien, mais voilà pour la découverte déjà.
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Découverte de l'arbre | Chapitre | 2 messages | 1 an |
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