Les hommes abjects un deux trois
Les hommes abjects objectent qu'ils n'obligent ni n'objetisent personne.
Personne ni Perséphone.
Perséphone qui d'ailleurs s'en cogne à s'en fendre la poire. Cette bonne poire de gouttes en alcool concentré, comme un jus de citrons, pressé d'arriver dans les gorges obscènes des hommes abjects.
Mais j'objecte que Perséphone s'ils l'obligeaient, n'obéit à personne. Abjects ou sirupeux d'alcool, elle se fout de ces hommes, perd ces phones qu'on la presse de garder, supputant qu'elle pourrait, en des temps empressés se porter volontaire, succomber.
Succomber ? Qu'un homme abject puisse en réver pour en jouer et la jeter. Ça lui passe au-dessus de la tête à deux ou trois cents pieds. Pied-de-nez messieurs, mais de rien, elle s'en lave les mains.
Quand bien même les hommes s'emportent, Perséphone le maintient : 'Prenez donc la porte au revoir, sans demain."
Demain quand les hommes abjects, j'en compte bien un, deux, trois, passent le seuil, butent sur l'écueil, qu'a Persée, de faire ailleurs l'objet, du coeur d'hommes de bon aloi, j'en compte bien un, deux, trois portant en présent dans leurs bras trois p'tits chats, trois p'tits chats.. et voilà.
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