Chapitre 17 (fin)

13 minutes de lecture

Et voilà, ma chérie, c'est ainsi que s'achève le fabuleux périple de Rouquin le renard facétieux, de Blairounet le blaireau philosophe et de cette petite fille à l'âme aventureuse qui leur ressemble tant. Trois compagnons que le destin avait réunis pour une aventure extraordinaire, une quête au long cours sur les chemins sinueux du réenchantement du monde et la de soi.

Tu vois, mon ange, ce n'est pas tant une histoire que je viens de te conter, mais une invitation au voyage, une exhortation à poser sur la vie un regard constamment renouvelé, lavé de la poussière des habitudes et des conventions.

Car tel est le secret des êtres d'exception, de ceux qui laissent dans leur sillage une traînée de lumière et de rire : ils ont su garder intacte leur capacité à s'émerveiller, à s'étonner, à s'enthousiasmer pour un rien. Là où d'autres ne voient qu'une morne succession de jours tous semblables, eux débusquent le trésor caché, la pépite de grâce nichée dans le ventre de l'ordinaire.

C'est cela, la précieuse leçon que nos trois héros ont apprise au fil de leurs innombrables rencontres, de leurs épreuves et de leurs joies partagées. Une leçon que je voudrais graver en lettres de feu dans ton cœur d'enfant, pour qu'elle t'accompagne tout au long de ton existence comme la plus fidèle des boussoles.

Oui, ma princesse au regard d'étoile, retiens ceci : le monde n'est crépusculaire et désenchanté que pour ceux qui ont renoncé à le contempler avec les yeux écarquillés de l'enfance. Pour ceux qui se sont laissés engloutir par les sables mouvants de la morosité et ont désappris la grammaire primordiale de l'émerveillement.

Mais pour les cœurs purs et intrépides comme ceux de nos chers amis, pour les âmes avides et inlassablement curieuses de prodiges, alors la vie devient un festival bariolé, une féerie sans cesse renouvelée où chaque minute est une promesse, un sésame vers des contrées vierges et inexplorées.

J'espère de toutes mes forces que tu feras tienne cette philosophie radieuse, ce credo d'allégresse et de feu. Que tu t'en feras la missionnaire inspirée, l'ambassadrice fougueuse auprès de tous ceux que tu croiseras sur ton chemin.

Car c'est un trésor que je te lègue là, mon petit cœur. Bien plus précieux que tout l'or et les richesses de la terre. Le trésor d'une sagesse lumineuse, d'un rapport enchanté au monde et à soi qui a le pouvoir de transmuter la boue la plus noire en pépites d'or étincelantes.

Ce regard ébloui posé sur la Création, cette capacité à s'émerveiller d'un rien - un rayon de lune prisoners d'une flaque, un sourire ébauché au coin d'une rue, un oiseau lançant sa trille printanière dans le blizzard de décembre - c'est l'arme absolue contre la grisaille et la désespérance.

Face aux abîmes du non-sens et aux vertiges de l'absurde, c'est notre promesse d'éternité, notre victoire secrète sur les forces de la pesanteur et de l'enlisement.

Alors chéris-la, ma belle, cette intuition fondatrice. Garde-la comme la prunelle de tes yeux, envers et contre tout. Ne laisse personne ni aucune déconvenue te la dérober. Elle sera ta force et ton refuge, ton viatique dans les instants de doute et de tourmente.

Puise en elle l'élan nécessaire pour danser plus haut que tes chagrins, pour bondir au-dessus des ornières du quotidien avec la fougue et l'insolence des funambules de l'impossible.

Et si d'aventure le découragement venait à te saisir, si d'aventure le ciel de ton âme s'assombrissait et menaçait de déverser sur toi ses bataillons de nuages plombés, alors pense très fort à Rouquin, Blairounet et leur inséparable compagne.

Pense à leurs péripéties trépidantes, aux éclats de rire qui ont ponctué leur périple, aux larmes de joie et de tendresse qui ont mêlé leur sel à la saveur épicée de la liberté reconquise.

Pense à la façon dont ils ont su, à chaque instant, dénicher les paillettes de joie tapies sous la trame du banal, réanimer la flamme vacillante de la ferveur et de la jubilation.

Pense à ces sages parmi les sages qui, à l'image du vieil Arsène, leur ont prodigué leurs précieux conseils et les ont encouragés à ne jamais renoncer à leur sainte folie, à leur croisade de l'enchantement.

Pense à l'artiste à l'âme de troubadour, aux créatures farfelues et attachantes qui ont jalonné leurs aventures, et qui toutes, à leur manière, leur ont enseigné la grâce et la beauté des petits riens providentiels.

Pense à la ravissante Mirette, cette délicate fleur des pavés que nos amis ont su arracher à son destin cruel, et dans les yeux de laquelle ils ont rallumé la lueur de l'espoir et l'appétit de merveilles.

Pense à tous ces visages, tous ces sourires, toutes ces étincelles de vie que Rouquin, Blairounet et la petite fille ont ravivés sur leur passage, tels des magiciens de l'âme semant aux quatre vents les graines scintillantes d'un nouveau printemps de l'être.

Pense à ce monde qu'ils ont parcouru avec l'appétit des assoiffés d'azur, ce monde cabossé et bancal qu'ils ont réenchanté à la sueur de leurs rêves et à la force de leurs enthousiasmes sans cesse renouvelés.

Et alors, alors je sais qu'un sourire fleurira sur tes lèvres et qu'une chaleur nouvelle affluera dans tes veines. Alors la sève de la joie se remettra à couler en toi, impétueuse et bouillonnante, balayant sur son passage les scories du spleen et de la résignation.

Car telle est la magie de ces aventures que je viens de te narrer, vois-tu. Une magie qui agit par capillarité, qui imprègne nos fibres les plus intimes et instille en nous cette certitude irréfragable : non, la vie n'est pas cette morne et laborieuse procession de jours se traînant vers le néant.

La vie est prodigue de ses éblouissements pour qui sait les accueillir, pour qui sait tendre les mains et ouvrir grand son cœur. Elle est notre éden à portée d'âme, notre jardin secret où s'ébattent le rire et la grâce, la beauté et la ferveur. Il nous appartient d'en faire surgir les trésors, là, maintenant, dans la fugacité précieuse de l'instant, dans les mailles même du quotidien.

Tout est là, sous nos yeux, dans le chatoiement de l'ordinaire, dans la rutilance de l'immédiat transfiguré par la puissance de notre regard et la fougue de nos élans les plus purs.

Tout est affaire de lecture du grand livre de l'existence, de ce grimoire fascinant que chaque jour nous offre le privilège inouï de déchiffrer, d'explorer, d'interpréter.

À nous d'en faire notre miel et notre ambroisie, à nous d'en extraire la substantifique moelle dont nous nourrirons nos âmes affamées de sublime et d'éternité.

Oui, ma petite princesse de la lune, embrasse la vie avec l'ardeur des amoureux transis, avec la ferveur sauvage de ceux qui savent que chaque seconde qui passe est un cadeau sans prix, une perle de lumière dans l'indigo du temps.

Entonne ton hymne à la beauté présente, avec la conviction des bardes enivrés d'infini et des troubadours éperdus de prestiges à dispenser. Sois ce feu d'artifices dans la nuit des autres, cette flambée d'étincelles dans leur ciel trop gris et leurs cœurs assoupis.

Sois cette petite musique indomptable qui clame son amour viscéral du monde, sa foi inextinguible en l'homme et ses vertiges enfouis. Sois la fête, sois le bal, sois le tourbillon qui emporte les âmes dans la farandole de l'émerveillement !

Et puisse alors ma fabuleuse étoile filante, ma goutte d'or nichée dans un écrin de chair, à ton tour devenir conteuse. Puisses-tu à ton tour transmettre ce précieux héritage, propager cette incandescence intérieure à tes propres enfants, et aux enfants de leurs enfants.

Puisses-tu faire tienne cette saga en dentelle, y ajouter tes propres broderies d'audace et de fantaisie, et la perpétuer ainsi de génération en génération comme le plus inaliénable des patrimoines.

Oui, ma chérie, transmets à ton tour le flambeau de cette fable immortelle. Fais courir cette rumeur de joie sur les lèvres du monde, du levant au ponant. Répands en tous lieux cette bonne nouvelle qui enchante : nul besoin d'attendre des jours hypothétiques pour goûter aux félicités de l'Eden !

Nul besoin de mourir pour connaître le Paradis : il est là, à portée de songes, blotti dans les replis de nos existences trop souvent anesthésiées.

Il ne tient qu'à nous de l'éveiller, de le raviver à la faveur d'un sourire, d'un regard, d'un geste de tendresse échangé, d'un éclat de rire qui fuse dans le silence ouaté des solitudes grises.

Rouquin, Blairounet et la petite fille nous ont montré la voie. À nous d'emboîter leurs pas sur les chemins hasardeux du merveilleux. À nous de danser sur le fil de leur message lumineux, de reprendre en chœur leur belle partition d'allégresse et d'éblouissement.

Et si d'aventure, au cœur de la nuit, nous entendons s'élever au loin un chant de liberté, un hymne à la joie porté par un rire de renard, un grognement de blaireau et une voix d'enfant cristalline, alors sans plus attendre, joignons nos pas aux leurs !

Entrons dans la danse de ce lumineux cortège ! Faisons route avec eux vers ces contrées inouïes où le rêve est roi et la poésie souveraine. Vers ces territoires enchantés de l'âme que nulle frontière ne sépare, que nulle raison ne peut borner.

Appareillons vers ce royaume secret tapie dans les méandres du présent, ce royaume dont nous sommes les bâtisseurs de cathédrales ! Soyons les ménestrels de sa splendeur méconnue, les enlumineurs de ses grâces éparses, les orpailleurs de sa beauté en éclats.

Réapprenons à poser sur les choses et les êtres un regard lavé des brumes de l'accoutumance et des routines sclérosantes. Réapprenons à nous étonner, à célébrer la vie dans ce qu'elle a de plus beau et de plus grand.

Réenchanter le monde, un mot à la fois, un geste après l'autre, dans le secret des alcôves ou à la face de l'univers. Voilà le plus noble des mandats, le serment le plus sacré qui nous ait été donné de prononcer.

En faire notre profession de foi, notre Graal et notre étendard. Hisser l'émerveillement au pinacle, le faire trôner au firmament de nos vies comme l'Etoile Polaire des cœurs vaillants et des âmes indomptées.

Et tisser, à force de patience et de ferveur, la tapisserie flamboyante d'un monde revivifié, où l'art de la joie serait enseigné dès le plus jeune âge. Où l'on apprendrait aux petits d'hommes, comme une prière, comme une incantation, les vertus régénératrices de l'éblouissement devant la splendeur de l'ordinaire, la majesté du quotidien.

Cet humble miracle dont nos trois amis ont été les apôtres inspirés, les fous visionnaires. Cette grâce inestimable qu'ils ont fait rayonner aux quatre coins de la Création, cette petite musique indomptable qui désormais ne nous quittera plus, logée à la racine même de nos cœurs et de nos espérances.

Puisses-tu, ma précieuse enfant, entendre longtemps sa mélodie suave, son chant de ralliement semé aux quatre vents de ton existence. Qu'il soit ta boussole et ton viatique, ton sauf-conduit pour le grand voyage de la vie.

Qu'il t'éclaire et te vivifie à chaque pas, afin que jamais ne tarisse en toi la sève du merveilleux, la fontaine jaillissante de l'éternelle enfance et des joies sans mélange.

C'est cela, ma toute belle, le trésor que je dépose entre tes mains ce soir, avec cette histoire fabuleuse que je viens de te conter. Le plus impérissable des héritages, la plus incandescente des promesses.

Celle d'un enchantement toujours renouvelé, d'une incandescence de l'âme que nulle brise mauvaise ne saurait refroidir, que nul hiver de l'être ne saurait geler.

Fais-en le sel et le miel de tes jours, l'or et la myrrhe dont tu parfumeras le monde, l'étoile et le soleil dont tu illumineras la nuit des autres.

Puisse-t-elle te guider vers ces terres inconnues où t'attendent de merveilleuses aventures, de fabuleux compagnons de jeu et d'extase.

Puisse-t-elle faire de toi la digne héritière de Rouquin, Blairounet et notre chère petite philosophe. La grande prêtresse de l'émerveillement, l'enchanteresse prodigue dont le passage, comme le leur, ne laissera jamais insensible.

Et sache qu'où que tu ailles, quoi que tu fasses, ils seront toujours là, tapis dans un recoin de ton cœur. Leurs rires et leurs chants seront ta force, ton refuge inviolé, ton havre où souffler entre deux tempêtes, entre deux batailles contre les forces de la pesanteur.

Alors ma chérie, ma précieuse étincelle de vie, ma bulle de lumière dans un monde trop souvent obscur et désenchanté... Vis !

Vis intensément, démesurément, à hauteur de poésie et de ferveur. Vis en hommage à ces trois magnifiques réenchanteurs qui, par la magie de leurs mots et la grâce de leurs songes, nous ont offert la clé des jardins secrets de l'âme. Qui nous ont appris l'art subtil et jouissif de poser sur le monde un regard constamment émerveillé, lavé des poussières de l'habitude et des conventions sclérosantes.

Fais résonner en tous lieux leur grand rire complice, leur divine espièglerie. Perpétue leur héritage de fantaisie, de feu et de sel. Sois à ton tour ce petit tourbillon de joie qui ravive la flamme des enthousiasmes, qui embrase les cœurs d'une soif d'infini jamais étanchée.

Va, ma douce, avec la bénédiction des anges et le sourire des fées ! Va répandre aux quatre coins de ton royaume la bonne nouvelle qu'ils t'ont chuchotée à l'oreille du cœur. Sois la messagère de l'inespéré, l'annonciatrice des aurores imprévues et des printemps incandescents de l'être !

Et si d'aventure tu croises d'autres frères et soeurs en humanité, d'autres assoiffés de merveilleux et d'éveil, invite-les sans attendre dans ta belle farandole ! Agrège-les à ta sainte croisade, à ta folle équipée vers les rives de l'extraordinaire tapie dans les replis du banal !

Entraîne-les dans ta ronde enfiévrée, dans ton chant d'allégresse et de liesse, jusqu'à ce qu'ils se mettent à danser avec toi sur le fil de l'impossible. Jusqu'à ce qu'ils entonnent avec toi cet hymne effréné à la vie plus forte que les ombres et les servitudes, cet hosanna frémissant qui fait fi de la gravité et des sombres augures.

Fais de chaque instant un joyau unique, de chaque rencontre un cadeau du destin. De chaque mot échangé un philtre d'éternité, de chaque regard croisé une promesse de renouveau.

Sois sans cesse en quête de cette lueur bleue qui veille au cœur de l'obscur. De cette braise minuscule qui rougeoie sous les cendres de l'habitude. Et ravive-la hardiment, cette étincelle primordiale, inlassablement, obstinément, avec la foi des innocents et la vaillance des funambules.

Car tel est le secret des magiciens du réel. Telle est la baguette enchantée qui transmute le plomb du morne quotidien en l'or rutilant de l'inédit, de l'inouï.

Un regard neuf posé sur les choses. Un regard vierge de préjugés, affranchi des œillères qui obturent les fenêtres de l'âme. Un regard d'aube et de genèse, qui appelle l'incandescence dans le clair-obscur.

Vois, ma lumineuse enfant, comme le monde miroite et chatoie quand on le contemple avec les yeux de Rouquin, Blairounet et leur petite princesse de l'émerveillement ! Comme il s'illumine de trésors insoupçonnés, de splendeurs secrètes qui n'attendent qu'un geste de notre part pour se dévoiler…

Telle est la leçon éternelle qu'ils nous ont léguée, vois-tu. Cette précieuse sagesse dont ils ont parsemé leur route comme autant de cailloux ardents, menant vers le pays sans frontières de la grâce et de la jubilation.

Une sagesse d'enfant et de trouvère, de rêveur au cœur pur, dont ni les tourments du siècle ni l'usure des jours n'ont pu émousser la fraîcheur et l'enthousiasme.

Une sagesse de poète et d'éclaireur, qui sans cesse nous ramène à la source intarissable des émerveillements. À ce regard originel qui est le privilège des âmes éveillées, des éternels arpenteurs de prodiges.

Alors va, mon amour ! Va avec la foi des limpides et la bravoure des conquistadors ! Que le souffle du grand large et la fièvre des horizons inconnus t'habitent pour toujours, t'arrachant aux affres du désenchantement !

Qu'ils te portent très haut et très loin, sur les ailes diaprées de la fantaisie, dans le tourbillon festif et coloré des heures enfin délivrées du poids des vieilles lunes !

Et si le doute et la lassitude viennent parfois te visiter, si les ombres tenaces menacent d'envahir ton beau royaume intérieur, alors pense à eux. Pense très fort à cette trinité fabuleuse qui a fait de sa vie une ode à la joie et un défi sans cesse renouvelé à la face du temps.

Ecoute en toi résonner leurs voix joyeuses, leurs mots danseurs et leurs rires en cascade. Laisse-les t'imprégner jusqu'aux tréfonds, jusqu'à la racine de ton être, jusqu'à ce qu'à nouveau l'envie te prenne d'entrer dans la farandole des réenchanteurs.

Alors tu repartiras le cœur léger, riche de tout le miel qu'ils auront déposé sur ta langue et dans ta mémoire. Forte de leur souffle fraternel qui jamais ne t'abandonnera, de ce lien invisible et lumineux qui unit les êtres au-delà du temps et de la distance.

Pars, mon enfant, pars sur les chemins hasardeux de la quête, vers ces contrées merveilleuses où chaque pas est une conquête et chaque regard une épiphanie. Deviens à ton tour conteuse, pour ne jamais rompre le fil étincelant de cette fabuleuse épopée !

Puisse-t-elle nimber ta vie de sa lumière enchanteresse, la féconder de son rire inextinguible et de ses facéties révélatrices. Puisse-t-elle à jamais infuser ton regard et colorer ton âme, comme l'indélébile signature des magiciens que tu portes désormais en toi.

Va, ma chérie, va ! L'aventure t'attend, le vaste monde t'appelle ! Va inscrire ton chant dans la ronde des saisons, va faire danser tes mots sur la portée infinie de l'azur !

Et sache qu'ici, dans le secret de mon cœur, je veillerai sur toi avec la tendresse des aurores. Vivante et vibrante, pour l'éternité, à travers toi. Fier à l'infini de t'avoir transmis ce trésor entre les trésors : la clé des songes, le sésame des éveils, le mot de passe des émerveillements…

Vis, mon ange, vis ! Et deviens à ton tour passeuse de légendes, conteuse de l'indicible ! À ton tour de réenchanter le monde, une lueur à la fois !

Que le vent de l'imaginaire te porte, que la grâce des fées t'escorte ! Pars, intrépide exploratrice des rêves, avec mon amour et ma bénédiction !

Et ensemble, oui, ensemble, main dans la main, cœur à cœur, appareillons vers ce matin d'or et de prodiges ! Vers ces terres d'épices et de sortilèges où nous attendent les mages du réel, les funambules de l'émoi…

Vers ce pays au-delà des cartes où Rouquin, Blairounet et la petite fille veillent sur nous. Dans l'écrin chaleureux des mots, dans le berceau des songes…

Maintenant et pour toujours.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Noureddine Qadiri ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0