Eldorado
Ô voyageurs solitaires, libres- penseurs, pèlerins alanguis, vieillards aphones:
Par- delà Allure Recroquevillée , Corps Tétanisé, Faciès Emacié, Regard Vitrifié
Dans l'implacable hermétisme de maintes âmes et consciences asynchrones
Y déferle quelque crépusculaire défaillance, ode futile à cet originelle vacuité !
Mais soyez donc ! Oui, vous là ! Rongez votre frein à la dérobée,
Ecumez de rage la salive incrustée dans vos chairs offusquées en lambeaux
Par tes sanglots salvateurs ô pluies de poussières étoilées :
Leur infime particule argentée, mon Eldorado spirituel, votre tombeau !
De l'illusionniste au marionnettiste,
Seul le véritable alchimiste vous irrite.
Lié à ces zombies amnistiés,
Suscite- t- il toute désacralisation Ô Mythe ?
Eldorado
© J- H& Co , 25.02.2014
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