Les tocsins de l' inférence
Ô corps et âmes fuselés, scarifiés, mortifiés, de salpêtre pétris, jugulez de ces déflagrations intempestives les à- priori ! Lesquels ? Voyons, ces perceptions extra- sensorielles innées, pardi ! Pourquoi en ignorer sans conteste quelque acuité ( visuelle, auditive et intellectuelle) accrue ?
Ô ambiguïté irrationnelle, ambivalence spirituelle ou paroxysme existentiel dont l'insatiable quête neutralise, à grande peine, leurs exactions démentielles ainsi déchues, brandissez- y enfin dans cet embrasement dantesque, bastion de cet acharnement pittoresque, ce glaive providentiel!
Ô Muse ingénue, tu frises encore l'implosion cérébrale, le branle- bas de combat! Sonne donc les tocsins de ton inférence, hymne lié à leur évanescence puis jette tes larmes, poussières d'étoiles suppliciées, au vent!
Ensuite? Bon sang! Danse la zumba, ravive cette flamme juvénale, hisse au nues cette dialectique présumée mais largue surtout aux confins d'une île excrémentielle de tous déféquée chaque roucoulerie impudente, tout hululement houleux ! Ne sont- ce point qu' odes outrancières à cette lune givrée ?
Maintenant ? Grave sur le champs consciencieusement en lettre de sang, une à une, dans ces amnésiques abîmes, les consonnes et voyelles de ce sordide patriotisme adjuvant de ce rédhibitoire patronyme !
Les tocsins de l'inférence
© J- H& Co, 14.01.2014
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