Faudrait-il convaincre notre grasse conscience qu'un régime exclusivement composé de végétaux pourrait sauver la vie de nos petits-enfants ?

Je vous en conjure, la joie que me procure l'idée d'être grand-parent se confronte à l'idée des défis qui attendent les enfants de mes enfants.

Quand je les verrai, le visage en cloque et l'esprit en fumé, je leur dirai qu'il en tenait de ma responsabilité de ne pas avoir fait les efforts nécessaires pour leur prouver mon Amour.

Qu'il m'a fallu trop de temps pour comprendre que la richesse fiduciaire n'était rien à côté de la richesse des âmes. Que l'âme de mes petits-enfants ne valaient pas un seul centime de ma vie.

Que mon confort était une illusion quand dans leurs yeux saigneront les milles particules de déchets de nos âmes.

Que l'Amour que je leur porterai valait les milliers d'euros que je voulais conserver, que l'argent n'était que l'illusion des sentiments de l'être, qu'il n'était que l'illusion de nos âmes et la marionnette du bonheur.

Quand face aux petits êtres, nous nous sentons si minable, que leur face nous rappelle à quel point l'inhumanité de notre conscience se doit d'être revisitée. Les enfants sont les meilleurs philosophes de nos vies car dans l'expression native de leur besoin se découvre les réalités objectives des adultes de notre temps.

L'enfant est le meilleur philosophe de chaque temps. Prenez la science des images d'un nouvel être, vous y trouverez les réponses des questions qu'il ne se pose pas.