Le modèle capitalistique et l’effondrement de la conscience planétaire
Dans le brin de vent qui conditionne notre cerveau, le capitalisme se régale de notre conscience. Aveuglément, nous avançons vers le trou noir de notre espèce, où irrémédiablement, le corps de nos enfants iront s'écraser quand nos aïeux se feront bronzer les dernières plaies de leur cancer.
Effectivement, cette interprétation économique de la potentielle réalité qui nous attend n'est qu'une manière d'exprimer mes sentiments. D'un angle plus sérieux, la consommation gargantuesque engendré par un mode de vie irresponsable conseillé par de grands monstres froids a pour résultante un effondrement de la conscience planétaire. Faut-il manger le boeuf du charcutier ou le poisson du poissonnier ?
Notre appétence pour les piscines bleues en bord de mer sont l'hologramme parfait de l'interprétation du plaisir de petits gens qui ont dissimulés soigneusement cette idée dans nos synapses pour finalement en faire leur plus gros gains. La chaîne alimentaire de l'avarice est aussi dévastatrice que les filets géants des chalutiers. Le poisson, c'est nous.
Nous en sommes arrivés à un point où l'idée même de fin n'est que l'apanage des fous. Mais quand à l'aube des catastrophes, votre montre sonnera votre dernière heure et que votre enfant se fera inséminé le gland, et que la manière de faire des enfants ne sera que médical, au fond de votre tombe, vous vous demanderez quels maux vous avez créé et que vous étiez finalement le Fourniret de vos pensées, et que vos viols incéssants de la planète ont amené le déchirement des poumons de vos petits enfants.
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