4. Soirée seule ou presque
Bonjour cher(e) lecteur(trice)s,
Ce chapitre étant assez violent, je préfère vous mettre en garde.
Bonne lecture :)
La grossesse se passe très bien, même si elle n’est pas prévue, mais maintenant que j’ai entendu le cœur de ce petit-être qui grandit en moi, je ne peux pas me permettre de mettre fin à sa vie. Alors, je décide de garder cet enfant. Que Franck le veuille ou non. Je vais tout faire pour m’en occuper, pour l’aimer.
Un soir, Franck n’étant pas présent, je me décide à regarder la télévision, tranquillement posé dans notre canapé. Il finit par rentrer, mais pas dans son état normal. Il a quelques blessures, il saigne de l’arcade et du nez. Je m'approche de lui afin de l’aider pour se soigner, j’évite de lui poser les questions qui me passent par la tête. Je le fais asseoir afin de me faciliter la tâche. Je prépare le désinfectant ainsi que les pansements. Je pose le tout sur la petite table juste à côté de nous. Je laisse le flacon ouvert le temps de lui poser un premier pansement. Cependant, en faisant un faux mouvement, je fais tomber le flacon par terre.
Franck s'énerve fortement, comme à chaque fois, j'encaisse ses remarques sans rien dire. Je suis au début appuyée sur ses genoux mais voyant le flacon sur le sol, il me fait basculer à l’autre bout du canapé, je ne pensais pas qu’il aurait autant de force que cela. Je me relève et ramasse ce que j’ai fait tomber mais il est très énervé après moi. Je vois bien qu’il a certainement beaucoup bu avec ses amis donc je me tais et accepte ses remarques. Voyant que je ne dis rien et que je suis sur le sol à tout nettoyer, il m’agrippe par les cheveux très violemment et me fait lever la tête afin de le regarder dans les yeux. Je vois dedans toute sa colère. Je le regarde, les yeux pleins de larmes. Il me relève afin de me mettre debout face à lui et me gifle. Je me tiens la joue car il l’a fait avec toute sa force. J’ai très mal à ma mâchoire. J’ai alors voulu partir dans la chambre, le laissant se calmer seul. Mais il n’a pas accepté mon choix. Il me rattrape par le bras, me poussant contre le mur le plus proche. Il me met une main sur ma gorge qu’il serre. Je n’arrive à peine à respirer. Ses yeux devenant noir, je baisse la tête.
« Regarde-moi, tu es contente de tes conneries ? Tu as tâché le tapis ? Tu as intérêt qu’il redevienne aussi propre qu’avant. Sinon gare à toi. » Puis il me relâche tout doucement.
Je m'accroupis sur le tapis afin de le nettoyer. Il reste là, à me regarder. Quand tout d’un coup, je sens qu’il se rapproche de moi. Je sens ses mains se poser sur moi. Alors je veux me défaire de son étreinte car il me fait vraiment peur. Mais il m’allonge de force sur le tapis, me déshabille et s’insère brutalement en moi, tenant mes poignets afin de se soulager. Je le laisse faire, après tout nous sommes un couple donc ces moments-là sont normaux (non ce n'est pas normal, il s'agit d'un viol conjugal). Il me fait vraiment mal. Puis il s’écroule. C’est à ce moment précis que je peux reprendre le nettoyage du tapis, prendre ma douche et aller me coucher.
Lorsque nous nous sommes mis au lit, il fait comme chaque soir. Il se rapproche de moi, me serrant dans ses bras. Je ne suis pas bien, je tente m’éloigner un peu de lui mais plus je tente de m’éloigner plus il me rapproche de lui. Alors finalement je céde et tente de dormir dans ses bras. La nuit est très compliquée.
Lorsque le réveil sonne, je me lève, et comme chaque matin, je me prépare dans la salle de bain. Je dois être prête pour le travail. Mais lorsque je vois mon reflet dans le miroir, je n’en crois pas mes yeux. Des traces apparaissent sur ma joue, mon cou et même sur mes poignets. Je décide de les cacher grâce aux affaires ainsi qu’au maquillage. Je ne veux pas affoler quelqu’un au travail.
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