Je ne suis pas de celles

de Image de profil de Les maux d'Or Ro ReLes maux d'Or Ro Re

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Image de couverture de Je ne suis pas de celles

*En réponse à mon poème "J'ai tant voulu" *

Je ne suis pas de celles,

Je ne ne suis pas de ces" Donzelles"
De Télé-réalité, ultra-maquillées,
Sur talon aiguille, provocateur décolleté,
Coiffées de pacotille,
Faux or, qui brille

Aux attributs synthétiques,
Manequins gonflables, usées, Silicon Valley,
Dépourvues de l'esprit Saint,

Non, je ne suis pas de celles,

Qu'on déshabille pour un soir
Poupée souillée, mouchoir, prise dans le noir,
Sur de la soie, que l'on aligne,
Puis balayée, jetée dans le vide,
Se joue là une mise en scène de désespoir

Ô
Devenir une coquille sans vie
Quelle glaciale tragédie !
Mortel ennui

Je suis bien plus fine
Qu'une factice bague au doigt
En or, plaquée..

Je suis une femme, en lien vertical,

Née, de rosée
Auréolée,
Fruit, d'une belle promesse,
Le voile, Marie, à l'aube,
Éternel, me l'a donné

Je suis la lune blonde
Naïve de Pureté,
Transparente de vérité
J'aime la loyauté, 
Sur mes lèvres, se lit la candeur,
En mes yeux, ce Bleu du Ciel,
Mon cœur, tendre miel,

"Je suis d'Esprit plus que de Chair"
J'aime y voir Clair
Que, tes actes soient louables
Des biens, j'ai appris à m'en défaire,
De ma bouche, des baisers de poésie
Parce que oui, j'aime les mots,
Ces ressentis, joliement, dits

À mon chevet,
Les plus beaux Psaumes,
Guidée, par les Saints et les Prophètes,
Ceux, que l'on respecte
Extraire de leur courage, cet exemplaire ténacité,
Qu'ils nous servent au moins à tous de leçon !
Que leur mort ne soit pas restée vaine

Mon pur flambeau  "Amour", toujours,
Comme étendar, mon bouclier,

Mon drapeau

Alors pour vous, qui lisez,
Tel un hymne, je vous le porte,
De sorte,
Que vous n'oubliez jamais, d'où vous venez,

Car,

Ô
Maintes fois, sur mon chemin,
Rusé, le malin, des erreurs, oui, j'en ai commises
En larmes, j'ai trébuché, comme écorchée vive,
Saignée aux quatre veines,
Lame aiguisée de lourdes peines
Fardeau des Bleus parsemés

Ô mon Dieu, tant de larmes versées
Mise, à de si rudes épreuves, étirée pour toute une vie,
La souffrance est ma sœur
Je la connais tellement par cœur

Puis je me souviens , un dimanche,
Après, la pluie,
Une Belle Âme, Trésor de réconfort,
Une douce éclaircie,
Enfin, un souffle nouveau dans ma vie,
M'a souri

Comme, une Miséricorde Divine, mon pèlerin a été mon Salut,
A aspiré, ce poison injecté d'un vil serpent,
Mon Âme alors confessée
Me, voilà purifiée, née "Or, Ro Re"

Maintenant, grâce, à toutes mes douleurs
Mes épreuves
Le mal je n'en ai plus du tout peur !
Loin, de moi toute haine,
Adieux rancœurs

Alors, pour tout cela,
Père, voici de mes entrailles
Mon profond merci

La vie, est un véritable défi
Une longue quête aussi,
Le chemin est fort sinueux, si étroit,
Pour se rendre vers Tes Cieux

Mystérieux,

Le Ciel a ses propres plans
Il donne puis il reprend, mon pèlerin parti,
A fait de mon Être une douleur
Perpétuelle
Vive et brûlante
Mon cœur au fer rouge, de sang,
Marqué, chauffé à blanc,

J'écris

Ô
Et pourtant, et pourtant,
Je rêve de goûter
Enfin, à de beaux et paisibles jours,
À deux,
Dans l'amour, suspendus à ses pleines Valeurs

Ô
Jamais je ne recule !
Parce que, ce qui est Divin,
Demande parfois beaucoup de sacrifices

Nous possédons tous la clef de notre propre portée
En nous, cette graine de bonté,
Cachée, est notre part de divinité, à nous de la chercher
En cet édifice

Pour toujours fixer nos yeux, au Ciel,
Du tableau, les gris nuages, les dégager,

Trouver en nous cette force, ce courage,
Essence ciel
Pour ascensionner

À mon oraison, à l'heure de mon jugement,
Lorsque mon coeur sera sondé
Mon Âme, délicatement pesée,
Par Saint Michel-Archange,

Pour peu, je voudrais aller au moins au purgatoire
Au mieux, dans cet Eden

J'ai déjà choisi le chemin à suivre
Car, je les ai vu défilés, ces pauvres égarés,
Vers les flammes du supplice, où règne la fureur,

Alors,
Observe mon image

Je te donne d'un sourire,
Mon cœur transpercé
Prend le,
"Bénis sois-tu" , celui qui sait me regarder au travers,

Sur ton front, un tendre baiser,
Venu du ciel, j'y dépose,

S'envole vers Toi comme une prière,

Un jour, tu comprendras
Tu sauras pourquoi.

Aurore P.

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