Chapitre 33

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Un an plus tard

— Voilà pour toi ma jolie !

Je tendis le bouquet à la petite Mathilda venue trouver un présent pour l'anniversaire de sa grand-mère.

— Merci Bella ! Dis je peux te demander quelque chose ?

— Oui, dis-moi ma puce.

— Est-ce que tu sens le bébé bouger dans ton ventre ?

Instinctivement, je posai une main sur mon ventre bien arrondi. Je souris à cette demande :

— Oui, le bébé bouge beaucoup. Mais on dirait qu'il dort en ce moment.

Elle me salua et partit comme une petite fée en sautillant. Elle m'amusait beaucoup avec sa douceur et son innocence de petite fille. Judith entra à cet instant en boitant légèrement par la porte de la réserve.

— Tu devrais t'asseoir Bella. John va encore me gronder si tu rentres avec les jambes gonflées.

— Ne t'inquiète pas, ça va. Et John n'a pas encore compris que ce serait pire si je restais à ne rien faire. Par contre toi, tu ferais bien de te poser un peu. Tu boites beaucoup aujourd'hui.

— Ce n'est rien, il va pleuvoir c'est pour ça ! dit-elle en chassant l'idée de sa main.

— Judith, soit raisonnable !

— Et bien on sera deux comme cela !

Elle rit de sa réplique. Nous reprîmes notre routine depuis près de sept mois maintenant. L'accident de Judith était loin déjà mais il avait laissé une trace indélébile sur le corps de mon amie. Sa hanche n'avait jamais complètement récupéré de la chute dans la boutique. Je n'avais pas hésité une seconde et avais pris le commerce en main en attendant qu'elle se remette. Finalement, ce qui devait n'être que provisoire devint permanent. Avec l'aide de John, j'avais investi dans l'affaire de Judith et nous travaillions dorénavant ensemble. Je m'épanouissais au milieu des fleurs. Mon bonheur ne fit que s'accroître lorsque John nous avait acheté la grande maison près du bourg, celle où nous nous étions retrouvés après ma fugue. Nous passions le plus de temps possible ensemble bien que ses affaires l'éloignaient souvent du village. Nous avions décidé de faire notre vie là, ainsi nous décidâmes de fonder notre famille, j'étais enceinte de six mois et tout se passait pour le mieux.

Je ne traînais pas à débaucher, je devais retrouver John après deux jours sans le voir. Judith me tendit un joli bouquet pour égayer le salon me dit-elle. Je passais saluer Miguel avant de rentrer. Judith et le restaurateur s'étaient rapprochés et avaient emménagé ensemble sous le prétexte que Judith ne pouvait plus vivre seule pour sa sécurité. Je soupçonnais davantage un attachement sentimental. Mais cela ne nous regardait pas et tout ce qui comptait était le bonheur de nos amis.

Je fus surprise de voir la voiture de John garée devant la maison. Alors que je passais la porte, son chauffeur quitta la maison non sans me saluer avant. Je défis ma veste et retirai mes chaussures avant d'aller à la rencontre de mon compagnon. Je déposai le bouquet sur la table du salon. Un chemin de pétales de roses rouges me guidait jusque sur la terrasse. Je vis alors John élégamment vêtu une rose dans la main. Sur la table, se trouvait un seau d'eau pétillante et deux coupes de champagne.

— Waouh ! Quelle jolie surprise mon amour !

— Viens-là chérie.

Il me prit la main et m'installa sur ses genoux. Il me donna la rose qu'il tenait et une main sur mon ventre, l'autre sur ma joue, m'embrassa tendrement.

— Tu m'as manqué bellissima Bella. Comment vas-tu ?

— Je vais bien et encore mieux depuis que je suis avec toi. Tu es rentré plus tôt que prévu !?

— Oui je voulais te faire une surprise.

— C'est réussi !

— On a plusieurs choses à fêter ce soir, je voulais faire de cette soirée un moment inoubliable.

J'étais étonnée et curieuse j'attendis qu'il continue. Il mit sa main à la poche et en sortit un petit écrin.

— Cela fait un moment que j'ai cette bague. J'attendais d'avoir refermé toutes les portes de mon passé pour ouvrir celle de mon présent et de mon avenir avec toi et notre famille. Nous allons avoir un enfant ensemble et ce lien éternel entre nous me rend heureux. Cependant, j'aimerais t'unir à moi devant Dieu et les hommes, que tu portes mon nom. Bellissima Bella veux-tu bien m'épouser ?

— Oui John ! Je veux être officiellement ta femme. Mon cœur t'appartient déjà depuis longtemps.

Il ouvrit l'écrin et me passa au doigt un joli solitaire. Je l'embrassai passionnément pour lui transmettre tous les sentiments que je ressentais à son égard. Comme pour approuver, notre bébé donna plusieurs coups sous la main de son père.

— Je vois que tu es d'accord avec moi mon bébé. A partir de maintenant je vais me consacrer uniquement à ta mère et toi.

— Que veux-tu dire ?

— J'ai mis de l'ordre dans mes affaires. Je n'aurais plus à faire des allers-et-retours. Nous allons pouvoir vivre vraiment ensemble. Je suis désolé chérie mais tu vas m'avoir tout le temps sur le dos ! dit-il pour me taquiner.

— Idiot ! Tu sais bien que j'aime t'avoir tout le temps avec moi.

— Bien comme nous sommes d'accord, j'ai très envie de sceller ces fiançailles.

Il m'embrassa tendrement, puis approfondit notre baiser. Ses mains se firent plus empressées. Rapidement ma blouse et mon soutien-gorge disparurent. John avait découvert avec fascination la transformation de ma poitrine depuis que j'étais enceinte. Il honora mes seins et me mena au bord de l'orgasme. Nous nous déplaçâmes sur le bain de soleil double. Je me levai et finis de me dévêtir. John enleva sa chemise, quitta son fauteuil et s'installa sur notre couche. Féline, j'avançais vers lui à quatre pattes entre ses jambes. Je lui ôtai le reste de ses vêtements. Je pouvais admirer son membre déjà dressé. Je en résistai pas à le goûter. Il gémit lorsque je le pris en bouche, allant et venant tout en le regardant. Une main dans mes cheveux, l'autre s'agrippant au coussin.

— Tu me rends fou. Bon sang, j'aime ta bouche. Vas-y chérie, prend tout !

Il me stoppa cependant avant de venir dans ma bouche, il me dit de m'asseoir sur son visage, qu'il puisse lui aussi me goûter. J'aimais beaucoup voir sa langue jouer avec mon bourgeon qui se gorgeait de plaisir. Il ne tarda pas à me faire jouir. Quand mon souffle se calma quelque peu, il m'installa sur ses jambes et emboîta nos corps l'un dans l'autre. La grossesse m'avait rendu encore plus réceptive et sensible. En quelques coups de rein, je jouissais. John ne tarda pas à me rejoindre au septième ciel.

— Comment ai-je pu vivre sans toi ? Tu combles tous mes désirs. Je n'arrive pas à me passer de toi.

— Je t'aime John.

Nous paressâmes nus sous le soleil estival profitant l'un de l'autre simplement. Je pris la parole au bout d'un moment :

— Bon si j'ai bien compris, il va falloir trouver une date pour le mariage !

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