- Moi : A ce sujet, je trouve ça un peu injuste.

- Amandine distribuant : De quoi ?

- Moi : Bah tu en a un de plus que moi !

- Amandine amusée : C’est le privilège d’être une femme, tu n’as pas de sein donc voilà.

- Moi jouant le jeu : Bah si regarde !

Je lui montre mes pectoraux, elle me sourit en retour. Je regarde enfin ma main et découvre une fois encore une main tristement dépourvue de quoi que ce soit. Je me questionne, est-ce que je ne ferais pas en sorte de tout perdre car je suis de plus en plus à l’étroit dans cet ultime vêtement.

La réflexion est très courte, hors de question de perdre mon slip sans me battre. Je change quatre cartes sur cinq. Les cartes que je pioche me surprennent j'obtiens quatre cœur en tout, je pense qu’il est tout à fait possible de faire une couleur étant donné qu’on en est qu’au premier échange j’ai toute mes chances. En plus il me revient le fait que je peux aussi décider de prendre un gage…Sans hésiter je change, malgré mes différents échanges je n'obtiens pas le cœur qui me manque.

- Moi : Bon bah là je ne vais pas bluffer, je n’ai rien !

- Amandine : Envie de finir tout nu ?

- Moi montrant mon jeu : Non juste pas de chance !

- Amandine : Ah oui, tu essayais d’avoir une couleur.

- Moi : Ouai, tu as quoi toi.

- Amandine : Deux paires.

- Moi : Bah raté pour moi, je prends le gage pour le coup.

- Amandine : Ok.

- Amandine après avoir réfléchi : Um un cuni se serait possible ?

- Moi amusé : Je t’en aurai fait un sans que tu me le demande comme gage.

- Amandine souriante : D’accord, et bien je garde le gage “cuni” pour une fois où j’en voudrai un.

- Moi souriant : Si tu veux, mais pour rappel c’est valable uniquement jusqu’à la fin des vacances.

- Amandine : T’inquiète pas.

Je distribue la main suivante et me retrouve d’entrée avec une très belle paire de roi. Le premier changement m’apporte un troisième roi, malheureusement ça s'arrête là !

Alors que je m’apprête à taquiner ma douce Amandine, mon téléphone vibre fortement sur ma table de nuit. Je bondi de mon lit, je vois que c’est Jean qui m’appel, ça m’exaspère qu’il m’appelle à ce moment-là, mais je réponds car sinon il est fichu de débarquer.

- Moi [tel] : Oui allô ?

- Jean [tel] : C’est moi !

- Moi [tel] : Oui ça je sais.

- Jean [tel] : Je te réveille ?

- Moi [tel] un peu agacé : Non, qu’est-ce que tu veux ?

- Jean [tel] : Je peux venir ?

- Moi [tel] : Franchement non !

- Amandine doucement : Qui c’est ?

- Moi : C’est Jean.

- Amandine : Qu’es ce qu’il veut ?

- Moi : Je ne sais pas, il voulait venir.

- Amandine : Laisse-le venir ! C’est peut-être important.

- Moi [tel] : Jean laisse nous deux minutes et viens.

- Jean [tel] : Sûr ? Je ne veux pas vous déranger.

- Moi [tel] prenant sur moi : Non c’est bon, t’en fait pas.