Bye la déontologie
Je la soulève par les fesses et la dépose sur le bureau.
— J’exige du silence. Vous ne criez pas. Vous ne dites rien et vous encaissez.
Un feu ardent scintille dans ses yeux. Ce jeu interdit l'excite tout comme moi.
— Faudrait-il encore que vous me fassiez crier, susurre-t-elle.
L'insolente !
Mes doigts parcourent ses jambes pour remonter sous sa jupe. J'enroule ses collants jusqu'en bas de ses chevilles tandis qu'elle ôte ses bottines à l'aide de ses pieds. Puis elle positionne ses jambes autour de ma taille et commence à déboutonner mon pantalon. On ne se quitte pas du regard et je sens sous son pull comme elle me désire. Je lui arrache sa culotte que je jette au sol.
— Allongez-vous sur le dos et prenez un préservatif qui se trouve dans mon sac près de vous, poche de devant.
Alors qu'elle tâtonne de sa main ladite capote, je descends vers son entrejambe et embrasse langoureusement son sexe. Une de ses jambes tressaute à ce contact. Elle a les lèvres les plus douces jamais touchées et je suis heureux de lui procurer encore un effet aussi fort.
Tandis que ma langue explore l'ensemble de sa vulve, mon pouce titille son clitoris et mon index s'enfonce dans son vagin. Puis mon majeur. Je me redresse tout en continuant mes va-et vient afin de constater ce que ça lui provoque. Elle stoppe son geste vers mon sac et ses mains s'agrippent aux miennes. De mes pognes qui serrent ses cuisses. Je la sens gémir discrètement et rien qu'à ce son, mon érection est éprouvante.
J'enlève mes doigts et lui demande de me passer la capote. Elle s'exécute sur le champ. J'enlève mes lunettes. En me la passant, elle se redresse et me lèche l'oreille, me mordille le lobe en parcourant ses mains sur ma nuque. Je ferme les yeux, savourant ses actions. Même si pour cela, je tarde à dérouler le manteau de latex. J'ai du mal à me concentrer et elle me murmure :
— Vous êtes sexy quand vous me désirez comme ça, professeur.
Le préservatif est mis. J'ouvre les yeux et la bascule sur le bureau en plongeant en elle sans la prévenir. Son vagin est ouvert et humide. Il m'a autant réclamé que mon pénis dressé fièrement à son intention. Quand nos deux sexes se rencontrent à nouveau, je grogne et elle lâche un petit rire de satisfaction.
Damn it, it’s good !
Je me retire et lui enlève sa jupe d'un geste brusque et violent. Elle est habillée seulement de son pull court noir. Chaque centimètre de mon foutu corps l'a réclamé. Je la pilonne et la prends par les poignées d'amour violemment. Un cri lui échappe.
Gagné.
Je place ma main sur sa bouche en lui demandant avec autorité de se taire et m'enfonce plus encore, plus fort. Dur et rapide. Je la domine de tout mon corps. Ses ongles sont ancrés dans la peau de mes mains puissantes. Le bureau commence à se déplacer et grince sur le sol. Mais on s'en tape tous les deux. C'est notre moment depuis des mois. À elle et moi. Je pense que même s'il y avait eu une centaine de personnes à nous contempler, aucun de nous ne s'en serait soucié.
Je la reverse sur le ventre en caressant - au passage - sa tache à demi cachée par son pull. Je passe mon bras sous son bas-ventre afin de relever ses fesses. Positionnée sur la pointe des pieds, elle se cambre pour me permettre de la prendre avec plus de vigueur. Je lui flanque une gentille tape sur sa fesse droite. Elle geint de plaisir. Un coup de bassin, puis un deuxième avant de l'agripper par les cheveux et de m'enfoncer entièrement en elle.
Les minutes défilent au rythme de mon bassin qui se heurte contre son resplendissant postérieur. Je me retire par moment puis caresse sa vulve et son clitoris du bout de mon gland, avant de replonger en elle, bien à mes aises en son vagin. Celui-ci me réclame et je la sens s'impatienter. Je m'enfonce légèrement en elle puis ressors, réitère mes à-coups quelques fois avant de me réengouffrer entièrement d'un coup sec.
— Oui, comme ça James. Vas-y !
— Ne crie pas.
Mes allées-et-venues sont brusques, endurantes. Je veux qu'elle s'épuise sur ce bureau, que son souffle s'arrête. Faire taire toutes ses provocations à mon égard durant ces trois mois. Lui faire comprendre qu'elle doit me respecter et que c'est moi qui domine le jeu. Du moins, pendant l'acte.
Le bureau s'est accolé au mur et le heurte avec fracas à chaque coup de bassin. C'est le dernier de mes problèmes.
Je caresse son dos, descendant une de mes mains jusqu'à ses reins et pétrit ses fesses bien moelleuses.
— Allez jouis Charlie, lui susurrais-je en la prenant par la taille.
Je sens son extase à ses gémissements, à la façon dont son intérieur se contracte autour de ma verge. Ses jambes ne tiennent plus. Je lâche ses cheveux et la prends par la taille afin de donner le coup de grâce. Je sens son vagin qui se resserre et s'humidifie davantage, malgré la pellicule caoutchouteuse qui nous sépare. Elle s'agrippe à mon avant-bras avec force en tremblant de plaisir. Elle pose sa tête sur le bureau me laissant voir une larme aux bords des yeux, preuve de sa jouissance et me lâche « James, faites-vous plaisir. »
Je la retourne et la soulève. Je veux voir son visage quand je vais jouir. Je la culbute sur le bord du bureau, une main en appui sur le meuble et une autre derrière sa nuque, resserrant ses cheveux. Elle regarde comment mon sexe rentre et sort en elle. Elle se mord la lèvre pour éviter de crier et mon orgasme se propage dans toutes mes veines. Paupières fermées, j'ai la tête qui tourne.
Bye la déontologie.
Mes mains malaxent ses fesses tandis que j'embrasse son cou et son menton avant de me retirer. De sa main, elle caresse ma joue puis se baisse pour récupérer collants, jupe et bottines. Je me débarrasse de ma capote, appuie mes lunettes sur le nez et renfile mon pantalon. Ce n'est qu'ensuite que je trouve sa culotte déchirée qui gît à terre. Elle aussi la voit et soupire.
— Je t'en achèterai une autre.
Je la glisse dans ma poche, m'assieds sur ma chaise et la regarde enfiler ses collants.
— Tu as des jambes magnifiques. Ce sont elles qui m'ont fait craquer, lui dis-je le regard plein de tendresse.
— Contente qu'elles vous plaisent.
— Tu me plais.
Elle s'approche et se met à califourchon sur moi en se penchant à mon oreille, le bout de sa langue sur mon lobe, ce qui éveille en moi une nouvelle poussée de fièvre brûlante. Puis se recule et passe ses bras autour de mon cou :
— Moi j'ai craqué pour vos avant-bras.
— Mes avant-bras ? m'étonné-je en les regardant.
— Oui. Vous avez vu vos veines qui ressortent ? Ce n'est ni trop ni pas assez, musclés sans que ce soit excessif. La sécurité, la force... Et comme si vous le saviez, vos manches sont toujours rebroussés. Vous êtes un provocateur, Monsieur Taylor ! s'exclame-t-elle en laissant un bisou sur mon nez.
Elle ferme les yeux en prenant une grande inspiration. Je m'approche de son cou et y passe mes lèvres tendrement en pressant ses fesses de mes mains. Elle bouge son bassin, sans culotte. Je sens monter mon érection.
— Charlie, stop ! J'ai cours.
— Moi aussi... et dans le vôtre en plus.
Shit, c'est vrai ! J’examine ma montre. On a cinq minutes. Impossible je ne peux pas la prendre en si peu de temps.
— Écoute, je suis plus que chaud. Mais là, ce n'est pas possible. Cinq minutes, c'est trop court. On peut se voir après toute la soirée ? Juste toi et moi ?
Elle rit en se cachant la bouche avec sa main. Je la bouffe du regard. Pourquoi ne puis-je pas l'embrasser ?
Je lui souris et elle se relève avant de m'embrasser sur la joue. Je la regarde s'éloigner jusqu'à la porte et me lève pour lui ouvrir.
— Alors ? chuchoté-je en ayant pris grand soin de ne pas être entendu, ni vu.
Elle sourit.
— Vous savez où me trouver, professeur.
Annotations