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À l’aube d’un dernier songe
j’écris ces courtes lignes afin d’exprimer
toute ma gratitude à ceux qui m’ont accompagné
qui m’ont nourri jusqu’à ce que je sois une éponge,
toute ma joie d’enfin quitter ces terres de misères
celles qui m’ont vu naître, celles qui m’ont vu disparaître
au fil des années, au gré des « paraître »
j’embrasse une nouvelle lumière, j’abandonne enfin le somnifère.
J’embarque sur le pont sans un regard en arrière
sans piper mot, délaissant les maux
d’une vie inhospitalière.
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