Epilogue
Lorsque les triplés reprirent connaissance, ils étaient à nouveau au rayon jus de pomme, les deux filles accrochées à Hugo, dont la main était sous le rayonnage. Près de lui, les deux paquets de gâteaux choisis pour ses sœurs et près de ses doigts, le sien, avec ses préférés à la noix de coco. Une femme les dépassa avec son chariot rempli de courses, éberluée.
Maha se redressa et sortit son téléphone de sa poche. Le 23 mars, 18h15. Elle montra l’écran aux deux autres, interdite.
— Dites-moi que vous avez aussi vu des fourmis et des mantes religieuses géantes qui se faisaient la guerre pour deux billes, supplia-t-elle.
Les deux autres acquiescèrent en silence, les yeux rivés sur l’écran qui leur indiquait l’heure et le jour exacts de leur départ.
— Soit nous avons rêvé, soit… commença Hugo en s’asseyant. Aïe.
Il souleva une fesse. Une sphère brillante de la taille d’une balle de ping-pong trônait dans sa main.
— Soit tout était vrai.
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