Sabotage
Je me suis posée énormément de question. J’intellectualise tout. C’est fatiguant. Mes écrits sont fatigants, car je tourne en rond. Je le dis, sans cesse. Je me répète. Pourtant, j’ai déjà réussi, de nombreuses fois, cassée cette routine. Je suis dans l’auto-sabotage. Mon inconscient est tellement dans le déni, que j’ai du mal à me souvenir du mot. SABOTAGE.
Tout mon être me susurre à l'oreille que c’est mauvais... Et pourtant, je retombe, sans cesse. C’est devenu tellement douillet ici bas, que le peu d’effort me donne déjà envie de me reposer, vidée de toute mon énergie. Et je retombe. Et c’est bon. Et puis, lamentablement, je me relève, encore & encore. Le même schéma se répète, encore et encore. Je suis l’unique, l’unique personne responsable de mon cas. Personne, mise à part moi-même, décide de ce que je fais. Et avant de faire les choses qui sont sensés pour moi, ma santé, mon corps, mes pensées, mon je: JE, dois accepter qui je suis.
L’auto-sabotage veut me dire quelque chose, il est là, pour une raison. J’aimerais bien changer le regard que j’ai de moi; accepte que tu es intelligente, accepte d'avoir un avis, accepte de ne pas avoir d'avis. Accepte d'avoir tort, accepte d'écouter. Accepte de faire ce qui te paraît bien de faire. Accepte de ne rien faire. Accepte de réfléchir. Accepte d'être heureuse. Accepte d'être acceptée. Accepte ton corps. Accepte l'action. Accepte le repos. Écoute-toi. Exprime-toi. Accepte d'être fatigué, accepte de respirer. Accepte les situations qui dépasse tes compétences. Accepte de demander de l'aide. De demander des conseils. D'écouter. De réfléchir. Par soi. Accepte le moment présent. Accepte d’aller à contre sens. Accepte qu’on ne t’aime pas. Accepte que tu es, généreuse, que tu as un besoin fou de partager, d’échanger, de faire, de t’exprimer, de demander, d’analyser, d’investiguer. J'ai de tonnes de facettes, multi-colores, je suis bourrée d’énergie! Je suis belle, au fond, je suis belle. Je rêve, je vole, j'imagine, j'ai pleins d’amour a donné. Quand je me donne le temps, je crée de belles choses, sensées, je m’exprime, je touche, je berce, je réconforte. J’ai tellement à offrir.
Je devrais tellement m’en foutre. M’en foutre de tout. Y aller, juste, y aller. Et alors? Je m’aime, je m’aime, je m’aime. Il ne s’aime pas, est-ce mon problème? Dois-j’encore écouter quand les paroles sont blessantes? Pourquoi m’infliger ça? Pourquoi tant d’énervement, de sang qui bouillonne, de rage ? Alors que ce n’est certainement pas ton problème. Vivre en communauté, vivre en société, c’est ça finalement. C’est toi, ta vision. Détache toi de tous qui t’encombrent ! Attire de belles personnes, uniquement de belles personnes qui veulent que le bien pour toi. Et ceux qui sont, malgré ça, dans les parages, et bien, ignore-les, tous simplement. Rien n’est difficile dans la vie. Si tu t’entends avec une poignée de gens, seulement, entoure toi d’eux, seulement. N’ai pas honte de le dire, n’ai pas honte d’être toi. Ecoute, ne réagis pas. Ecoute, n’écoute pas. Ne t’excuses pas, s’il te plaît ne t’excuses plus pour la personne que tu es. Tu es.
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