Le papillon à l’aile cassée
Face à ce couchant et ce levant, je m’émerveille tous les jours, quand j’envisage ce moment sublime, au matin de tous mes réveils, cette lumière obligatoire, qui peut se calculer mais qui se fout du reste...
Cette lumière qui caresse mon visage comme la mélodie d’une comptine. Rassurante, toujours là, fidèle à ce torrent de nouveautés qui m’attend.
C’est un jour que j’ai toujours reçu comme une offrande jamais demandée.
Autour de moi, en dépit des bétons, je sais qu’à la frontière, nous tous, courageux personnages, nous mêleront nos vies à la destinée.
Il y a, par-delà ce monde, imposant malgré notre souffrance, un autre qui vit, palpite, papillonne, frémit, fredonne et donne à n’en plus pouvoir, la force qui nous assoit aussi bien qu’un arbre millénaire.
Des vérités qui te sembleront justes, par les échos qui te rapprochent de tes rêves, animées par ce que tu ressens de la beauté du monde, une beauté que tu sais dire mais pas comprendre, une beauté qui nous unis, tous les deux ou plus encore…
Tu vois, mon enfant, le monde est aussi fragile que fort.
A toi d’en faire un juste milieu…
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