Prologue
7h30, j'arrive a mon arrêt de bus. Les cours commencent seulement a 9h pour moi mais j'ai préférer venir plus tôt pour me préparer : je vais découvrir mon nouveau lycée. J'appréhende ce nouveau départ, les gens seront ils accueillants avec moi ? J'ai vite été une cible dans mon précédent établissement au point de le quitter au bout de quelques mois. Quelques mois de pure souffrance. J'ai sauter deux classes, ainsi au lieu d'être en 4e avec des gens de mon âge, je me retrouve propulsé en seconde, au lycée. Entouré de gens bien plus mûrs et matures que moi. Ou du moins c'est ce qu'il paraît, devant tant de méchanceté j'aurai jurer le contraire facilement.
Je décide de mettre mes écouteurs pour écouter «Laisser Couler» de Ridsa, un chanteur que j'admire. J'espère pouvoir me détendre ainsi. Le bus arrive et je monte. Il est casiment vide alors je prend pour une fois la liberté de m'asseoir côté fenêtre, confiant que je ne serais pas dérangé de sitôt. Au bout de deux arrêts, voila que j'entend la même musique dans l'espace clot du véhicule. Je panique alors en pensant que mes écouteurs se sont débrancher et je sens mes joues me brûler instantanément. Une main se pose Doucement sur mon épaule, je tourne alors la tête, les yeux baissés, et remarques que l'inconnu a les mêmes chaussures que moi -à l'exception que les siennes sont grises, les miennes jaunes- puis je me décide à relever la tête et me perd en quelques secondes dans des yeux d'un bleu hypnotique. Je reviens à la réalité quand la voix de mon interlocuteur arrive à mes oreilles :
«Je suppose que tu devais écouter la même avant que j'arrive ?, le garçon hausse un sourcil avec un air bienveillant et poursuis. Ne t'en fais pas, c'est mes écouteurs à moi qui se sont débrancher.»
Encore médusé par ses beaux yeux, une seule question me vient en tête, mes joues redoublants d'efforts pour devenir écarlates :
«-La même ?, je lui demande, incrédule.
Le bel inconnu rigole doucement,
-Oui, la même musique !
-Ah ! Euh oui, oui j'écoutais Ridsa c'est bien ça. Je pensais pas tombé sur quelqu'un qui l'écoute aussi !»
Sur le reste du trajet je discute avec lui, il me donne son prénom, ce prénom qui ne quittera plus mon esprit : Iwan.
Sa mère, dont il tient ses yeux bleus, est d'origine slave tout comme son prénom qu'il porte si fièrement. Il est délégué de sa classe avec laquelle tout se passe apparemment à merveille. Il est dans le même lycée que moi en seconde également. Je lui confie alors que, justement, ce sera mon premier jour aujourd'hui et que j'ai un peu peur de ne pas m'y retrouver ou de ne pas réussir a m'intégrer. Il me souris et me propose :
«Et bien, puisque je suis délégué et que je commence a 9h aussi, je pourrais te faire visiter. On ira chercher ton emploi du temps et ta carte de self ensemble comme ça, ça te dis Ilyes ? En plus on a le même modèle de shoes et c'est la première fois que quelqu'un du lycée les a aussi, c'est peut être un signe haha !»
J'accepte et ne peu refouler un sourire ravi qui semble l'amuser. Je béni en silence ses écouteurs et nos chaussures : les premiers ont fait qu'il m'ait parler et les deuxièmes ont donner un "argument" pour que j'ai plus de temps pour le connaître. Lorsque l'on descend, j'envoie un message a mon père pour le rassurer. Mes yeux tombent alors sur une citation qui, me servant de fond d'écran en vu d'une série de dessin, encore aujourd'hui résonne en moi comme un présage encore incompris à l'instant où j'entrai dans le bâtiment avec le bel Iwan :
«On oublie le dernier rêve ; on se remémore toujours le premier amour.»
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