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Une minute de lecture

Les mots se bousculent dans ma tête comme le fracas incessant des vagues sur les rochers

Les mots me transpercent et me font mal

Coup de poignard en plein cœur

Tons blafards sans lueur

Les nuits se font longues et douloureuses

Mes cernes se creusent superposant les différentes couleurs de la colère

Et là est toute sa beauté, reflétant les milles regards de la rancœur

Et parfois il pleut

Il pleut et le temps s’allonge

Il pleut et toute cette pluie nettoie ma rage

Il pleut et toutes les nuits

Silence.

Toutes les nuits les mots se bousculent

Et dans ma tête

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Vivre pour mourir ou mourir pour exister quand la simple raison de notre vie est de penser à ne plus être. Des questions au coucher du soleil pour terminer au fond du gouffre, bouffé par tes craintes, tes péchés, des absurdités. Mille et une questions que je veux oublier, effacer pour ne plus frémir plus rien sentir. Simples mots débiles qui se suivent pour anéantir une vie.

Douceur de l'automne, le confort est proche, loin des cris et des chaleurs, les pluies d'amour à 6h du matin qui te réveillent, doux comme un sourire, précieux comme un souvenir qu'on fait revivre.

On va pas se mentir, la tristesse est délicate et tellement belle.

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