Vol 314 en direction de l'Irlande
27 Novembre, Nancy en France, Thomas
- Thomas qu’est-ce que tu fous encore ? Je te rappelle que c’est toi qui conduis et je n’ai pas envie d’être en retard.
- Je sais mon cœur, mais je ne retrouve plus mes lunettes de soleil. Ce n’est pas toi qui me les as encore pris Léanne ?
- Ah, oui c’est possible dit Léanne en riant.
-Bon, tant pis. Allons y. On a rdv avec nos amis américains. A quelle heure est l’avion à Strasbourg ?
-A 14h pourquoi ?
-Il est 8h30 et il ne faut que 2h pour y aller, pourquoi tu nous speedes comme ça ?
- J’ai tellement hâte de les revoir , ça fait plus d’un mois que nous n’avions plus de nouvelles d’eux, depuis que nous nous sommes enfuit. Nous avions chacun pris une direction différente, depuis on a essayé de les contacter, sans succès, puis il y a une semaine, Mary nous a juste envoyé ce message : « Problèmes ici, retrouvez-nous au complexe en Irlande. »
- C’est d’ailleurs étrange de recevoir un message d’eux comme cela. Rien d’autre. J’espère qu’il n’y a pas de soucis trop graves.-Je le souhaite aussi mon cœur. »
Nous sommes montés dans la voiture direction Strasbourg afin de prendre l’avion pour Dublin. J’avais un mauvais pressentiment mais je n’en fis pas part à Léanne, je ne voulais pas l’inquiéter car elle avait facilement tendance à stresser. Le vol se passa très bien et nous sommes arrivés à Dublin sans encombre. Nous venions d’arriver dans le hall principal lorsque j’ai reconnu certaines personnes.
-Vous ? dis-je sous l’effet de la surprise »
Le même jour, à Londres ,Thomas
Liz, comme à son habitude jouait dans son bar préféré de Soho. Elle réinterprétait n’importe quelle chanson rock sur n’importe quel instrument sans en avoir jamais joué avant. Elle jouait avec Arthur qui avait le même don qu’elle. Ils étaient les Unknown : Liz Bond et Arthur King. Il y a encore cinq mois ils ne se connaissaient pas. Pourtant, ils étaient tous les deux dans la même classe à l’université. Puis le 4 septembre, chacune de leur vie bascula. Ils firent des rêves étranges et ils s’étaient tous les deux réveillés avec un tatouage de deux notes de musiques (une clé de sol et une clé de do entrecroisées).
A partir de ce moment, ils avaient commencé à développer leur don pour la musique. Enfin il y a un mois, ils se sont enfin rencontrés grâce à un jeune couple de français qui leur parla de leur don et qu’ils avaient un gène spécial comme dix-huit autres personnes pour neuf autres disciplines. Ils avaient bien sympathisé entre eux. Hier, ils avaient reçu un message de leurs amis les leur demandant de les rejoindre à Dublin. Liz accepta immédiatement et ne demandant pas l’avis d’Arthur, elle l’embarqua de force dans cette aventure. Ils venaient d’arriver à l’aéroport de Dublin lorsqu’ils virent au loin leurs amis.
« -Vous ? demandai-je-Surprise, on a fait vite je sais, dit Liz. En même temps on est moins loin que vous, j’ai même réussi à convaincre Arthur de venir.
-Tu ne m’as pas convaincu, tu m’as embarqué de force, répondit-il en rigolant.
-Le plus important, c’est que vous soyez venus. Merci à vous, dit Léanne. Nos deux amis Léo et Mary ; le dessinateur et la tacticienne que nous avions rencontrés et avec qui nous avons commencé cette aventure, nous ont contacté il y a quelques jours, et visiblement ils ont des soucis. Dans le doute, nous avons préféré vous contacter pour avoir le plus de soutien possible. On ne sait pas trop ce qui nous attend. Nous avons pris des billets de train pour Galway où se trouvait le Centre O’Connelly. Nous partirons d’ici dans trois heures.
-Ce qui nous laisse un peu de temps avant. Bon qui est partant pour boire des litres de bière et être bourré ? cria Liz
La chose qu’ils apprirent c’est qu’Arthur et moi ne buvions pas la moindre goutte d’alcool alors que les filles y allaient (enfin surtout Liz, elle avait une sacrée descente). Nous discutâmes de tout et de rien en même temps.
Soudain, Nous entendîmes quelqu’un qui était entré précipitamment et se disputait avec le patron. Arthur et moi décidâmes d’aller voir tandis que les filles peaufinaient le plan. Elles remarquèrent que les cris avaient cessé et nous sommes revenus accompagné de Léo, en sueur, décoiffé et avec plusieurs balafres.
-Qu’est-ce que tu fous ici ? demanda Léanne, en le serrant dans ses bras.
-Il y a eu un souci au complexe, avec Mary on s’est fait attraper en sortant et on a été plongé dans un sommeil artificiel. Je me suis réveillé hier et j’ai fuis, nous raconta-t-il.
-Mon pauvre et Mary ? demandais-je
-Toujours là-bas, enfin je pense. Je ne l’ai pas retrouvé. J’ai besoin de votre aide.
-Au fait, on ne t’a pas présenté à nos amis. Voici Liz et Arthur : les deux musiciens. On les a rencontrés à Londres comme ce que nous avions prévu à Nancy.
-Salut, dit Liz en reposant sa pinte de bière.-Super, ça veut dire que nous sommes 6 si j’ai bien compris ? interrogea Arthur
-En réalité nous sommes 7. Dans mon sommeil, j’ai rêvé d’un jeune homme ici en Irlande. Il est le plus jeune professeur de maths de l’université de Cork. Je crois que c’est aussi un talentueux. Il possède un don prodigieux pour les mathématiques et la physique. Je pense que cela serait un atout de l’avoir avec nous pour récupérer Mary. Puis nous pourrons le prévenir des dangers du professeur Casenine et qu’il ne doit pas lui faire confiance.
-Bon, je pense que notre choix est fait. Destination Cork alors, dit Léanne.
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