J'espère que je serai pas trop à côté du sujet, du moins des angles sous lesquels vous l'envisagez et qui vous interroge. De même pour moi. C'est un résumé très concis et sans doute restrictif, tellement il ya de chose à dire. J'ai fait vite, je savais que le temps joue contre moi et que si je ne vous livrais pas mon texte ce week-end, je n'aurai sans doute pas l'occasion de pouvoir m'y repencher.

L'identité, du latin identitas, de idem, le "même". L'étymologie du mot identité lui attribut d'office l'idée du nombre alors même qu'elle connote dans nos esprits, la notion d'individualité et d'unicité. Si notre identité nous semble intîmement personnelle, elle induit tout de même un rapport entre le collectif et l'individuel. En philosophie, l'identité personnelle d'un individu se caractérise par la continuité de ses singularités fondamentales qui dans le temps qui passe, restent les mêmes. Je trouve intéressant de savoir aussi qu'en sociologie, l'idée d'identité peut être vue de deux manières différentes selon qui détermine l'identité d'un individu. Si je définis par moi-même mes propres singularités, cette identité sera nommée "subjective". Mais si elle est établie par autrui, elle sera alors appelée identité "objective". Si l'id. subjective permet à l'individu, entre autre, de se "conscientiser", de mieux cerner sa propre personne, l'identité objective quand à elle, va permettre aux autres de "catégoriser", de déterminer le rôle social de l'individu selon son statut professionnel, religieux... Le sujet concerné ne sera alors plus totalement seul à définir sa propre identité. De nos jours, et peut-être depuis très longtemps, il me semble que la notion d'identité est abusivement utilisée et que cela crée une sorte d'amalgame; un malaise même; entre identité individuelle et identité collective. Si un citoyen devrait pouvoir s'épanouir librement, en adaptant, en mettant en adéquation selon ses propres principes et système de valeur, son identité au sein de la société, il apparait aujourd'hui qu'au contraire, ils sont poussés, incités, comme si leurs honneurs et leurs intégrités étaient en jeu, à "adhérer", comme à un parti politique, à une identité d'ordre nationale. Mais nous savons que celle-ci n'est pas toujours pré-définit selon des idéaux politiques louables. Tout dépend effectivement des orientations identititaires des autiorités en place... Serait-ce là que le bât blesse aujourd'hui en France ? Comme vous le disiez vous-même, le mot identité est bien à la "mode" et je crois que ce qui vous fait dire ça, est l'itération à tout va de cette notion qui devient l'argument de référence aux prises de décisions ( répressives, autoritaires...) des politiques. Le citoyen subi des pressions d'ordre identitaires. Certaines sont "passives", je dirai subversives, et donc difficilement discernables. Comme parfois dans les discours politique bien préparés ou au nom de l'identité nationale, on instaure de nouvelle loi, par exemple sur la sécurité globale ou encore le séparatisme. Et parfois, les pressions se font plus explicites. Prenons l'exemple du passeport sanitaire. S'il était instauré, on confronterait le citoyen à un choix qui en fait n'en serait pas un. Car, s'il refusait le vaccin, ne risquerait-il pas d'être perçu comme un mauvais citoyen aux yeux de ses semblables ? Son refus, même argumenté, ne permettrait-t'il pas aux autres membres de la société de remettre en question l'"éthique" de son identité personnelle et à l'état de restreindre ce qu'ils appellent des privilèges (des droits) ? ( Je ne vois pas ce qu'il y a de bienveillant et de démocratique dans ce genre de chantage, euh pardon, pression... Si la santé de tout un peuple est réellement en danger, pourquoi l'état n'impose-t'il pas d'office ce vaccin comme il le fait pour d'autre ? Donc l'état, sous prétexte de vouloir sauver des vies, ne fait-il pas que créér des clivages identitaires en agissant ainsi ? Sinon quoi ? Cette technique d'influence vaut aussi pour l'immigration, le mariage egay, les PMA...) On voit bien que de nos jours plus qu'hier peut-être, l'identité devient une notion de plus en plus trouble à connotation nationaliste. Elle sert d'alibi" aux politiques sans lequel leurs déciisons n'auraient aucune valeur, aucun sens. C'est au nom de l'intégrité de l'identité nationale que l'ont bafout celles des identités personnelles. En ce moment, je crois le peuple manipulé, balloté entre ce qu'on lui assène et ce qu'il ressent. Ne finit-il par ne plus savoir qui il est, qui il était, qui il doit être ? Ses individus ne sont-ils pas de plus en plus enclins à mettre de côté leur individualité au nom d'un collectif ? Dans cette manipulation, cette ingénérie sociale appliquée à mauvais escient, les identités s'embourbent et se perdent, s'agitent et s'épendent, se ratatinent et s'essouflent, finissent bien par devenir des nombres dans des cases, qu'à barreaux nos dirigeants façonnent. Mes camarades, nous pouvons être las, fatigués de tout se brouhaha, de tout ce bla-bla ! Mais attention ! Malheureusement, l'usure incite à l'adhésion à une identité de groupe au détriment de la diversité. L'effet du nombre est rassurant et ça, l'état le sait et s'en sert bien.

Pour conclure, je crois qu'il faut toujours remettre les choses à leur place. Je me dis que si nos identités sont ce que nous sommes et ce que les autres perçoivent de nous, alors, elles ne doivent pas être reduites à des catégories, elles ne doivent pas servir à cataloguer ou à juger mais bien seulement ! à définir et déterminer les singularités de chacun, ces singularités qui font de nous des êtres uniques et du fait exceptionnels. Et pour mon "exceptionnalité", celle qui englobe tellement de ma personne, de mes caractéristiques personnelles, mes principes et valeurs, ma fierté et mon honneur, mon intégrité et mon éthique, oh que oui ! Je pourrais mourir.

P.S : Comme le disait Barjavel, il est un est dommage que les générations continuent d'oublier et recommencent sans cesse les mêmes erreurs.