Le jour où l'amour ne naîtra pas
Moins d'une minute de lecture
Par un jour de flammes à la capitale,
Un fantasme de feu rejoint sa table.
Le beau nœud, celui des plaisirs coupables,
Lui sert l'enfer d'un sourire jovial.
Sous la richesse de la parure,
Sagesses se cachent, non par usure,
Seulement, mais par peur qu'une blessure
Sonne le début d'un destin obscur.
Une bagarre, une anomalie,
La mort attend le papillon joli.
Non ! Le mal des araignées florales
Empoisonne déjà ses derniers râles.
Les ipomées s'enchaînent et le libèrent,
Des idées l'entraînent loin de ces parterres,
Où l'idylle fanée pousse et prospère,
Où d'idiotes folies pondent au cimetière.
Quel grand malheur quand la magie s'opère...
Annotations