Chapitre 30 - Mickaël

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Nous arrivons au gala et on nous installe à la table de notre société où je retrouve mon boss et nos collaborateurs. On nous sert une coupe de champagne pour nous faire patienter, on discute du taf, des projets et puis arrive le roi et sa meuf. Toujours aussi bonnasse la Katy. On se lève et faisons une sorte de révérence pour les accueillir.

- Merci à vous tous d’être venu et surtout à vous votre Majesté.

Le mec au micro est en PLS juste à coté du roi. Non mais le mec il chie comme toi et moi mec hein, faut respirer.

Toujours autant de tact toi.

Le gala est chiant à mourir et je demande des nouvelles de Marielle discrètement par SMS.

« Elle a vomit, ça m’inquiète Mick’. »

Putain moi aussi ça m’inquiète, pourquoi elle est si mal. Bordel ça me fout les nerfs d’être loin d’elle. Les autres blablatent et Joyce m’envoie des sourires à faire bander un curé.

- Demain je compte sur votre présence Mickaël, nous avons à discuter. Dit mon boss

- Oui Monsieur, comptez sur moi.

On me sert encore un verre de champagne puis un peu de vin blanc avec le repas gastronomique.

Arrête là, tu es déjà au ralenti. T’as plus l’habitude de boire autant d’alcool.

Ouais je finis mon verre et stop. Enfin le gala se termine et je peux monter me pieuter. Mais quand je me lève, putain j’ai la tête en vrac. Je serre les mains puis je me dirige vers l’ascenseur pour rejoindre ma chambre.

- T’as trop bu toi. Me lance la superbe blonde.

- Ouais.

J’aime son sourire, elle est bandante et le serait encore plus avec ma bite dans sa bouche.

Eh, tu fais quoi là !

On discute, c’est tout.

- Tiens ouvre, j’y arrive pas. Dis-je avec la carte magnétique que je n’arrive pas à enfoncer dans sa chatte.

Dans la porte tu veux dire.

Ouais, la porte…son cul plaqué contre, sa robe relevée…

Eh ce n’est pas Marielle !

Putain merde, qu’est ce qu’elle fout là Joyce.

T’as trop bu, ne la laisse pas rentrer.

La porte s’ouvre et je manque de me casser la gueule. Putain je n’aurais pas du boire autant.

- Tu veux un dernier verre ? Me demande Joyce

- Non. Dis-je en m’asseyant sur le bord du canapé pour me maintenir à peu près droit.

- Tu ne vas pas dormir sur le canapé quand même.

- Si, je ne dors pas avec toi.

Pourquoi ça la fait sourire putain. Pourquoi elle est si proche de moi ?

- Joyce arrête.

- Je veux juste t’aider à retirer ça. Dit-elle en déboutonnant ma chemise.

J’avoue que je ne saurais pas le faire tout seul vu mon état. Je mate son corps proche du mien, putain c’est vraiment une merveille cette meuf. L’ouverture le long de sa cuisse, laisse apparaître ses bas et son porte jarretelle. Mes mains se posent sur la chaîne que je caresse de mes doigts.

Tu crains là !

Je regarde Joyce et un frisson parcourt ma colonne vertébrale.

- Joyce…

- Chuttt, t’as juste besoin d’un peu d’aide Mick’.

Je sens le tissu glisser de mes épaules et ses mains caresser ma peau bouillante. Je n’arrive pas à lâcher cette chaîne que j’ai caressé plus d’une fois. Les bras de Joyce s’enroulent autour de mon cou et sa poitrine vient se coller à la mienne.

Arrête ça !!! Mick’ revient à toi !!! Tu déconnes complètement !!!

- Je…

Sa main se pose sur mon érection et je gémis. Putain j’ai mal tellement j’ai envie.

Détache-toi d’elle !

Ma main par automatisme attrape sa cuisse pour l’attirer contre moi. Elle gémit à son tour et j’ai des relents d’alcool. Elle caresse ma bite qui réclame le soulagement.

Marielle ça te parle ?

Merde.

Bah ouais…arrête de penser avec ta bite !

- Je ne peux pas Joyce.

- Mickaël…

Putain elle est vraiment belle et encore plus quand elle s’accroupit pour faire glisser mon pantalon.

- Je vais te faire du bien.

- Ouais vas-y bébé.

Je ferme les yeux et sens ma queue se dresser hors de mon pantalon. Mon sang pulse dans mon gland et j’ai vraiment besoin d’être soulagé.

Ce n’est pas Marielle, ouvre les yeux !!!

J’ouvre les yeux et vois le sourire carnassier qui se prépare à me prendre dans sa bouche. J’en crève d’envie putain.

Pense avec ton cœur !

La douche froide que je me prends me dégrise suffisamment pour reprendre le contrôle.

- Arrête. Vas te coucher Joyce. Dis-je en remettant mon pantalon à sa place.

- J’ai envie de toi ! Et tu bandes ! Pour moi Mick’, pour moi !

- Non je suis bourré, je pourrais bander pour un porc.

- Très classe ça !

J’hausse les épaules et Joyce me fusille du regard.

- Ne me dis pas non Mickaël.

- Regarde bien mes lèvres Joyce.

- Non je ne te baiserai pas, non je ne cèderai pas à ton charme et non tu ne pourras pas me pourrir ma carrière car ce n’est plus ton père qui gère la société alors ton petit chantage que tu t’apprêtes à me faire, tu peux te le foutre là où je n’irai plus jamais.

Joyce ce décompose, voyant que rien ne prend. Elle est furieuse, vexée et se rend compte qu’elle m’a perdu à jamais.

- C’est fini Joyce. Faut te faire une raison.

- Je t’aime Mick’.

- Tu ne devrais pas.

Putain mais qu’est ce que je fous là à discuter avec mon ex.

Ah enfin, tu retrouves la raison.

- Désolé, je dois me casser.

- Quoi ?! Mais Mick’ demain tu dois…

- Je dois rentrer.

Je prends mes affaires que je fourre dans mon sac sous les yeux impuissants de Joyce.

- Et je dis quoi moi demain ?

- Rien, je vais avertir le boss, ce n’est pas ton problème ça. Passe une bonne nuit.

- Mick’ !!!

Je me casse de la chambre, la chemise encore ouverte. Je prends mon téléphone pour voir si j’ai un vol de nuit. Je suis dans le taxi quand je me rhabille correctement. J’arrive à l’aéroport et me jette presque sur l’hôtesse. J’ai un vol dans 2h et je crève la dalle. Je vais me prendre un sandwich et fume clope sur clope pour contrer ma fatigue. Une fois dans l’avion je m’endors comme une masse jusqu’à la fin du vol. En sortant j’appelle un taxi car j’ai encore l’alcool dans le sang. Il me dépose chez moi alors que le soleil vient de se lever.

- Mais qu’est ce que tu fous là toi. Me lâche Julie qui est déjà debout.

- Elle dort ?

- Bah ouais. Mais…

Je ne la laisse pas parler et monte voir Marie qui dort. Je me fous sous la douche et vais me foutre dans notre lit. Je me cale contre son cul que je caresse. Putain c’est bon de caresser sa peau, j’aime son parfum, ses cheveux…Putain c’est elle que je veux sur ma bite.

- Mick’ ? Mais...

- Je t’aime bébé.

Bordel je me sens si mal que mes larmes montent. Elle se retourne et son regard se pose dans le mien. Qu’est ce que j’ai foutu putain. Je caresse son visage et elle fait pareil avec le mien.

- Qu’est ce qui se passe ? Tu ne devais pas rester deux jours ?

- J’ai failli merder bébé.

- Quoi ?

- J’ai failli baiser avec une meuf.

Elle se recule et son regard s’assombrit mais je ne veux rien lui cacher, je dois assumer.

- Mon ex était là, je ne le savais pas.

- Mick’…

- On a bu pendant le gala et je n’ai pas eu la force de l’éloigner suffisamment de moi.

La douleur que je lui impose est pire que la douleur qu’elle supporte.

- Tu…

- Je l’ai laissé me déshabiller et toucher quelques minutes

- Arrête ! Pitié arrête ! Ne dis plus rien !

- Bébé je dois tout te dire.

- Je n’ai pas envie de savoir. Pleure-t-elle

Il le faut pourtant, sans ça, je ne pourrais plus me mater dans une glace.

- Quand sa main a touché ma bite, j’ai eu la nausée, ce n’est pas elle que je voulais mais toi. Mais j’en avais envie, juste du sexe facile mais j’ai pensé à toi, à nous…Alors j’ai pris mes affaires et je suis revenu près de toi.

Je sens la crise arriver et je ne l’aurais pas volé.

- Tu l’as…touché toi aussi ?

- Presque pas.

- C’est quoi ça presque pas ! Dit-elle en se levant

- J’ai juste caressé la chaîne de son porte jarretelle.

- Oh putain, tu l’as déshabillé !

- Non, elle avait une robe fendue, je te jure que je l’ai pas déshabillé bébé.

- Vous vous êtes embrassé ?

- Non.

Sa colère redescend un peu.

- Y a pas eu grand-chose Marie, c’était le temps que mon cerveau fasse le point, avec l’alcool…

- Bah fallait pas boire !

- Bébé…pardonne-moi.

Elle a ce ricanement mauvais.

- Tu me pardonnerais toi si je revoyais Brian, le laissais me déshabiller.

- Non, je ne te pardonnerai pas.

- Pourquoi alors je devrais te pardonner alors ?

- J’en sais rien.

Elle est debout face au lit, en colère et blessée. Et moi je suis assis sur le lit comme un con.

- T’avais envie d’elle ? Dit-elle en s’approchant de moi

- Ouais.

- Tu l’aimes ?

- Putain non ! Bébé s’il te plait…Dis-je en la prenant par la taille.

- Recommence jamais Mick’.

Un poids se retire de ma poitrine et son corps vient sur moi. Nos lèvres se retrouvent et je la bascule sur le lit. Je veux tellement la baiser que j’ai mal quand je la fourre. Putain c’est bon !!!

Elle est souffrante jte rappelle.

Oh merde.

Je m’arrête net et elle fronce des sourcils.

- On ne doit pas…

- Si tu me prives je te quitte jte préviens. Dit-elle

Elle vient sur moi, ondule, me rend encore plus raide.

- Dis-moi que tu m’aimes Mick’.

- Je t’aime bébé, j’aime que toi.

- Baise-moi fort alors.

Oh putain oui j’adore ça !!! Je la plaque contre le matelas et fais entrer et sortir ma queue comme si ma vie en dépendait. Je lui donne le coup de grâce, celui qui la fait hurler, celui qui résonne, celui qui lui fait mal mais qui l’a fait jouir comme une folle. Son corps tremble contre moi pendant qu’on s’embrasse et se câline.

- Tu vas te faire virer ? Me demande-t-elle

- Non, j’ai prévenu mon boss que t’avais des ennuis de santé, il est cool.

- Je ne veux plus que tu l’as vois Mick’.

- Elle n’était pas sensée être là, c’est mon collègue qui a pensé bien faire.

- C’est un con.

- J’aimerais l’invité à notre mariage.

- Ouais invite-le comme ça je pourrais lui en coller une.

Je ricane et elle grimace puis souffle pour contenir sa douleur. Elle paye cher notre baise. Mais putain on en avait trop besoin.

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