Chapitre 41 - Mickaël
Laurine est introuvable. Les flics ne peuvent rien faire sans plainte mais le seul soucis, c’est que d’avoir laissé la porte ouverte du centre, et bien c’est une belle faute professionnel, et le procureur qui doit surement avoir la patte graissée, a bien fait comprendre à Nicolas qu’il pourrait bien faire fermer le centre si jamais les filles témoignaient. Donc la voie la plus réglo est bouchée par un connard qui doit surement se faire des rails de coco dans son joli bureau. Avant ça m’arrangeait quand les autorités fermaient les yeux, aujourd’hui ça m’emmerde bien car si je retombe là dedans, je ne donne pas cher de ma liberté, j’ai bien saisi qu’on m’attendait au tournant.
Ça ne te manquait pas ça en Angleterre
J’aurais pas Jennie j’y serais déjà.
Et en plus on a perdu Lucas, ça me fout les nerfs car ce gosse mérite de s’en sortir. Mais son connard de frère le pousse au fond du gouffre. On a essayé avec Silver de le ramener à la raison mais l’autre enculé fait barrage. Je retourne dans le taudis qui lui sert de baraque et c’est pire que la dernière fois quand je suis venu. Il dort sur le canapé dégueulasse, les bras bleuis par les multiples seringues qui lui ont rempli les veines. Putain ça fait chier !
- Eh Lucas, réveille-toi. Dis-je alors qu’un mec qui tient à peine debout m’a ouvert.
- Dégage. Crache Lucas.
- Eh c’est moi Mick’, viens.
- Dégage jte dis !!! Dit-il en voulant me pousser.
Il a tellement plus de force que je sens à peine lorsqu’il me bouscule. En quelques mois, il a sombré si vite et je ne sais plus comment faire pour le sortir de là sans devoir vriller avec son frangin.
Ça ne t’apporterait que des problèmes. Tu vas avoir un enfant, ne déconne pas.
- Qu’est ce que tu fous là toi ! Me crache le Tony
Tête de cul le retour.
- Je viens chercher Lucas. Dis-je
- Pourquoi ?
- Parce qu’il mérite de s’en sortir tête de gland !
- Oh arrête tu vas me faire chialer.
- Ça c’est très probable.
Il me ricane au nez puis se fait un rail sur une table dégueulasse.
- T’en veux ? Me lance-t-il
Comme à chaque fois je refuse, je ne retournerais pas là dedans. Il prépare un rail à Lucas et je ne comprends pas pourquoi il enfonce son frère.
- Allez, sniffe bien Lulu…Ça c’est mon frangin.
- Ça serait ton frangin, tu ne lui ferais pas ça.
- Tu viens de me parler là ? Me lance-t-il pour faire genre.
Je préfère me casser avant que ça ne finisse comme l’autre fois en baston mais il ne perd rien pour attendre cet enculé. Quand je rentre chez moi, j’ai Marielle qui est en train de cuisiner avec Jennie.
- Tu coupes dans le sens de la longueur, voilà très bien.
- Papa !!! Crie Jennie en me sautant au cou.
- Salut princesse, j’adore tes mains pleines de tomates sur moi.
Elle sourit de presque toutes ses dents fièrement.
- Oh mais dis donc, il ne te manque pas quelque chose là. Dis-je
- Si j’ai perdu ma première dent, la fée des dents va passer cette nuit me rapporter pleins de sous.
- Plein ? Dis-je en approchant de Marielle qui me bouffe des yeux.
Combien de fois a-t-elle jouit aujourd’hui.
Pas assez il semblerait.
Bien que je ne lu ai toujours pas pardonné son mensonge, je reste auprès d’elle. Je la câline peu pour lui montrer que ce n’est pas oublié mais parfois c’est trop dur de ne pas me coller à elle. Par contre je la baise sans retenue et je continue à pieuter dans notre plumard car dormir loin d’elle, ça me fout des putains d’insomnies.
C’est surtout que tu l’aimes toujours mais que tu continues de bouder.
Je ne boude pas !
- Passe-moi le sel s’il te plait. Dis-je
- Ils n’ont pas voulu lancer l’alerte enlèvement Mick’.
- Je te l’avais dis, ils feront rien car ce n’est pas contre son gré qu’elle a pris ce putain de train. Elle était consentante pour eux.
- Il l’a violé, elle…
- Ouais t’aurais voulu être à sa place je sais.
- Mick’ arrête !
Je ferme ma gueule car y a Jennie mais je lui refouterait le nez dedans quand on sera seul. Je file coucher Jennie qui place sa dent sous son oreiller.
- Tu crois qu’elle va réussir à trouver ma dent ? Me demande-t-elle
- Bien sur c’est son taf quand même.
- Bonne nuit papa.
- Bonne nuit princesse.
Je ferme la porte et retourne auprès de Marielle qui est en train de ranger la cuisine. Je me colle contre elle, et me frotte contre son cul. Je glisse mes mains sous ses fringues pour sentir sa peau. Elle me manque putain. J’aime la faire frissonner même si elle m’a foutu en rogne avec son mytho. Elle bascule sa tête en arrière pour la poser contre mon épaule, elle prend mes mains et les glisse dans sa culotte, au niveau de son bas ventre. Je devrais la quitter mais j’en ai pas la force, alors je reste là à divaguer entre deux eaux.
- Oh Mick’. Gémit-elle quand je tombe sur son clito.
Je lui caresse jusqu’à le sentir bien sortie de sa planque puis je lui glisse un doigt dans sa fente.
- Va te foutre sur le canapé.
Elle prend ma main et me fait l’accompagner, elle me regarde puis ses yeux glissent sur mes lèvres. Son corps se rapproche du mien et je la laisse faire le chemin pour poser ses lèvres sur les miennes. Je ne lui rends pas son baiser au début mais la tentation est trop grande, j’attrape sa nuque et lui roule une méga pelle qui nous essouffle.
- Fous-toi à poil.
Je n’ai aucun tact, je veux juste la baiser et qu’elle comprenne que je ne lui pardonne pas. Mais à cet instant elle s’en tape, elle veut juste que je la fourre. Elle s’assoie à l’angle du canapé et écarte ses cuisses. Ses doigts caressent sa fente sous mes yeux et ma bite frétille dans mon fut. J’attrape ses jambes et lui fais écarter plus. Elle se mord la lèvre et je descends récolter son jus. Bordel qu’elle est trempée !!! Je la lèche bien, et les gémissements se font vite entendre. J’écarte bien ses lèvres et n’oublie aucun recoin. Ses jambes parfois tremblent, parfois son bassin se décolle du canapé pour trouver ma bouche, parfois ses mains appuient sur ma tête pour que je la lèche plus loin. Je veux tout alors je lui mets mon majeur et va chercher ce que je ne peux pas atteindre avec ma langue.
- Oh Mick’ !!!
- Lui aussi te faisait ça ?
- Mick’ s’il te plait…
- Dis-moi !
- Non.
- Il t’a lèché ?
- Oui mais pas comme toi.
Salope !
- Mieux que moi ?
- Non Mick’, personne n’est mieux que toi.
Ouais, j’avoue.
Mais quel vantard !
- Il a vraiment été sur mes terres ?
- Mick’…
Je recourbe mon doigt en elle pile sur l’endroit le plus sensible. On se regarde alors qu’elle est aux portes de la jouissance, je la titille un peu et arrête avant qu’elle puisse ressentir un plaisir total.
- Oui.
Je retire mon doigt et me recule d’elle.
- Il t’a vraiment baisé par tous les trous ?!
- Mick’.
- Répond putain !
Elle est furax par l’arrêt de mes caresses, elle se redresse prête à me sauter à la gueule mais c’est moi qui décide là.
- Oui Mick’, il m’a baisé de partout si tu veux tout savoir, il a été au plus profond de moi…
- Ferme là c’est bon j’en ai assez entendu !
- Non tu veux savoir alors tu vas tout savoir !
- J’étais enceinte quand on a commencé à baiser, et ça a continué jusqu’au 6 mois de Jennie.
- Ferme là putain.
- On ne mettait pas de capote et j’ai flippé de tomber enceinte de lui alors j’ai pris la décision de me faire stériliser car je ne voulais pas un autre enfant qui ne serait pas de toi. Ça a pris un peu de temps car ce n’est pas une décision facile à prendre et tu le sais à quel point je regrette mon erreur. Mais Mick’, j’ai assez souffert comme ça et on va avoir un bébé alors…
- Non ça t’en sais rien, si faut t’es même pas en cloque ! Putain je n’arrive toujours pas à croire que t’as baisé sans capote mais bordel qu’est ce que je t’ai appris !
- A aimer ça Mick’, j’aime le sexe car tu m’y as initié, et tu m’as donné tellement de plaisir que c’est une torture quand je dois m’en passer. T’as pas injecté dans mes veines de la drogue mais c’est tout pareil avec le sexe.
Putain qu’est ce que j’ai fais.
Tu l’as rendu accro au sexe, et quand un mec la chauffe, elle ne sait pas dire non. Bravo et bon courage.
- Je vais te quitter.
- Non Mick’, tu vas me baiser car t’en as autant envie que moi, tu vas me rendre dingue car y a qu’avec toi que je veux que ça se fasse. Tu le sais Mick’, on s’aime par le sexe, on en a besoin car c’est notre manière de nous aimer et y a qu’avec toi que je baise comme ça.
- C’est fini Marielle.
- Non ça ne l’est pas, ça ne le sera jamais. Tu es aussi barge de moi que je le suis de toi. Dit-elle en enroulant ses bras autour de mon cou.
- Non. Je ne veux plus de toi. Dis-je sur ses lèvres.
- Tu mens très mal my love. Dit-elle en déposant un baiser dessus.
Je n’arrive pas à résister alors je l’embrasse mais je la tej avant de la baiser. Je la regarde en larmes et vais me foutre sous l’eau froide de la douche en me branlant pour me soulager. Quand je sors elle n’est toujours pas remontée et lorsque je regarde par la balustrade, elle est toujours en train de pleurer sur le canapé. Bien fait !
T’es vraiment cruel.
Ouais, elle aurait du garder ses cuisses fermées !
Toute sa vie ? Et te vouer un culte aussi tant qu’on y est.
J’aurais du être le seul à la baiser !
Pour ça il ne fallait pas la laisser partir quand vous étiez au chalet.
Ça n’aurait rien changé, je vendais et ça ne plaisait pas à Madame, par contre le Tony, lui il a eu le droit à tout.
Toi aussi. T’aurais pas vendu, tu n’en serais pas là.
JE SAIS !
Alors arrête de lui en vouloir, le coupable là dedans c’est toi.
NON ! Elle m’a menti !
J’abandonne t’es trop con, bonne nuit.
Je vais me coucher et la sens se glisser sous les draps puis se coller contre moi. Je devrais la virer mais je n’y arrive pas alors je la laisse me caresser puis me monter dessus car je suis moi aussi camé à elle. Bordel, je veux faire une overdose pour qu’enfin tout soit fini. Alors je la baise à en crever mais je ne crève pas. Putain de Karma.
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